Sortie 5 août 2011
Durée 1h 50min
Genre Action, Science fiction, Aventure
De Rupert Wyatt
Avec James Franco, Freida Pinto, John Lithgow, Brian Cox, Tom Felton, Andy Serkis, David Hewlett, Tyler Labine…
Nationalité américain
Musique Patrick Doyle
Voilà comment tout commence…
Synopsis
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Il y a presque dix ans, Rupert Wyatt relancer la franchise La planète des singes, ce qui n’était pas sans risque. Car en effet relancer, cette franchise à succès aurait pu être un échec mais ça ne l’est pas bien au contraire. Avec ce film Rupert Wyatt fait un prequel, il revient sur les origines ou comment les singes on prit le pouvoir sur le monde. Il s’agit d’un singe nommait César, car c’est lui qui a lancé la révolution ce qui a permis au singe de conquérir le monde. On comprend donc mieux, comment et pourquoi tout a commencé. Sortait en 1968 le cultissime La planète des singes de Franklin j. Schaffner, qui racontait l’histoire de trois astronautes s’écrasant avec leur vaisseau sur une planète dominée par des singes. À la fin du film, les héros découvraient avec horreur qu’il s’agit de leur planète la terre et que cette dernière a été dominé par des singes à l’intelligence supérieure. Puis il eut la série, mais aussi d’autres films. La planète des singes: les origines nous explique comment et pourquoi les singes dominent le monde, les deux volets qui suivront seront réalisé par Matt Reeves, ou la qualité est au rendez-vous également. Rupert Wyatt quant à lui est peu connu, puisque La planète des singes: les origines, n’est que son deuxième film, au total il n’a que quatre films à son actif dernier film en date le très bon et boudé Captive State. Un réalisateur qui a bien du mal à s’imposer, malgré le fait d’avoir relancé la franchise la planète des singes, film qui avait séduit beaucoup de monde. Un blockbuster divertissant, mais pas seulement car ce qu’il propose est vraiment intéressant. Rupert Wyatt relance la célèbre franchise avec brio.
Will Rodman travaille à dans un laboratoire de la compagnie Gen-Sys, avec son équipe ils effectuent leurs nombreuses expériences sur des primates et font sans cesse des progrès. Leur dernière découverte est prometteuse, sur la guérison de la maladie d’Alzheimer, ils inoculent leur phase de test sur des chimpanzés. Il s’agit d’un rétrovirus, nommait l’ALZ-112, mais comme tout virus ils n’ont pas le droit à l’erreur. Cette nouvelle découverte pourrait guérir, ou ralentir la maladie d’Alzheimer dont le père de Will est atteint. Lors d’un incident au laboratoire, des singes s’échappent après ça ils sont tués et plus tard un petit singe voit le jour. Will le nomme César et décide de l’adopter, et il le ramène chez lui et commence a l’élever et le singe montre très vite qu’il a de grandes capacités. La découverte de Will prometteuse, sur César pourra peut-être fonctionner sur le père de Will. Cette nouvelle découverte fonctionnera d’ailleurs sur le père de Will, son père va beaucoup mieux il retrouve peu à peu toutes ses capacités tandis que César ne cesse de progresser, plus que Will ne l’aurait pensé. Un incident chez Will avec César l’oblige à enfermer l’animal à la fourrière où y sont enfermés d’autres primates. Mais César ne cesse d’évolué, et compte bien s’échapper de là où il est prisonnier ce qui va l’emmener à mener une révolution, suivi par les autres singes. Ainsi une révolution débute, dont César ménera les siens pour conquérir le monde. Ce ne sont pas les singes, qui seront à l’origine de l’extinction de la race humaine mais l’humain lui-même. Ce qui a fait évoluer les singes, est un virus dangereux pour l’homme et ce virus va s’étendre rapidement dans le monde. Ainsi l’homme est responsable, de sa propre extinction. Rupert Wyatt surprend avec sa mise en scène, sans en faire des tonnes avec des scènes spectaculaires. On retiendra bien évidemment la scène finale, sur le Golden Gate qui reste la plus impressionnante du long-métrage.
L’homme se prenant pour un dieu, et perd le contrôle de ses propres expériences voilà de quoi le film traite. Mais le film aussi traite du mauvais traitement infligé aux animaux, et dans ce film particulièrement aux primates. Ces mauvais traitements sont d’ailleurs bien visibles, dans le laboratoire mais aussi dans cette sorte de fourrière avec ce personnage détestable qui les maltraite et prend plaisir à le faire. La révolution de César envers les humains, est une vengeance mais aussi un soulèvement pour dominer la race humaine pour tout ce qu’ils ont pu subir. Le scénario on le doit à Amanda Silver et Rick Jaffa, ce n’est pas seulement divertissant ou un blockbuster simpliste. Ce n’est pas aussi un reboot inutile, d’ailleurs il s’agit plus d’un prequel. Ce qui en fait un blockbuster vraiment intéressant, ce sont les thèmes qui y sont abordés intelligemment c’est d’ailleurs ce qui séduit dans ce long-métrage. On peut suivre aussi avec intérêt l’apprentissage de César par Will, notamment le langage. Son évolution dans notre monde, n’est qu’un prélude a ce qu’il adviendra pour nous.
Pour en revenir au virus, il est l’origine de notre extinction (même s’il reste des survivants) il est extrêmement virulent, et on voit a quel point il est redoutable à la fin du film. Un virus dangereux pour l’homme, mais ce qui amènera aux primates d’être dôté d’une grande intelligence et ainsi dominer le monde. James Franco joue le rôle de Will, le seul humain auquel César est attacher, il est comme un père qui est en partie à l’origine de son apprentissage. Freida Pinto joue Caroline, un vétérinaire dont Will tombera sous le charme, et qui soutiendra Will dans l’apprentissage de César. John Lithgow joue le père de Will, atteint de la maladie d’Alzheimer dont il sera un espoir de la guérison de cette maladie. Tom Felton joue Dodge le détestable personnage, a la fourrière. Andy Serkis interprète César, en motion-capture et c’est absolument bluffant, l’acteur ne cesse de surprendre dans ce domaine c’était le cas avec Le seigneur des anneaux, King-Kong ou encore Tintin. C’est d’ailleurs le personnage le mieux écrit, ou le traitement est vraiment intéressant, tandis que celui de James Franco et Freida Pinto ont un traitement peu développé. Rupert Wyatt exclut des suites, qui seront réalisées par Matt Reeves reste celui cependant qui a relancé la franchise. On est loin du recyclage auquel nous a habitués Hollywood, car la qualité est au rendez-vous, grâce à une réalisation grandiose, mais aussi à une écriture d’une grande maîtrise.
Bande annonce