Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l’attend – jusqu’au jour où il s’empare de l’épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l’épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…
Qu’on se le dise dès le départ je croyais énormément à ce roi Arthur quand il n’était qu’à l’état de projet, Guy Ritchie ayant su redonner un style et une patte aux aventures du délicieux Sherlock Holmes je me disais OUI VIVEMENT !. Il avait su instaurer sa vision du personnage et nous happer dans son univers et sa fougue, le duo complice de Robert Downey Jr ou de Jude Law faisaient beaucoup de cette réussite. La légende de Camelot, la table ronde, l’héroic fantasy, le monde médiéval est quelque chose que j’aime particulièrement alors aux moindres petits scoops je me régalais. Quand la bande annonce fut sortie, je n’étais absolument pas convaincu mais bon à prêt tout, la bande annonce ne fait pas un film, je voulais continuer à y croire. Puis sorti il y a peu la deuxième bande annonce, celle ci meilleure me redonnait à espérer mais qu’on se l’avoue aujourd’hui le film n’est clairement pas bon, il ne mérite cependant pas qu’on le démolisse car il y a tout de même de bonnes choses. On aurait pu avoir du très bon, et on a du passable.. Une saga devait être lancée avec ce film, 5 films devaient voir le jour, à mon avis vu le flop au box office il n’y en aura qu’un mais la promotion inexistante des mois passés faisait que cela serait évident que cela se passerait ainsi, ils ont amené le film à l’abattoir sans donner envie aux gens d’y venir c’est regrettable et ce ne sont pas les critiques qui vont aidées le public à se ruer devant bien au contraire.
Tout le départ, le générique je me suis dis voilà c’est du Guy Ritchie, ça c’est un compliment des réalisateurs qui ont une patte unique et qu’on reconnait entre mille, pas de doute dès les premières secondes il est au commande et il gère toujours aussi bien le montage de ses scènes qu’il veut les plus dynamiques possible, style qu’on retrouvait très bien dans les deux précédents Sherlock Holmes.
La musique survint et là, merveille, je suis aux anges je me dis Woouah j’en prends plein la gueule et j’adore le panache que donne cette musique et qui s’inscrit à merveille dans son découpage. L’univers sombre me plaisait, j’adore les univers sombres, ajuster à de beaux effets spéciaux et des décors impressionnants, mais aussi les costumes des personnages très imposants, massifs à ce niveau là je n’ai rien à en redire sur ce film là ou ça pêche, c’est sur son histoire.
Avec un film pareil, la bonne histoire est primordiale mais ici tout n’est qu’amené avec précipitation, tout doit aller vite, et justement tout va trop vite au point que j’ai fini par saturer cette vitesse mais qui aime qu’on pose les intrigues là ça va dans tous les sens mais le problème c’est que cela ne s’arrête jamais. L’enfance d’Arthur et tout son parcours jusqu’à l’âge adulte nous est raconté en deux minutes, ce qui fait qu’on a absolument aucune empathie pour le personnage et son parcours et qu’alors que l’histoire du roi Arthur regorge de belles histoires elles ne sont jamais amené le réalisateur préférant en faire un voyou des rues et s’éterniser par exemple avec des vikings qui n’apportent rien à l’histoire et ne fait que s’étirer. En roi Arthur Charlie Hurmann découvert dans la série Son of anarchy est charimatique et fait le job même si je n’en suis pas resté admiratif.. L’ennemi Jude Law (Young pope) lui aussi donne de sa personne mais je me suis régalé de sa présence à l’écran, pour la troupe de notre roi Arthur ses compagnons de route, ils sont tous inutiles puisqu’ont n’abordent jamais aucun aspects de leurs personnalités et qu’en fin de film on ne sait toujours pas pour la plupart d’entre eux retenir leur prénoms c’est pour dire.. C’est le cas également de la mage, les personnages patissent d’un scénario trop faible.. Ce qui fait que le film ne nous porte jamais malgré l’univers et la richesse visuelle qu’on a sous les yeux.
Pour ce qui est d’excalibur, j’ai adoré ce qui en a été fait dès le départ, la puissance de l’épée est réellement visible et nous met une claque puis il faut attendre vers la fin du film pour qu’elle soit pleinement exploité car les scènes d’actions trop brouillonnes ne nous permettent pas de savourer pleinement chaque situation. Quand celui ci accepte finalement son destin, les combats deviennent vraiment intéressant. Pour les scènes de flash Backs comme celle de départ avec la mort de sa mère j’ai adoré ses scènes surtout quand elle apparait la première fois, le silence pesant du film rend le tout cruel et son impact plus impressionant, mais le « diable »a une grande classe.
Pour conclure le brillant réalisateur de Arnaques crimes et botaniques ou de Snatch qui avait su redynamiser les histoires de Sherlock Holmes ou ayant réalisé Rock N Rolla se plante ici, son univers riche et sombre, ses costumes fabuleux, sa musique et son ambition n’ont pas pu rattraper un scénario bordélique qui ne met pas en valeur ce qui est la réelle histoire du roi Arthur et de ses chevaliers, à par ce qu’ Alexandre Astier a su en faire décidément le roi Arthur a toujours été saccagé au cinéma et c’est bien dommage car le potentiel était impressionnant mais quand on ne cherche qu’à nous complaire dans l’action sans s’intéresser à nos personnages évidement on ne peut que me déplaire. Cependant sa patte est bien là et si vous aimez les blockbusters actuels nul doute que celui ci vous satisfera, si je devais lui donner une note sur 20 je lui donnerai un 11, pour vous dire que c’est très moyen. Le film n’est malheureusement clairement pas à la hauteur de ce que j’aurai espéré, même si je m’y attendais.. Allez le voir !.