Date de sortie 13/10/2004
Durée (02h26)
Titre original Man on Fire
Réalisé par Tony Scott
Avec Denzel Washington , Dakota Fanning , Radha Mitchell , Christopher Walken , Marc Anthony , Giancarlo Giannini , Mickey Rourke …
Genre Thriller
Nationalité États-Unis
Musique Harry Gregson-Williams
Denzel Washington casse des têtes
Synopsis
Le Mexique est en proie à une vague d’enlèvements sans précédent. Face au danger, certaines familles aisées engagent des gardes du corps pour assurer la protection rapprochée de leurs enfants.C’est dans ce contexte lourd de menaces que débarque à Mexico l’ancien agent de la CIA John Creasy. Appelé par son vieil ami Rayburn, ce dernier se voit proposer un job inattendu : bodyguard de la petite Pita Ramos, fille de l’industriel Samuel Ramos.La fillette, précoce, pleine de curiosité et de vitalité, insupporte John par ses questions personnelles. Pourtant, au fil des jours, Pita parvient à percer ses défenses. Après bien des années, celui-ci retrouve le goût de vivre. C’est alors que Pita est kidnappée. Bien que grièvement blessé, Creasy se lance à la poursuite des ravisseurs. Inflexible, il remonte la piste, se jurant de retrouver sa protégée.
S’il y a bien des films à retenir dans la carrière de Tony Scott, Man on Fire est l’un d’eux, c’est certes un remake, mais qui réussit ce qu’il entreprend. Tony Scott signe un thriller nerveux, mais aussi, il met en scène un personnage touchant. Dans le rôle principal, c’est Denzel Washington, le comédien fétiche du réalisateur vu dans : Unstoppable, Déjà Vu ou encore l’attaque du métro 123. Man on Fire se déroule entièrement au Mexique, et s’inspire des nombreux rapts qui ont lieu là-bas, en s’inspirant de ça Tony Scott y livre un très bon film d’action. Comme ses autres films, on reconnaît la patte du réalisateur, cette mise en scène nerveuse notamment dans les scènes d’actions où il maîtrise à sa façon. Pour Man on Fire, même si le réalisateur reste dans le film d’action, il prend le temps de filmer ses personnages. Denzel Washington tient le rôle d’un ancien agent de la CIA, qui se voit confier un nouveau job, celui de bodyguard pour la protection de la petite Pita Ramos fille de Samuel Ramos un homme riche qui travaille dans l’industrie. Mais un jour, la petite Pita est enlevée, et John ne reculera devant rien pour venger ceux qui ont enlever la petite. Avec Man on Fire autant vous dire, qu’on ne s’ennuie pas une seconde, car s’il y a de l’action, on porte beaucoup d’importance à ces personnages. Explosif, violent et percutant ou encore touchant Man on Fire a tout pour plaire.
John Creasy fut il y a quelque temps, un agent de la CIA et pour tenter de noyer ses souvenirs, il boit, il est devenu un alcoolique et n’est plus ce qui l’était. Mais son vieil ami Rayburn le contact, et lui propose un job celui de bodyguard pour protégé la petite Pita Ramos, la fille d’un riche industriel. Comme ce dernier n’a rien à perdre, il accepte, sachant que dans ce travail, il doit faire face à toute éventualité comme les nombreux rapts qui ont lieu au Mexique ou la plupart des otages kidnappées sont exécuté. Dans ces rapts qui ont lieu, seulement des familles riches sont visées puis ensuite, les criminels contacte la famille et demande une rançon. John sera logé chez la famille Ramos, et doit conduire la petite Pita à l’école tous les matins et venir la chercher, tandis que les parents de la petite s’absentent souvent pour affaires. La petite Pita curieuse tente d’en savoir plus sur John, mais ce dernier peu sociable refuse de communiquer. Mais au fil du temps, John commence à s’ouvrir et retrouve le goût de vivre grâce à cette petite fille qui lui redonne le sourire. Il l’entraîne pour sa compétition de natation, et l’aide également a réviser ses leçons une relation ou John est quasiment un père pour cette petite. Un jour, alors qu’il attend qu’elle sorte, de son cours de piano quelque chose se trame puis une attaque éclate visant John des flics sont impliqué dedans. La petite Pita sortie de son cours, se retrouve sous les tirs et tente de fuir. Gravement blessé John est étendu sur le sol, penché sur lui Pita en pleurs est enlevé par les ravisseurs, sans que John ne puisse agir. Plus tard, une forte somme d’argent est demandé à la famille Ramos, tandis que John se remet de ses blessures. Mais quand ce dernier est remis sur pied, il jure de retrouver les ravisseurs un par un et tous ceux impliqués et de les tuer. D’après les ravisseurs, ils ont tué la petite et sa détermination, pour les tuer est alors plus grande.
Man on Fire commence calmement en établissant les liens, entre John et Pita ses liens qui les font devenir des amis. Dans cette première partie pleine de tendresse, Tony Scott prend son temps pour nous montrer l’évolution de la relation. Car lui alcoolique et peu sociable, ne veut aucun lien qui le rapproche de Pita, il fait son job et c’est tout. Mais pourtant, John deviendra pour Pita, bien plus qu’un simple protecteur. Cette partie du film a plus d’importance qu’on ne le pense, car ce sont des moments touchants que livre Tony Scott, c’est le calme avant la tempête. Cet aspect touchant, qu’on pourrait presque qualifier de poétique parfois, est l’élément le plus important du long-métrage, car il en découlera un impact important pour la suite. Dans sa deuxième partie Man on Fire, est plus brutal voir très violent, John est enragé et il est déterminé. Durant cette quête, une enquête suit son cours concernant la mort de la petite Pita, concernant son rapt, on découvre ainsi que des personnes proches d’elle sont impliquées. Les scènes d’actions démontrent la maîtrise, dont fait preuve Tony Scott dans le genre. Il signe une réalisation captivante, qui nous tient en haleine.
Man on Fire est l’adaptation d’un roman de A. J Quinnell, la première adaptation cinématographique du roman est du cinéaste français Elie Chouraqui de 1987. C’est en 2004 que Tony Scott décide de faire son adaptation du roman, l’histoire est la même avec quelques variantes pour un aspect plus personnel. Au scénario du film de Tony Scott, il s’agit de Brian Helgeland, qui travaillera à nouveau plus tard avec Tony Scott pour l’attaque de métro 123. Brian Helgeland est un scénariste reconnu, on lui doit L.A. Confidential par exemple, mais il a aussi pas mal de réalisation comme chevalier ou encore Legend avec Tom Hardy. Comme la première version, Brian Helgeland s’intéresse surtout au traitement des personnages, ce qui rapproche John et la petite Pita, cette partie de l’écriture est parfaitement maîtrisé et elle est parfaitement retranscrite à l’écran. Brian Helgeland y décrit un homme aux blessures, du passé en tant qu’ancien agent de la CIA devenu alcoolique cette petite fille va le changer.
L’évolution du personnage est intéressante, et Brian Helgeland prend le temps de le développer. Puis quand cette dernière est kidnappé, et qu’il pense cette dernière décédée, il compte éliminer tout ceux impliqué en enquêtant lui-même et fournira dans le même temps des indices à une journaliste mexicaine. Les actions qu’il mène lui permettrons d’en finir avec cette violence, canalisé au fond de lui. Ce sont les liens humains qui sont importants, dans la première partie quant à sa deuxième partie le film y livre un homme qui n’a plus rien à perdre. Denzel Washington livre encore une performance incroyable, en interprétant John Creasy. La petite Dakota Fanning, qui a depuis bien grandi en était à ses débuts, elle est épatante et touchante. Mickey Rourke interprète l’avocat de la famille Ramos, qui est un magouilleur de première. Christopher Walken joue Rayburn, le vieil ami de John, qui lui propose le job de bodyguard. Il y a une très belle scène, dans l’une des dernières séquences du long-métrage. Au final tout se terminera, comme ça doit se terminer. Le film prouve ainsi jusqu’à la fin qu’il est loin d’être un simple film d’action.
Bande annonce