Résumé du film
Nica, une jeune femme paraplégique depuis sa naissance, vit avec sa mère dans un grand manoir. Un jour, sa mère reçoit un étrange colis contenant une poupée brave gars. Quelques temps plus tard, Nica retrouve sa mère morte. Contrainte de passer le week end avec sa famille pour l’enterrement, elle ne sait pas que le coupable du meurtre est dans la maison.
Infos sur le film
Réalisé par Don Manccini
Avec Brad Dourif, Fiona Dourif, Danielle Bisutti
Genre : Épouvante, Horreur
Film Américain
Durée du film : 1h35 environ
Film interdit aux moins de 12 ans
Bonus du Blu-ray
Scènes coupées. 6minutes de scènes n’apportant pas grand-chose de plus mais toujours plaisant à voir.
Bêtisier. 1min d’un bêtisier absolument pas drôle, ni amusant et ne comportant aucune images de Chucky sauf de son doubleur, Brad Dourif. On s’attendait à mieux.
« Jouer à la poupée » : making of. Making of s’orientant du coté de la promotion du film avec cependant une dernière partie consacrée aux trucages.
« Poupée vivante » : 9min. Donner vie à Chucky. Making of très intéressant nous permettant de voir le travail colossal qu’à demandé l’animatronic, les marionnettistes maniant Chucky. De son moulage à la fabrication des vêtements faits mains au mécanisme permettant de rendre la poupée expressive. Vous pourrez par la même occasion revoir l’actrice Debbie Lee Carrington qui jouait le rôle de Chucky dans les plans vu de dessus avant de rendre la poupée encore plus réaliste.
« Poupée vaudou » : 7min. l’héritage de Chucky. L’histoire de la saga Chucky avec des interviews intéressantes sur les acteurs ayant participés au film et donnant leur opinion de l’impact qu’a eu cette saga dans le monde du cinéma d’horreur.
Storyboards comparés : 25min. 4 séquences montrées en version storyboards. Pour les passionnés.
Après un 5ème épisode très décevant, se tournant trop vers la parodie horrifique, il était temps pour Chucky de faire un retour aux sources et retrouver sa saveur d’antan. Ainsi, en 2013, la poupée fait son grand retour. Malheureusement sorti directement en dvd et bluray, le film est cependant remarquable d’un point de vu technique avec une mise en scène nous rappelant l’ambiance terrifiante des premiers films. Cette fois, notre intrigue se passera exclusivement dans une grande maison, ascenseur inclue. De quoi jouer une fois encore avec l’angoisse, la terreur, les jeux de lumières et d’ombres, les silhouettes et cette tension, omniprésente. Exit Andy, exit Tiffany et son fils Glen, Chucky joue de nouveau en solo, toujours aussi machiavélique, démoniaque et adepte du franc parlé. La poupée politiquement incorrecte fait son retour dans La malédiction de Chucky. Préparez-vous pour un huit clos en compagnie d’un tueur dont l’âme c’est logée dans le cœur d’une poupée.
Retour aux sources pour Chucky
Une fois encore, on sait pertinemment que la poupée est facilement maitrisable mais à chaque fois, le réalisateur trouve le moyen de coller des adversaires à sa taille : des enfants. Cette fois, il fait encore mieux en nous mettant comme personnage principale, une jeune paraplégique. Jeune femme envers qui on éprouvera de l’empathie du début jusqu’à la fin. Ce qu’elle a vécue par le passé, ce qu’elle vivra dans le présent. Une jeune femme à hauteur de la poupée. De quoi équilibrer les choses. Seulement Nica n’est pas du genre à se laisser faire. Digne successeur d’Andy, Chucky va en baver autant que la jeune femme. Notre intrigue se passe quatre ans après Le fils de Chucky.
Notre poupée préférée arrive mystérieusement chez une jeune paraplégique, Nica pierce, jeune femme paraplégique vivant avec sa mère, Sarah. Sarah ne sachant pas qui a envoyé cette poupée, Chucky termine encore…à la poubelle. La nuit même, Nica entends les cris de sa mère et lorsqu’elle la retrouve, sa mère git sur le sol, une paire de ciseaux logée dans le cœur, comme si elle ce l’était elle-même infligée. Le lendemain, Nica est terriblement abattus suite au décès de sa mère. Elle reçoit la visite de sa sœur, Barb, ainsi que son beau frère Ian, sa nièce Alice avec sa baby-sitter Alice, et le père Frank, tous présents pour épauler la jeune femme. En allant dans la salle de bain, Alice tombe nez à nez devant la poupée Chucky. Sous le charme, la petite fille l’emporte avec elle. Mais comment a-t-elle bien pu sortir de la poubelle et retourner dans la maison ? Pendant cette nuit, lentement mais surement, la poupée prend vie et décide de terroriser et décimer la famille endeuillée.
Un huit clos avec Chucky
La malédiction de Chucky n’est pas un remake, encore moins un reboot mais une suite s’installant dans la continuité du Fils de Chucky même si nous n’entendrons plus parler de sa femme Tiffany et de son fils Glen. Cette fois, notre intrigue ce passe dans une grande maison à l’apparence très gothique, où la nuit tombera très vite après avoir posé les bases. Dehors l’orage gronde, permettant de donner une ambiance de film d’épouvante. De quoi nous plonger tout de suite dans une ambiance bien différente de celle des autres films « hormis le premier Chucky ». Sans le savoir, la petite famille est en danger. Chucky a élu domicile dans cette maison. On comprendra très vite pourquoi en apprenant petit à petit qu’un lien semble lier la poupée et le personnage de Nica. A travers cette nuit, de la tension, la peur de l’inconnu, cette vue à la troisième personne comme pour nous montrer que quelqu’un de petite taille autre qu’Alice est dans la maison, la gestion de la lumière, la silhouette de la poupée et toujours cette interrogation : la poupée est-elle vivante ? Même si le film mettra du temps avant de vraiment démarrer on verra qu’au fur et à mesure, le climat se dégrade à partir du moment où la famille de Nica débarquera.
Tension entre Nica et sa sœur Bard, tension entre Bar et son mari Ian, tension entre Nica et la babysitter. Remarquez que la botoxée Bard est l’élément perturbateur de la famille. Une fois encore, il fallait bien un enfant dans le groupe. Enfant qui adoptera très vite la poupée Chucky toujours aussi manipulatrice mais toujours aussi vulgaire même si de ce coté là, il y aura un peu plus de réserve. On jouera donc avec les conversations secrètes entre Alice et sa poupée, Chucky cherchant à décimer furtivement les membres de la famille, Nica cherchant des informations sur cette poupée dont le colis dans lequel elle était provient d’un bureau de pièces à convictions. Il y a aussi cet homme visible sur de vieilles vidéos de famille. Qui est-il ? Tous ces petits éléments, ces interrogations permettant à notre film d’avoir un ton plus sérieux et bourré de rebondissements créant la stupéfaction du spectateur.
Un Chucky un peu plus bavard
Brad Dourif est de retour pour interpréter la voix de Chucky. Une fois encore on prend plaisir à voir la poupée en action. Nouveau look pour la poupée qui retrouve sa « beauté » d’antan avec de se retrouver complètement défiguré. L’animation de Chucky est tout simplement bluffante. De l’animatronic plus sophistiqué avec des mécanismes permettant à la poupée de paraitre encore plus réelle. Les expressions faciale, la gestuelle, les déplacements, on en prend plein la vue et même si l’équipe du film aura certaines fois besoin d’utiliser une doublure de petite taille pour la poupée afin de réussir à la faire se déplacer de manière plus crédible, même si le film bénéficiera de certains effets spéciaux, voir cette poupée prendre vie vous laissera bouche bée. Même si le film aura un ton bien plus sérieux que ces prédécesseurs, Chucky ne perd en rien de sa superbe, toujours la réplique pour vous faire rire, son rire sadique à souhait et son cri terrifiant. Une fois encore c’est l’humour noir qui prévaudra dans notre film. La poupée psychopathe est bel et bien de retour. Un film plus destiné aux fans de la première heure qu’aux autres. Nul besoin d’avoir vu les 5 premiers films pour regarder celui-ci. Tout est expliqué petit à petit.
Coté scénario, c’est de la simplicité avant tout. On veut surtout vous faire peur et vous servir des meurtres originaux et sanglants « bien qu’on est eu pire dans tous les autres films ». Un Chucky un peu plus soft donc et misant plus sur son ambiance que sur sa violence. Même du coté des dialogues, on s’apercevra que nous sommes face à un film bien plus décent que la grossièreté des autres films. On reprend ce qui faisait le charme du premier Chucky avec de belles références aux autres films et en filmant tout en suggestion histoire de miser sur la tension « et nous faire rire quelques fois » en ne se précipitant pas sur la chose que le spectateur attend : voir la poupée s’animer. Ainsi, voir la petite Alice dormir avec la poupée, faire des gros plans sur son visage tout en sachant qu’elle pourrait enfin prendre vie est amusant. On regrettera deux choses, Chucky est devenu encore pus bavard « dommage compte tenu des efforts sur le coté sérieux et l’ambiance terrifiante du film » et les meurtres sont moins impressionnants que par le passé. Le réalisateur aurait-il utilisé toutes ses cartes ?
Pour conclure
Au final, La malédiction de Chucky est un film divertissant au scénario simpliste mais à l’esthétisme et à l’ambiance exceptionnels. On est prit très vite dans cette histoire qui mets du temps à démarrer mais nous permet de prendre nos marques dans cette nouvelle aventure. Du coté des acteurs, ils font le minimum requis même si du coté de Fiona Dourif « oui c’est la fille de Brad Dourif » joue merveilleusement bien et se trouve encore plus attachante que l’avait été le personnage d’Andy. Les rebondissements permettront de renouveler la franchise, permettant du coup d’offrir au spectateur des nombreuses surprises. L’humour noir est toujours présent bien qu’un peu timide, les meurtres sont tantôt choquants « juste pour un », tantôt classiques, la musique dans le ton du film « au revoir la musique rock », on appréciera aussi le passé de notre personnage principal et la tension familiale régnant dans la maison, ainsi que le coté second degré laissant place à une ambiance plus sérieuse. Restera cette fin, plutôt ses 3 fins « oui, le scénariste ayant eu du mal à se décider, il préféra les ajouter de bout en bout » surprenantes et à l’idée aussi intéressante que celle des films Marvel ajoutant des scènes post générique.