Deadpool de Tim Miller avec : Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein, Gina Carano,Brianna Hildebrand, T.J. Miller, Andre Tricoteux, Jed Rees …
Un super-héros en rouge
Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Deadpool, est l’anti-héros le plus atypique de l’univers Marvel. A l’origine, il s’appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d’un humour noir survolté, Deadpool va traquer l’homme qui a bien failli anéantir sa vie.
Ce n’est pas première fois que Deadpool apparut au cinéma, car en effet ce dernier était apparu dans X-Men : Wolverine Origins une apparition ratéee, mais cette fois-ci le héros a droit enfin à son adaptation. A la réalisation Tim Miller ,qui signe ici son premier film, un challenge pour ce réalisateur, d’adapter le comics Marvel, car il ne faut pas faire d’erreurs comme dans X-Men Origins. Ce qui fait le charme de Deadpool est sa violence, sa vulgarité, son humour et toute ces références à des films par exemple. Une adaptation Marvel qui ose enfin aller dans le fond des choses, mieux vaut tard que jamais. Tim Miller réussit son film, même si quelques erreurs sont présentes.
Le générique du début est magique, bourré d’humour.Il ne mentionne pas les noms des acteurs, mais seulement des phrases à leur encontre et c’est désopilant, le ton est donc donné rien qu’avec ça. Un lien avec X-Men mais ce n’est pas très étonnant, puis des références à Star Wars, Taken et j’en passe, même Green Lantern la « daubasse » dans laquelle avait joué Ryan Reynolds. Même Ryan Reynolds interprète de Deadpool se moque de lui-même en faisant allusion à sa carrière médiocre. Wade Wilson est son vrai nom, des flash-back nous racontent comment il est devenu ce qu’il est, et ainsi la soif de vengeance qui l’habite. Wade Wilson est un ancien militaire des forces spéciales, atteint d’un cancer. Un jour, on lui fait une proposition pour une guérison. Wade Wilson se laisse tenter, et abandonne celle qu’il aime, mais tout ça n’est qu’un piège: il est victime d’une expérimentation qui va le défigurer. Ceci dit, cette expérimentation accélère des pouvoirs de guérison dotés de capacité surhumaine : il devient Deapool. Deadpool n’est pas un film de super-héros tous publics, ça c’est certain en raison de sa violence : tête tranchée, embrochée par un sabre, des trous dans la tête et ce n’est pas fini. Mais Deadpool ce n’est pas que ça. Il y a aussi les vannes que ce dernier lance et qui fonctionnent du tonnerre. Cela peut être même assez vulgaire, mais c’est assez jouissif et puis il fallait s’attendre réellement à ça avec Deadpool. La mise en scène de Tim Miller est fantastique. Il mêle violence et humour comme il faut, l’homme de la situation. On voit que le réalisateur prend son pied en filmant son héros. Malgré ce seul film, Tim Miller, signe une mise en scène convaincante avec tous ces personnages, tout aussi bon les uns que les autres. Miller sait où placer ses blagues et toutes les références, et les scènes de bastons sont impressionnantes, bref un régal pour les yeux.
Au scénario Rhett Reese et Paul Wernick, qui signe un scénario survolté avec des personnages très bien écrits avec en tête Wade Wilson/Deadpool qui à la base, ne devait pas être si facile à adapter et bien grâce à une excellente écriture ,tout fonctionne parfaitement. Même les autres personnages s’en sortent bien, le méchant (Ajax) est parfait, le lien au X-Men avec : Ellie Phimister / Negasonic Teenage Warhead et Piotr Rasputin qui sont dans l’école du professeur Xavier. Leurs vannes sont placées au poil, et on prend beaucoup de plaisir: c’est un scénario fortement réussi. Pour le casting bien évidemment Ryan Reynolds s’en sort très bien, le comédien qui enchaînait dernièrement les mauvais rôles, remonte la pente avec brio, et ce dernier admet ses mauvais choix de carrière en se moquant de lui, comme je l’avais déjà dit. On peut voir aussi au casting, Morena Baccarin dans le rôle de Vanessa petite amie de Wade Wilson, Ed Skrein joue Ajax ou encore Brianna Hildebrand (Rôle : Ellie Phimister / Negasonic Teenage Warhead) et Andre Tricoteux ( Piotr Rasputin). A la musique Junkie XL qui avait signé les scores du dernier Mad Max, instaure une ambiance parfaite avec sa musique complétée par des artistes divers. Ce qui pourra légèrement déranger finalement dans ce long métrage est son rythme tantôt trop lent, tantôt trop rapide. A ce niveau c’est assez mal mis en place. Hormis cela, le film fonctionne et tient ses promesses, sans doute le film de super-héros de l’année, mais beaucoup trop tôt pour se prononcer, en tous cas .
Bande annonce
