Date de sortie 06/03/2024 Au cinéma
Titre original Imaginary
Réalisé par Jeff Wadlow
Avec Betty Buckley , Matthew Sato , Veronica Falcón , Dane DiLiegro , DeWanda Wise , Suzette Lange , Aubree Majors , Brooklyn Majors , Isaiah Evans , Conner McCoy
Genre Horreur, Épouvante
Nationalité États-Unis
Synopsis
Lorsque Jessica retourne dans sa maison d’enfance avec sa famille, sa plus jeune belle-fille Alice développe un attachement étrange pour un ours en peluche qu’elle a trouvé dans le sous-sol et nommé Chauncey. Tout commence par des jeux innocents, mais le comportement d’Alice devient de plus en plus inquiétant. Jessica comprend alors que Chauncey est bien plus qu’un simple jouet…
On ne va pas se mentir, mais Jeff Wadlow est loin d’être un réalisateur exemplaire, seul bon film Kick-Ass 2 qui est en dessous du premier ce qui n’est pas étonnant. Le réalisateur est à l’origine du très mauvais Action ou vérité, et quelques autres longs-métrages vraiment très moyens. C’est cette année où il sort son dernier long-métrage Imaginary produit par Blumhouse, et comme on pouvait le craindre c’est loin d’être bon. Si le sujet reste intéressant, le film s’enfonce avant sa deuxième partie avec les pires clichés sans compter que le film abuse de jump-scare extrêmement ridicule. Jeff Wadlow sous la production Blum, n’a donc toujours rien compris au cinéma d’horreur, et ce que voulaient réellement les spectateurs et c’est bien dommage.
Jessica est en couple avec Max depuis peu, ce dernier a déjà deux filles Alice la plus jeune et Taylor une ado avec qui Jessica a beaucoup de mal à tisser des liens. Max et elle s’installe dans la maison d’enfance de Jessica, ou beaucoup de mauvais souvenirs sont à l’intérieur mais elle espère malgré tout retrouver des jours heureux au sein de cette maison. C’est dans le sous-sol de la maison qu’Alice découvre une petite porte, et derrière elle y trouve un petit ours en peluche qu’elle nomme Chauncey. Jessica retrouve ce qui était sa voisine dans le passé, elle s’appelle Gloria et elle sait très bien ce qu’à vécut Jessica étant jeune. Son père avait quitté la maison précipitement, puis ce dernier est enfermé en psychiatrie atteint d’un mal qui la fait devenir fou.
Alice quant à elle s’attache de plus en plus à Chauncey, et commence des jeux qui semblent innocents, mais ces jeux se transforment en des jeux dangereux ou la petite fille risque sa vie. Cet ami imaginaire a un lien avec le passé de Jessica, et elle va devoir une fois de plus affronter son passé et découvrir la vérité sur ce qui s’est réellement déroulé durant son enfance. Imaginary aurait pu être au moins correct, mais il ne l’est pas Jeff Wadlow n’est pas un bon cinéaste, en tout cas il ne comprend pas le cinéma d’horreur et s’entoure d’un producteur qui produit tout et n’importe quoi. La mise en scène reste tellement basique, ou dès le début du film Jeff Wadlow nous fout un jump-scare bien pourri. La réalisation se contente du strict minimum, sans chercher plus loin un film d’horreur sans ambition une fois de plus.
Jeff Wadlow est aussi mauvais à l’écriture, qu’à la réalisation mais heureusement il n’est pas le seul responsable du désastre Greg Erb et Jason Oremland l’accompagnent et ne révèlent à aucun moment le niveau. Le traumatisme de Jessica est rapidement abordé, ou ensuite le film nous conduit dans un endroit menaçant qui aurait pu être intéressant s’il avait été mieux développé. La première partie du film possédé des choses, qui aurait pu être prometteuse mais hélas plus le film avance plus le tout devient médiocre. Le concept n’était pas mauvais en soi, puisque aborder l’imaginaire des enfants était une bonne chose avec ce format horrifique au final le tout reste peu convaincant. Le film abuse de Jump-scare absolument inutile, il faudrait comprendre d’ailleurs à un moment que les jumps-scare ne font pas forcément un bon film d’horreur. DeWanda Wise peine à convaincre dans le rôle de Jessica, et manque de crédibilité. Tom Payne joue Max, le fiancé de Jessica. Pyper Braun joue Alice, la petite fille quant à Betty Buckley elle joue l’étrange voisine. Une fois de plus Imaginary est une fausse note, de chez Blumhouse qui ne se remet jamais en questions.
