Le Labyrinthe : La Terre brûlée de Wes Ball
Fiche Technique:
Réalisateur: Wes Ball
Casting: Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Ki Hong Lee, Thomas Brodie-Sangster, Rosa Salazar, Giancarlo Esposito, Aiden Gillen, Jacob Lofland, Lily Taylor Patricia Clarkson et Barry Pepper
Budget: 61 000 000$
Date de sortie cinéma: 7 octobre 2015
Genre: Aventure, Science-Fiction, Action
Nationalité: Américain
Durée: 2h13 min
Synopsis: Dans ce second volet de la saga épique LE LABYRINTHE, Thomas et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d’obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d’ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d’autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.
Le Labyrinthe: La Terre Brulée ou Maze Runner: The Scorch Trials est le second volet de la saga »Labyrinthe » débutée en 2014. Les deux longs-métrages Labyrinthe et bientôt le 3ème sont issus des romans de littérature jeunesse du même nom crée par James Dashner en 2012. Les deux films ont été réalisés par Wes Ball et il réalisera ce qui semble être la conclusion de la saga au cinéma prévue pour février 2018. Au niveau du casting on retrouve bien sûr une grande partie des acteurs et actrices du premier film: Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Ki Hong Lee et Thomas Brodie-Sangster. Au niveau des nouvelles têtes on retrouve: Aiden Gillen, que l’on connait pour son rôle de Peter Baelish dans la série à succès Game of Thrones, Giancarlo Esposito (Gus Fring dans Breaking Bad), Jacob Lofland que l’on connait surtout pour son rôle de Neckbone dans »Mud sur les rives du Mississippi ».
Le premier volet, sans être un chef d’œuvre était un teen movie des plus honnêtes. Le casting était bon voir très bon dans son ensemble (on pense surtout aux deux acteurs Dylan O’Brien et Kaya Scodelario), la direction artistique était vraiment plaisante à suivre, et vraiment bien faite, car au vu du faible budget du film, on aurait pu croire que les effets spéciaux soient de mauvaise facture. Heureusement ce n’est pas le cas. L’histoire était vraiment assez originale pour le coup, même si on n’échappe pas quelques petits clichés inhérents à ce genre de production. La fin du film, se concluait pas la sortie des jeunes du fameux labyrinthe après avoir était secouru par une sorte de commando militaire. En sortant du labyrinthe, nos protagonistes se rendent compte que la Terre n’est plus qu’un désert aride. Voilà dans quel contexte démarre ce second volet.
Tout d’abord, ce que l’on constate avec ce long-métrage, c’est qu’il possède une ambiance. On la constate dès le début du film, quand nos personnages se trouvent dans une sorte de forteresse. On voit tout de suite que quelque chose cloche dans cette fameuse forteresse, et quand Thomas et les autres sortent du bâtiment cette ambiance prend vraiment de l’ampleur. Les bâtiments qui sont détruits et ensevelis par le sable (on constate bien sûr que le film s’inspire grandement des films Mad Max pour créer ses décors). Les effets spéciaux m’ont vraiment bluffé, car le film n’a coûté que 61 millions de dollars. Ce qui est un petit budget dans le paysage des blockbusters actuels. Donc en ce qui concerne les décors en pure 3D, c’est une réussite. Au niveau du bestiaire qui se trouve dans le désert et les ruines, on sent l’inspiration du jeu vidéo de Naughty Dog: The Last of Us. La séquence où Thomas et Brenda traverse des sortes d’égouts, les zombies renvoient bien sûr au jeu vidéo éponyme.
En ce qui concerne le scénario, il se révèle assez intrigant du moins au début, car on a vraiment envie de voir ce que cache la forteresse dans laquelle se trouvent nos personnages. Les fameux antagonistes ont pour une fois de bonnes motivations, ce qui est intéressant c’est que leurs intentions sont totalement louables. Seul les moyens mise en œuvre sont pour le coup vraiment répréhensibles pour trouver un remède à l’infection . Quant aux motivations des protagonistes, elles sont-elles-aussi louables. Tous ces avis qui provoquent des divergences d’opinion dans une scène de fin qui sera lourde de conséquence pour le dernier volet de la saga.
Le casting est vraiment une des grosse force du long-métrage. Tout d’abord on retient Dylan O’Brien et Kaya Scodelario qui portent le film sur leurs épaules. Le reste des comédiens sont eux aussi très bons. On pense notamment à Aiden Guillen qui campe un personnage certes un peu cliché mais qui arrive suffisamment à faire vivre son personnage, Giancarlo Esposito et Rosa Salazar qui campent respectivement les personnages de Jorge et Brenda sont plutôt justes. Et bien sûr les acteurs du premier film sont eux aussi très bons: Ki Hong Lee et Thomas Brodie-Sangster (Minho et Newt). Le petit nouveau: Jacob Lofland (Aris) se débrouille plutôt bien, même si on ne voit plus beaucoup son personnage quand le film nous présente le monde dévasté.
Bien sûr un long-métrage n’est pas parfait et comporte des défauts, et notre film du jour n’échappe pas à la règle. L’un des défauts qui parasite le long-métrage, c’est son côté prévisible (défaut inhérent aux films adaptés de romans littératures jeunesse). Car si le début du film possède une véritable ambiance, son côté prévisible vient entacher le long-métrage. On sait dès le début que la société Wicked est malveillante à l’égard de nos protagonistes. Les retournements sont malheureusement assez faciles à deviner (notamment en fin de film). Les compositions de John Paesano sont malheureusement assez pauvres, aucun thème marquant à se mettre sous la dent. Ses musiques se contentent juste d’accompagner les scènes du film.
En ce qui concerne la réalisation on oscille entre le correct et le mauvais. Wes Ball se comporte en bon faiseur. Son film est dans l’ensemble plutôt bien filmé. Mais cela arrive d’avoir certaines séquences illisibles, comme la séquence où nos héros se font poursuivre par une horde d’infectés. Dans cette scène, la shaky cam est vraiment mal gérée, la caméra bouge dans tous les sens, cette technique est bien sûr utilisée pour donner du dynamisme à l’action. Mais dans ce cas-là, cela joue contre le film.
Résumé:
Pour conclure, je dirais que le Labyrinthe: La Terre Brulée de Wes Ball est une bonne suite qui doit notamment beaucoup à son casting, sa direction artistique, ses effets spéciaux, ainsi que la qualité d’écriture de certains personnages. Dommage que la réalisation, les compositions musicales et le côté prévisible du film font tâche dans le long-métrage.