Room de Lenny Abrahamson avec : Brie Larson, Jacob Tremblay, Joan Allen, William H. Macy, Sean Bridgers, Amanda Brugel, Cas Anvar, Joe Pingue …

bien

Entre quatre murs

Synopsis

Joy (Ma) et son fils, Jack, vivent enfermés dans la « Room », le seul « monde réel » que l’enfant ait jamais connu. Ils y partagent un lit, des toilettes, une baignoire, la télévision et une cuisine rudimentaire. Dans cette pièce à la porte verrouillée, avec un velux comme seule fenêtre, Ma assure, autant qu’elle le peut, l’éducation et la sécurité de son fils. Ils sont approvisionnés régulièrement par « Vieux Nick », qui visite la chambre tandis que Jack dort caché dans une armoire. Alors que Jack vient de fêter ses 5 ans, Ma décide de lui expliquer qu’il existe un monde à l’extérieur de ces murs et comment elle est arrivée dans la pièce…

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Pour son cinquième film, Lenny Abrahamson signe un film dramatique poignant, avec en tête d’affiche Brie Larson, une des actrices les plus bankable de Hollywood. Elle a été récompensée par un Oscar pour son rôle dans Room (c’est compréhensible car elle livre une incroyable prestation). Le film raconte l’histoire de Joy, une mère de famille, et son fils Jack enfermés dans une remise de jardin. Joy a été kidnappée il y a sept ans par cet homme qu’elle nomme vieux Nick, car elle ne connaît pas son véritable nom. Il lui a fait cet enfant, mais pour elle ce n’est pas le père, elle tient a son fils plus qu’a autre chose. Agé de 5 ans, il n’a aucune connaissance du monde extérieur, il n’est jamais allé dehors depuis sa naissance et croit que la plupart des choses sont factices. Puis un jour Joy élabore un plan, pour qu’enfin son fils découvre le monde extérieur, et pour ça il doit se faire passer pour mort auprès du vieux Nick. Ce petit garçon va-t-il enfin connaître le monde tel qu’il est vraiment ?

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Il est difficile pour Joy d’expliquer à son fils, comment est le monde extérieur : il ne la croit pas et la traite de menteuse. Mais elle ne peut pas lui en vouloir, lui aussi est prisonnier ici et, ayant toujours vécu ici, il a un attachement particulier à cet endroit. Joy n’aspire qu’à le quitter, prisonnière depuis 17 ans, dans un endroit aussi restreint avec son fils. Cette remise transformée en chambre, dispose d’une baignoire et WC et de quoi pouvoir cuisiner. Elle fait dormir son fils dans le placard, quand le vieux Nick descend le soir pour assouvir ses besoins sexuels avec sa mère. Le vieux Nick est un homme répugnant, agressif, qui pense que Joy lui doit tout alors qu’elle ne lui doit rien : a-t-elle demandé à être kidnappée il y a sept ans ? Même si cet enfant est né plus d’un viol, que le désir d’avoir un enfant, elle l’aime et l’élève du mieux qu’elle peut et ce n’est pas tous les jours facile. Joy veut le meilleur pour lui, le faire sortir d’ici, c’est son plus grand souhait. Et le jour où elle trouve le plan, il fonctionne : son fils sort et sa mère est libérée peu de temps après. Au début il y a ce sentiment de liberté, surtout pour Joy, car Jack, lui, a vécu dans cette chambre depuis sa naissance. Malgré sa liberté, et l’arrestation du vieux Nick, Joy ne se sent pas mieux : quelque chose la ronge, sa mère ne la comprend pas, et elle va traverser une période où elle devra élever son fils d’une façon différente. Jack a du mal à se faire à sa nouvelle vie, et doit faire connaissance avec sa grand- mère, mais peu à peu il s’adapte et s’attache à sa grand -mère. Lenny Abrahamson livre une mise en scène poignante, et offre une certaine tension dans les scènes dans la chambre, quand le vieux Nick approche. Le réalisateur gère très bien sa réalisation, en faisant une très bonne transition entre la captivité et la liberté. Le recit se concentre d’ailleurs beaucoup sur l’après captivité ou comment recommencer a vivre après une telle expérience. Tandis que le fils, peu à peu, commence à s’habituer à sa nouvelle vie, sa mère s’éloigne. Une liberté peut-être trop brutale pour elle ? En tout cas Lenny Abrahamson aborde tout ça, très bien.

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Adapté de l’oeuvre de Donna Donoghue, le scénario également, le film doit donc rester fidèle. Un récit poignant, sur une mère prête à tout pour son fils, les personnages sont très bien écrits tout est très intéressant aux scènes de la chambre en captivité et même après quand ils sont libres. Au casting comme dit au début, Brie Larson qui livre une parfaite prestation, peut être même sa meilleure. Le jeune Jacob Tremblay livre une bluffante prestation et reste très convaincant, on pourra voir aussi Joan Allen. On regrette cependant de ne pas voir assez William.H.Macy qui joue le rôle du père de Joy et, dans une scène, à qui Joy reproche de ne pas oser regarder son petits fils. Room dispose d’un travail appliqué sur son ensemble, de même pour la musique de Stephen Rennicks, la photographie de Danny Cohen livre de très beaux plans. Room reste un très bon cru 2016, un drame mis en scène avec beaucoup de talents à découvrir, si ce n’est pas fait.

Relecture : David

Bande annonce


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Orel
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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