Date de sortie 25 août 2017 sur Netflix (1h 33min)
De Cary Murnion, Jonathan Milott
Avec Dave Bautista, Brittany Snow, Angelic Zambrana, Jeremie Harris, Myra Lucretia Taylor, Arturo Castro, Christian Navarro, Patrick M. Walsh…
Genres Action, Aventure
Nationalité Américain

 

Le monde dans tout ses états

 

 

Synopsis

En sortant du métro pour aller chez sa grand-mère avec son petit-ami, Lucy se retrouve dans les rues de Buschwick un quartier de Brooklyn, plongé dans un véritable bain de sang. Dans un contexte de séparatisme vis-à-vis de l’Union, les milices texanes envahissent New York pour en faire leur base d’opérations sur la Côte Est et s’en servir d’outil de négociations. Face à ce chaos, Lucy se réfugie dans le sous-sol de Stupe, un robuste vétéran. Ce dernier l’aide à traverser, à contrecœur, les quelques blocs de Bushwick la séparant de la maison de sa grand-mère – en supposant que celle-ci existe toujours.

Les deux réalisateurs Cary Murnion et Jonathan Milott réalisent ici leur deuxième long-métrage après Cooties. Un film qui se veut plus sérieux dans ce qu’il propose : un monde post-apocalyptique mais pas dû à une invasion zombiesque. Ce que proposent les deux réalisateurs est un concept fort intéressant, hélas il manque de profondeur en nous laissant sur une fin plus que frustrante. Ce qu’on pourra apprécier dans ce film, c’est la technique qu’utilisent les deux réalisateurs avec un plan-séquence entrecoupé mais foutrement bien foutu. Un film immersif dès les premières minutes, et c’est d’ailleurs ce qui fait la force du film. Les deux réalisateurs proposent une ambiance qui fonctionne, où le film se complète avec les deux protagonistes convaincants. On suit avec intérêt ce long-métrage, cependant beaucoup de choses n’en font pas un film parfait, et pourtant ce qu’il propose est intéressant.

 

Lucy sort du métro avec son petit ami. Dans le tunnel qui la ramène là-haut, quelque chose cloche : un homme en feu court en hurlant. Le jeune couple fuit, mais dehors c’est le chaos. Voulant jouer les héros, son petit ami y reste. Lucy se met à fuir, évitant comme elle le peut les tirs de militaires (ou ils y ressemblent en tout cas, car il ne s’agit pas vraiment de militaires). Elle traverse les rues de Bushwick, un quartier de Brooklyn. Elle est alors retrouvée par des criminels qui semblent lui vouloir du mal. Par chance, elle est sauvée par Stupe, un vétéran qui décide d’aider la jeune femme à rejoindre la maison de sa grand-mère à quelques blocs des rues de Bushwick. Durant son périple, elle s’arrête chez sa sœur qui ne fume pas que des cigarettes, et l’entraîne avec elle. Les rues sont de plus en plus dans le chaos, la ville est à feu et à sang. Les milices texanes prennent New-York rapidement et contrôleront très bientôt la ville. Ce qui est intéressant dans cette réalisation se déroulant dans une ambiance post-apocalyptique, c’est que nous n’avons pas affaire à des zombies ou un virus déciment la planète, ici l’homme et lui seul provoque le chaos. Au début du film, nous ignorons totalement ce qui a provoqué le chaos à New-York, puis les explications viennent mais restent difficiles à saisir, même s’il est clair que l’homme, les milices texanes exactement, veulent implanter leur base d’opération pour pouvoir négocier. Les réalisateurs assurent au niveau de la technique de leur long-métrage, avec un plan-séquence qui compte des cuts inutiles au film. Un plan séquence immersif qui nous permet de vivre ce que ressentent les protagonistes. Le concept propose quelque chose de nouveau, des idées plutôt bonnes où la mise en scène semble efficace, hélas le film est loin d’être parfait.

On doit le scénario à Nick Damici et Graham Reznick, avec une écriture pleine d’idées où ils proposent un concept qui s’avère bon dans l’ensemble. Les personnages, quant à eux, manquent de saveur : ils manquent cruellement de développement, que ce soit Lucy ou Stupe. On regrette qu’ils ne se focalisent pas suffisamment dessus. Des scènes bâclées où les réalisateurs semblent vouloir se débarrasser au plus vite de certains personnages. Le pourquoi du comment est certes intéressant, mais les réalisateurs ne s’attardent pas assez sur le contexte qui a mené à ça : on sait mais on aurait aimé plus de précisions. La fin est aussi très frustrante, avec ce sentiment que le film n’est pas fini. Il manque finalement beaucoup de choses dans ce film, car s’il y a des idées dans la mise en scène grâce à ce plan-séquence, le manque de développement des personnages fait perdre en qualité le film, ainsi que sa fin et des scènes bâclée. Le casting s’en sort plutôt bien cependant, avec Dave Bautista qui est aussi producteur du film, puis en second rôle Brittany Snow, des prestations certes bonnes mais des personnages qui manquent de travail, et c’est dommage. Pas un mauvais film pour autant, car il possède des qualités qu’on ne peut nier, mais ses défauts n’en font pas un très bon film mais seulement un film moyen, et c’est dommage. Avec un potentiel comme celui-ci, les réalisateurs auraient pu faire beaucoup mieux.

Relecture: David

Bande annonce


Article précédentSummertime – Carlos Lopez Estrada
Article suivantAffamés de Scott Cooper
Orel
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Laisser un commentaire