Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.
De: Xavier Dolan Avec: Antoine Olivier Pilon, Patrick Huart, Suzanne Clément, Anne Dorval Genre: Drame Durée: 2h18
De ce film en découle la consécration à Cannes pour un réalisateur de 25 ans à cette époque là, Xavier Dolan se voit obtenir le prix du jury au festival de Cannes, s’il avait obtenu la palme d’or le prix le plus important du festival il aurait été le plus jeune metteur en scène a obtenir ce prix mais il a déja obtenu le prix du Jury est c’est déjà quelque chose d’admirable pour son jeune âge, il a déjà réalisé 7 films et tous sont des films à observer, à en être attentif car se sont tous des films qui ont sa patte, sa vision du cinéma. Dans les interviews quand il parle, il dit il beigne dans le cinéma depuis petit, il est acteur depuis ses 4 ans et il vient d’un milieu social populaire, avec le langage de toute les familles, non soutenu, avec toute la vulgarité et les bons mots également, ils parlent de gens simples, avec une esthétique et une émotion unique car les personnages dont il parle sont des personnages qu’il aime. Il est sincère dans sa manière de filmer il veut faire des films avec des femmes fortes, des femmes magnifiques avec une âme, et une volonté, une force extraordinaire.
Pour moi voir ses films a été une vraie galère car mis à part son dernier film au casting bien français Juste la fin du monde, ses autres films québecquois il faut trouver à les voir de manière sous titrée pour pouvoir comprendre tout ce que le film a à nous montrer et ça ce ne fut pas le plus évident et c’est ce qui m’a longtemps mit réticent à le voir malgré la bande annonce qui m’avait directement happé. De son 1er film J’ai tué ma mère en passant par les amours imaginaires, des gens ordinaires, ou Tom à la ferme et Lawrence anyways et je m’étais donc emparé d’un des rares coffret que j’avais vu réunissant la totalité de ses films. J’ai été charmé, et ce film était un cri du coeur, la ou son prochain film allait parlé d’un homme qui garde ses émotions, ne savant plus dialoguer avec sa famille, Mommy lui montre tout son contraire c’est un jeune qui expluse ses émotions comme elles lui viennent, au moment ou elles lui viennent même si ça doit être dévastateur. Il aime mettre en avant ses femmes et je l’en remercie car à chaque fois Anne Dorval ou Suzanne Clément m’ont ébahis. Deux actrices juste vraies, sincères incarnant leurs personnages à la perfection et je regrette malgré le casting dingue qu’il ait pu avoir pour Juste la fin du monde que ses deux ci n’aient pas pu y participer, j’en suis au point de ne plus pouvoir me passer d’elles, c’est un énorme cri d’amour que je leur porte. Anne Dorval dans le film est la mère de notre personnage principal, et Suzanne Clément et l’amie, la voisine qui va prendre une part importante dans leur vie.
Le personnage principal qu’incarne Antoine Olivier Pilon n’est pas en reste non plus avec la folie du personnage, l’acteur ne tombe pas dans le ridicule et arrive à devenir très attachant voilà donc un réalisateur qui à chaque réalisation sait parfaitement diriger ses acteurs. Là encore et je le dis à chaque fois qu’un film ose le faire j’adore les films ou la musique prend le pas sur le film, des fois elle raconte les états d’âmes d’un personnage d’autre fois elle est juste la pour apporter une touche sympathique au film quoi qu’il arrive j’apprécie particulièrement ce procédé, et Xavier Dolan aime l’utiliser autant que moi car c’est l’une de ses petites touches maitresses qu’il maîtrise avec justesse à chacun de ses films et il arrive toujours à me bouleverser. Ici une scène en particulier m’a chamboulé celle ou la mère part dans ses rêves et imagine l’avenir. C’est à un moment déterminant du film et la scène n’en est que plus criante de vérités, belle, déchirante.
Un film qu’on ne peut que voir avec admiration, je ne peux cesser de me dire à chacune de ses scènes pxtain ce mec a 25 ans.. Je me reconnais en cet homme qui voue un amour sans fin au cinéma. En discours en recevant son prix il appelait les gens à changer le monde en vivant de leurs rêves, qu’à chacun de ses films il arrive à un moment déterminant de sa vie et que ses prix lui font comprendre qu’il faut faire des films qui nous ressemble avec toutes nos émotions et toute notre sensibilité et que c’est que comme ça qu’on peut donner tout de soi même. Il terminait en disant que toute sa vie il réaliserait et que ses films seraient aimés ou non mais il a terminé avec cette citation » Je préfère la folie des passions à la sagesse de l’indifférence « . Une chose est sure Xavier Dolan avec ses films ne me laissent jamais indifférent.
Je vous ai déja parlé dans critique de Juste la fin du monde que son futur film au casting américain était l »un de ceux que j’attendais le plus car Kit Harrington le géant Jon Snow de la série Game Of Thrones et Jessica Chastain vue dans Zero dark thirty ou dans Interstellar pour ne citez qu’eux et qui est mon actrice favorite (voir photo suivante).
Pour toutes les raisons que je vous ai indiqué vous devez vous lancé dans l’expérience qu’est le film de Xavier Dolan vous aurez pour sur une sensation certaine d’un cinéma rare, d’un cinéma de passionné voilà des films qui me donnent envie de croire à mon avenir futur dans ce milieu pour lequel je m’acharnerai indéfiniment. Une des critiques a résumé le film en citant « notre palme du coeur » c’est réellement ça, c’est un film rare, un des meilleurs pour moi comme le fut son suivant Juste la fin du monde voyez ses oeuvres.
Laissez vous la chance de découvrir ce film. Foncez.