Paris, fin des années 30. Kate et Laura Barlow, deux jeunes mediums américaines, finissent leur tournée mondiale. Fasciné par leur don, un célèbre producteur de cinéma, André Korben, les engage pour tourner dans un film follement ambitieux. Prise dans le tourbillon du cinéma, des expérimentations et des sentiments, cette nouvelle famille ne voit pas ce que l’Europe s’apprête à vivre.
De: Rebecca Zlotowski Avec: Natalie Portman, Lily Rose Depp, Emmanuel Salinger, Louis Garrel, Pierre Salvadori.. Genre: Drame Durée: 1H48
Natalie portman est: Laura Barlow/ Lily Rose Depp est: Kate Barlow, celle aux dons exceptionnels.
Planétarium est un film qui me fascinait par son affiche que j’ai toujours trouvé sublime par sa bande annonce qui mêlait le monde du médium et le monde du cinéma. Un monde de faux semblants, d’ondes. Une bande annonce qui déjà à ce moment là et pour ce que je vous ai cité me donnait à espérer le meilleur. Ensuite nous avons le casting qui l’a aussi été très alléchant avec en tête Natalie Portman qui a vu sa carrière décollée grâce à monsieur Luc Besson et son Léon, en passant par Black Swann ou Star Wars auquel elle ne garde pas de bons souvenirs car il a failli détruire sa carrière et que l’on retrouvera prochainement de le rôle de Jackie Kennedy ou elle sera l’actrice principale et risque d’être une grosse attente, en tout cas elle a les épaules pour, c’est une immense actrice on ne peut que lui faire confiance. Ensuite nous avons Lily Rose Depp alors oui c’est la fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis, mais honnêtement je sais que ce n’est pas son premier film, mais bien le premier pour moi ou je l’a découvre. C’est Natalie Portman qui aurait insisté auprès de la réalisatrice pour laisser une chance à celle ci de jouer sa soeur, et aux vus des essais à finalement été comblée et à accepter. Il est vrai que pour des soeurs là il y a un air, un charme que l’on retrouve chez l’une comme chez l’autre. Si je connaissais le potentiel qu’à Natalie Portman de s’imposer à l’image, de nous subjuguer dans un regard, dans un sourire, l’on retrouve cette force commune en Lily Rose Depp et c’est pourquoi elle est la grosse surprise de ce film et qu’elle m’a charmée. J’aime trouver de nouveaux talents d’acteurs pour les suivre tout au cours de leurs filmographies et voir s’ils vont vers la facilité ou s’ils se forgent des carrières plus complexes, s’ils cherchent toujours à se dépasser à aller là ou on ne les attend pas. Lily Rose Depp est à partir d’aujourd’hui une actrice que je suivrai de très près, elle concourt pour les prochains césars dans la catégorie du meilleur espoir féminin et j’espère de tout coeur qu’elle l’obtiendra.
Il est vrai qu’en sortant du film on peut difficile de mettre des mots sur ce que je venais de voir pas que le film ne soit mauvais, loin de là j’ai passé un très bon moment, j’ai réalisé que je venais de voir un film unique mais autant j’étais très satisfait de certaines choses autant d’autres m’ont laissés sur ma fin, je vais donc tacher de vous en parler plus en détails. Pour vous inciter quoi qu’il arrive à découvrir ce film qui mérite qu’on s’y attarde.
Le film est une magnifique déclaration d’amour aux artistes et leurs égos, au cinéma, qui fait la part belle aux rêves, aux fantasmes, aux illusions confrontés à une réalité, elle bien macabre. Un film ou transite toujours une certaine gravité. Le film n’est jamais meilleur que quand il rassemble les deux soeurs dans une même scène et perd de cette élégance quand la réalisatrice les séparent à l’écran tant elles sont saisissantes. L’art du médium sera donc constamment mis en parallèle avec celui de l’artiste. Un grand sens pour le romanesque et le récit.On pourrait l’évoquer comme un conte tragique, c’est ce que je ressens. Avec Planétarium, la mort n’est jamais loin.
Emmanuel Salinger est saisissant en producteur de cinéma passionné qui va être en extase devant le don des soeurs et va vouloir après avoir vécut l’expérience du spiritualisme et ressentit en lui la présence d’un être proche qu’il a perdu, capturer de manière authentiques, des ombres, des traces de ses êtres venus d’ailleurs. Pour eux à l’écran une seule des soeurs captive l’écran, et ce n’est pas celle qui à le don de ramener les morts mais peu importe, c’est elle qu’ils veulent, l’art du cinéma n’est il pas de truquer ?. Sauf que André Korben le personnage que joue Emmanuel Salinger ne l’entend pas comme ça et veut comme je vous disais des images authentiques sans trucages, dépensant sans compter son argent pour un projet que peu à peu tous déclinent, le prenant pour un fou. Derrière la fiction, le personnage a réellement existé il détenait Pathé, il a enrichit le cinéma, c’est lui qui a amener le cinéma sonore. SPOILER: (Il a été déporté et est mort dans les camps de concentration. Ce contexte historique n’est qu’évoqué de temps à autre dans le film et on ne voit pas sa mort, elle est seulement évoqué en fin de film). Fin de spoiler. Je n’ai pas compris par contre les passages dit « sexuelles » qui n’apportent pas grand chose.
La photographie est sublime, le film a une ambition démesurée qui aurait mieux fait de faciliter son scénario car a vouloir trop mettre d’intrigues on en perd sa saveur. La simplicité qu’est ce duo, que sont ses deux soeurs fascinantes se suffisait à lui même pour porter toute l’attention de l’histoire dessus. Ma scène préférée restera cette scène d’insouciance ou il neige au dehors et ou retombant en enfance, les deux soeurs et le producteur chahutent dans la neige, boivent à gogo cette scène est magnifique et évidement Lily Rose Depp à chaque fois illumine ses scènes.
Rien que pour tout cela malgré des défauts évident l’hommage au cinéma, le casting démentiel, devrait vous inciter à voir ce film rare et qui fait du bien.