Date de sortie 15/09/2021 Au cinéma
Durée(02h35)
Titre original Dune
Réalisé par Denis Villeneuve
Avec Timothée Chalamet , Rebecca Ferguson , Oscar Isaac , Josh Brolin , Zendaya , Stellan Skarsgård , Dave Bautista , Sharon Duncan-Brewster , Stephen McKinley Henderson , Chang Chen , David Dastmalchian , Charlotte Rampling , Jason Momoa , Javier Bardem …
Genre Science-fiction, Aventure
Nationalité États-Unis
Musique Hans Zimmer

 

Trois  rédacteurs du Coin des critiques ciné ont tenu a écrire quelque chose, sur Dune de Denis Villeneuve.

 

Synopsis

En l’an 10191, la substance la plus importante est l’Épice. Elle ne se trouve que sur une seule planète, Arakis, connue aussi sous le nom de Dune. La famille Atréide vient à gouverner cette planète mais son ennemi, la dynastie des Harkonnen lui tend un piège dès son arrivée. Paul, le fils du Duc Leto Atréide se réfugie alors dans le désert avec sa mère et y rencontre les Fremens, peuple caché dans le désert attendant l’arrivée d’un Messie…

 

L’avis d’Orel

On l’attendait ce nouveau film de Denis Villeneuve, surtout qu’il s’agit là de transposer une œuvre culte sur grand écran. Cela a d’ailleurs déjà été fait, mais cette version de Denis Villeneuve, valait bien le coup d’œil. Depuis Blade Runner 2049, qui était déjà un défi, pour le réalisateur, il se lance dans un véritable challenge. D’ailleurs c’est encore plus difficile, car c’est une toute nouvelle adaptation de Dune. À l’affiche un sacré casting, comme Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac ou encore Zendaya. Un space-opéra attendu de pied ferme par les fans du livre de Frank Herbert, mais aussi par les fans de Denis Villeneuve. Nous sommes en 10 191, le jeune Paul Atréides fait des rêves, qui sont des prémices d’un avenir et il s’en inquiète. La planète Arakis est gouvernée, par la famille Atréides, mais bientôt, ils seront attaqués par leurs ennemis de la dynastie Harkonnen. Denis Villeneuve a toujours été soigneux en ce qui concerne, l’aspect visuel de ses films, c’était le cas aussi dans Blade Runner 2049. Avec Dune il fait encore mieux, le directeur de la photographie Greig Frazer livre un travail monumental. Dune est un film en plusieurs parties, et une fois cette première partie achevée, on veut rapidement découvrir la suite, mais ce n’est pas pour maintenant.

La planète Arakis en 10 191, est gouvernée par la famille Atréides et dont le fils Paul sera l’héritier de la famille. Sur cette planète, se trouve l’épice une substance qu’on ne trouve qu’ici, et elle est tellement convoité. Mais le Baron Harkonnen ennemi de la famille Atréides prépare un plan, afin de décimer cette famille qui gouverne la planète. Puis le Baron Harkonnen et ses hommes commencent à attaquer en pleine nuit, la famille Atréides. Les hommes de la famille Atréides livrent un combat contre les ennemis, une lutte qui sera sans merci. Le père de Paul « Luc Leto » est fait prisonnier, par le Baron Harkonnen. Paul et sa mère fuient la demeure, mais la menace n’est jamais bien loin. Ils traversent le désert, afin de rejoindre le peuple Fremens caché dans le désert. Le père de Paul capturé chez lui, par le Baron s’apprête à mourir par l’ennemi qui n’a aucune pitié. Cependant, les capacités de Paul prennent de l’ampleur, et ses rêves semblent se réaliser, il voit souvent cette fille, mais qui est-elle ? Le jeune homme doit affronter son propre destin, ou la survie de la planète Arakis en dépend. Dune est tout simplement magnifique visuellement, c’est indéniable il y a des plans à tomber par terre. C’est très contemplatif par moments, et on ne s’en lasse pas. Pour ce qui est de la mise en scène, Denis Villeneuve n’a rien perdu. Chaque chose qu’il nous offre à travers sa caméra est passionnante, et il met très bien ses personnages en valeur. L’univers de Dune est large, et le réalisateur nous en fait profiter au maximum et nous en sommes qu’à la première partie, car tout est loin d’être dit. Le meilleur est à venir.

 

Nouvelle adaptation de l’œuvre de Frank Herbert, Jon Spaihts est l’un des scénaristes, il a déjà signé les scénarios de Prometheus ou encore Doctor Strange. Eric Roth et Denis Villeneuve sont également a l’écriture, le traitement des personnages est important, surtout concernant Paul. C’est un jeune homme, qui se retrouve face à un destin, qui se prépare à travers des rêves. L’attaque des Harkonnen rappelle des sujets d’actualité concernant, la guerre et ceux qui fuient pour y échapper. Puis Paul est souvent face à la mort, il perd des êtres chers durant son périple et doit endurer toutes ces épreuves coûte que coûte, sa mère Lady Jessica vit avec la douleur aussi des êtres perdus. Cette femme aussi forte soi-elle, doit être aux côtés de son fils, qui doit affronter son destin ce qui l’aidera à s’affirmer. Un élément important du film est l’épice, cette substance rare, que beaucoup de monde veut s’approprier. Cette dernière possède de nombreuses qualités, car ce n’est pas pour rien que le Baron déclare cette guerre qui est une extermination. Paul et sa mère sont mort, comme semble le croire le Baron, mais le jeune homme devra l’affronter dans un futur proche. Timothée Chalamet livre une fois de plus, une très bonne prestation dans le rôle de Paul. Rebecca Ferguson joue la mère de Paul. Egalement a l’affiche Javier Bardem, Josh Brolin, Zendaya et Oscar Isaac, sans oublier le rôle de l’ignoble baron interprété par Stellan Skasgard, puis l’ami de Paul : Duncan est joué par Jason Momoa. Que retenir de Dune au final ? Tout car l’univers est tellement riche, et la musique de Hans Zimmer appuie encore plus l’aspect émotionnelle. Des comédiens tellement investi, dans leur personnage et on n’a qu’une envie maintenant, c’est de voir la suite, mais ça, c’est une autre histoire.

L’avis de Lionel

Si il y a bien une œuvre littéraire qui aura fascinés bon nombre de lecteurs et de passionnés de science fiction, c’est bel et bien l’œuvre phare de Franck Herbert publié en 1969, Dune. Réputés pour être là bible de la science fiction, Dune est une œuvre assurément riche, complexe, aux enjeux politiques et écologique fort le tout au service d’un univers gigantesque et d’un récit initiatique qui aura également marqué un certain George Lucas pour sa saga Star Wars (entre autres). Évidemment il n’aura pas fallu longtemps avant que Hollywood cherche à s’accaparer les droits d’un tel monument pour l’adapter au cinéma, et ce fut une croisade semée d’embûches qui serait bien trop long à résumer ici.

Le plus important à savoir c’est que Alejandro Jodorowsky à tenter de monter un projet monstrueux en rassemblant différents artistes (notamment David O’ Bannon et H.R Giger, les papas de Alien) mais qui n’aura jamais abouti à cause d’un budget trop conséquent pour l’époque. Ensuite ce fut le tour à David Lynch de livré la première adaptation à voir le jour sur grand écran, malheureusement, c’est un film que Lynch reniera lui-même, à cause d’une production écrasante et d’un Dino de Laurentis un peu trop sur son dos lors du processus créatif, en résulte donc un film malade, écorchant le récit de Franck Herbert mais qui reste avec le recul un film tout à fait honorable à l’identité visuelle indéniable ou la patte de son réalisateur reste malgré tout un atout majeur. Il eu ensuite une série télévisée mais mes connaissances sur le sujet étant limitées je vais pas m’avancer sur ses qualités ou défauts.

En résumé, Dune fut pendant très longtemps un projet maudit à Hollywood, ou de nombreux artistes pourtant talentueux s’y sont cassés les dents… jusqu’à l’arrivé d’un certains Denis Villeneuve. Réalisateur québécois provenant du cinéma indépendant à moindre budget, c’est fait révélé par le grand public avec Prisoners, un thriller sombre et torturé avec Jake Gyllenhall et Hugh Jackman. Il eu ensuite Enemy, un film extrêmement déviant qui n’aura pas convaincu tout le monde mais qui révèle avant tout les parties pris narratif audacieux du réalisateur. Il fait ainsi ses premiers pas dans la science fiction avec le bouleversant Premier Contact et fort de se premier essai, revient près d’un ans plus tard avec Blade Runner 2049 qui n’est autre que la suite du chef-d’œuvre incontesté de Ridley Scott. C’est donc durant la promotion de ce dernier que Denis Villeneuve va lâcher la bombe… il à carte blanche pour réaliser son adaptation de Dune en 2 parties et espère également lancé tout un univers étendue, une nouvelle qui n’aura pas manquer de faire débat, mais qui reste totalement riche de promesses tant l’ambition du cinéaste québécois est des plus enthousiasmante !

Le 15 Septembre 2021, après 2 reports à cause du Covid 19, le Dune de Denis Villeneuve sort enfin, et le résultat final, est sans appel… Dune à enfin une adaptation à la hauteur de ses ambitions. Ce qui frappe d’entrée de jeu avec Dune, c’est que au-delà d’être une adaptation assez proches des écrits de Franck Herbert, c’est avant tout un pur film de Denis Villeneuve. Lent, contemplatif, poser, aux décors architectural imposant et au ton glacial. Une approche qui tranche littéralement avec la norme des blockbusters d’aujourd’hui et qui ne plaira pas non plus aux détracteurs du réalisateur québécois, mais qui à le mérite d’être une véritable proposition de cinéma. Villeneuve prend son temps pour planter le décor, raconter son histoire, introduire ses différents protagonistes et mettre en place ses enjeux politiques et écologique.

Car oui Dune, au-delà d’être un Space opéra épique, c’est une fable complexe sur la colonisation et les récoltes des ressources indispensable comme l’épice, qui permet une infinité de bien fondé comme le voyage spatiale (entre autres) mais à aussi des vertus dont seuls le peuple Fremen à le secret. Villeneuve se permet donc de réactualiser une œuvre déjà en avance sur son temps qui dénoncer déjà les imposante coopération qui exploite les ressources jusqu’à l’épuisement. Mais Villeneuve nous invitent tout de même à un voyage à la fois visuelle et sensoriel où on y suit le destin de Paul Attreides, qui devra percé les mystères de Arakis, apprendre à devenir un homme et embrasse sa destinée de Messi. Le monde que dépeint Villeneuve est tout simplement ahurissant de beauté et de fatalité, faisant de Arakis quasi un personnage à part entière de l’œuvre. Accentuer par la partition expérimental de Hans Zimmer, Denis Villeneuve dépeint Arakis comme un lieu inhospitalier, en colère, comme ci la planète chercher à nous ensevelir sous son sable pour nous y broyer.

Dune part One (oui c’est le titre officiel) est une œuvre baroque, envoûtante, mystique et effrayante qui ne tombe jamais dans la facilité ou ne glisse une scène d’action gratuite pour le plaisir du spectateur avide de sensations, il faudra néanmoins attendre la partie 2 pour pouvoir juger l’entièreté de l’œuvre étant donné que c’est le souhait du réalisateur. Et pour cela il n’y a qu’un moyen pour que cette partie 2 soit une réalité… il faut aller voir Dune, qui s’impose indéniablement comme le projet cinématographique le plus important de ses 15 dernières années !

 

L’avis de Nicolas

Voir Arrakis à l’écran est un rêve éternel du lecteur de l’œuvre fleuve d’Herbert que je suis. Voir Villeneuve s’en emparer ne pouvait que m’intéresser.

Dune 1ère partie est un film fragile qui n’est pas toujours juste mais qui se permet tout de même d’ouvrir une porte à la fois dans le cinéma de son auteur et dans le paysage science-fictionnel actuel au cinéma.
Ce n’est ni un classique (c’est trop tôt pour le dire) ni un chef d’œuvre mais indéniablement un beau film qui s’imprègne très bien de la sève du roman pour ensuite construire son propre chemin. C’est un film faussement froid qui ramène l’émotion là où on ne l’attend pas.


Par exemple un seul plan, Leto dénudé face au Baron Vladimir Harkonnen, la figure paternelle et royale est humiliée dans un plan terrifiant où il ne reste que les bruits de bouche d’un véritable ogre de conte.
Il y a aussi Paul, très bien interprété par Chalamet qui est un jeune homme en proie au doute et terrifié par son destin. Un être hanté par les images d’un futur trouble qui ne peut pas le mener sur une voie équilibrée. La peur d’une Guerre Sainte, d’une fin ensanglantée.

Et il y a Jessica, personnage moins ambivalent que dans le roman mais pourtant si touchant. Lors de la séquence de la boîte on quitte les cris de souffrance de Paul pour aussi comprendre ceux d’une mère qui ne peut pas agir. Même peur du destin et du futur.

Une nouvelle vision d’un monde fascinant est là, espérons que celle-ci pourra être terminée d’une belle façon car le principal problème du film est l’existence de la pièce manquante qu’est la future partie 2.
Dans tous les cas, malgré les défauts qui sont observables, Dune est une belle œuvre, pas un chef-d’œuvre, pas un grand film, mais un film prenant qui provoque le sourire et murit dans l’esprit !

 

Bande annonce


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Orel
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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