Ce fut une année difficile, pour tous et puis il y a eu la fermeture des cinémas. Après avoir ouvert à nouveau, il fallait attirer les foules et malgré la réouverture des salles des films furent encore repoussés. Alors que les cinémas repartaient en hausse, ces derniers furent fermés à nouveau, en cause un nouveau confinement. Les cinémas se relèveront-t-ils? L’inquiétude est en tout cas présente, la culture se meure et le gouvernement s’en fiche. Les quelques rédacteurs du site, ont quand même réussi a établi leur top personnel dans cette année cinématographique pauvre, et ce qu’on peut dire c’est que malgré tout il y a des oeuvres intéressantes.
TOP D’Orel
10.Soul de Pete Docter
Le film de la maturité pour Pixar, et sans doute l’un des plus beaux pour ma part.
09.Play de Anthony Marciano
La nostalgie est là! Et puis il y a cette cette fin, ou tu ne peux qu’être ému play traite du temps qui passe et le fait merveilleusement bien.
08.The Invisible man de Leigh Whannel
Une relecteure du mythe de l’homme invisible, avec une mise en scène impressionante et la scène d’ouverture est d’une maîtrise incroyable.
07.Jumbo de Zoé Wittock
Un des film Français, les plus surprenant cette année beau et parfois malasain.
06.Antebellum de Gerard Bush et Christopher Renz
Un film qui m’a surpris dans sa démarche, et dans son twist.
05.Color Out of Space de Richard Stanley
Malsain, dégueu Richard Stanley adapte l’oeuvre de Lovecraft, un film marquant et magnifique dans sa mise en scène.
04.La dernière vie de Simon de Léo Karmann
Ce film est comme un conte, c’est comme une poésie on ne peut qu’être impressionné.
03. Swallow de Carlo Mirabella-Davis
Un film ne met pas a l’aise de par son sujet, mais c’est terriblement saisissant.
02.Waves de Trey Edward Shults
Un film qui se divise en deux parties, la première sur UN jeune homme qui va commettre l’irréparable. Puis une deuxuième partie sur sa soeur, qui doit apprendre a vivre, dans l’ombre de son frère. Un film remarquable.
01.Wendy de Benh Zeitlin
Beau et touchant le film qui m’a le plus ému, une oeuvre dont je ne me lasserai jamais.
Mentions honnorables: Tenet, Mank, Vivarium, 1917, Uncut gems…
TOP DE LIAM
1)Adoration/Adieu les cons : Deux propositions d’auteurs francophones au style inimitable et qui parviennent à toucher en plein cœur avec une force visuelle désarmante.
2) 1917 : Loin de la simple esbroufe technique, le dernier film de Sam Mendes parvient à relier la survie de l’homme aux éléments tout en offrant une œuvre antibelliciste émotionnellement chargée.
3) Été 85 : François Ozon invoque le roman d’Aiden Chambers pour traiter du rapport à l’autre et du besoin de la création dans la chaleur d’une romance estivale qui nous laisse pantois.
4) Wendy : Sans doute le plus beau film sorti de l’univers de James Matthew Barrie. Foncez le voir à sa sortie pour avoir votre cœur en miettes.
5) Play : Ou comment faire croire à un film de potes rigolard alors qu’on est face à une œuvre amère sur le temps qui passe, les regrets amenés par les souvenirs et le besoin de devenir la personne que l’on souhaite.
6) Little Women : Greta Gerwig nous offre une œuvre qui nous laisse le cœur en chaleur et battant à 1000 à l’heure par sa valse des sentiments.
7) Tenet : Nolan use encore du temps pour mieux traiter d’un déterminisme narratif et relier le spectaculaire du blockbuster de l’année à l’intimité des confrontations de nos protagonistes.
8) The vast of night : La transfiguration d’un budget minuscule pour mieux traiter du pouvoir de la croyance par le biais du hors champ. Loin d’une simple référence à la Quatrième Dimension, l’arrivée d’un futur grand.
9) Drunk : L’alcool n’est qu’une excuse pour que le film suive des hommes en tel regret de leur jeunesse qu’ils en oublient de vivre. Mads Mikkelsen y est une nouvelle fois fabuleux.
10) Soul : On savait Pete Docter doué pour nous faire pleurer, il nous rappelle qu’il sait également nous faire passer par toutes les émotions avec une œuvre bien plus colorée qu’il n’y paraît et toujours impeccable techniquement.
11) La nuit des rois : Pas étonnant que la Côte d’Ivoire l’ait sélectionné comme représentant pour les Oscars vu comme ce film traite du pouvoir de la narration dans un milieu carcéral avec un casting qui bouffe tout simplement l’écran.
12) Emma : On aurait pu craindre le film guindé, Emma est tout bonnement le contraire. C’est aussi léger qu’une pâtisserie qu’on aimerait faire durer et visuellement aussi léché qu’un tableau de maître.
13) Uncut gems : Les frères Safdie nous rebalancent une claque avec l’aide d’un Adam Sandler tout bonnement impérial.
14) 1982 : Oualid Mouaness parle de l’invasion du Liban par le regard d’un enfant amoureux. Tout simplement touchant.
15) Jojo Rabbit : Taika Waititi évite de trop aller dans la farce facile pour mieux faire éclater notre cœur lors d’une séquence que personne ne saura oublier. Son meilleur film ?
16) Monos : On sort hypnotisé du film d’Alejandro Landes, au point d’en perdre nos mots.
17) The Lodge : Anxiogène à souhait, « The Lodge » nous étouffe lentement mais sûrement au point de nous laisser au sol par la douleur invoquée.
18) Dark Waters : Todd Haynes fait ressortir le meilleur de Mark Ruffalo dans une œuvre antispectaculaire mais dure.
19) Petit Vampire : Joann Sfar nous fait croire qu’on a de nouveau 10 ans dans un film survolté et visuellement inspiré.
20) Balle Perdue : Guillaume Pierret nous balance dans la tronche un film qui ne diminue jamais sa vitesse, le tout bien aidé par un Alban Lenoir parfait (comme toujours d’ailleurs).
21) Un pays qui se tient sage : On a beau avoir utilisé plusieurs fois l’expression « documentaire coup de poing », celle-ci sied à ce film qui permet de se réinterroger sur des images douloureuses déjà vues mais retrouvant du sens face à une violence exacerbée.
22) Calamity : une pépite d’animation aux plans perpétuellement jolis.
23) Josep : Quelle expérience douloureuse mais pourtant si essentielle que le film d’Aurel.
24) La forêt de mon père : Vero Cratzborn partage son premier film avec autant d’amour pour ses spectateurs que sa création.
25) L’homme invisible : Leigh Whannelle parvient à se réapproprier un mythe en l’inscrivant dans un contexte bien trop actuel de toxicité masculine et de manipulation pour le contrôle.
TOP DE NICOLAS
1 : Adoration
2 : Michel Ange
3 : Le cas Richard Jewell
4 : Adieu les Cons
5 : Énorme
6 : Adolescentes
7 : Madre
8 : The Vast of Night
9 : Soul
10 : Color out of Space
Mentions spéciales,Uncut gems, La dernière vie de Simon, Ema, Ressortie d’Akira, Gretel et Hansel, Director’s cut de Doctor Sleep.
TOP D’EMMANUEL
10ème : BATMAN UN DEUIL DANS LA FAMILLE, un bon rendu du destin de Jason Todd face au Joker mais dont les scènes alternatives provoquent le résumé un peu trop prononcé du scénario.
9ème : LUCKY STRIKE, polar classique et efficace dans la droite lignée du savoir-faire coréen.
8ème : LE CAS RICHARD JEWEL, un Clint Eastwood intéressant au scénario atypique sur l’attentat des jeux olympiques de 1996.
7ème : SONIC, comédie familiale très réussie dans l’univers du jeu vidéo Sonic avec un Jim Carrey exquis dans le rôle du Docteur Robotnik.
6ème : MULAN, disney live bien réalisé mais relativement classique et dépourvu de nombreux éléments qui font la qualité du dessin animé.
5ème : ADIEU LES CONS, Dupontel frappe une nouvelle fois très fort en appuyant sa vision de notre société anxiogène dans un film mêlant humour et dramaturgie.
4ème : THE GENTLEMEN, du Guy Ritchie pur jus brillamment réalisé avec de bons règlements de compte entre gangsters.
3ème : 1917, film de guerre au scénario banal néanmoins rendu impressionnant grâce aux superbes plans séquences réalisés par Sam Mendes.
2ème : EN AVANT, pixar touchant et superbement réalisé traitant de thèmes difficiles comme le deuil, la confiance en soi et la fraternité.
Movie of the Year : MORTAL KOMBAT LEGENDS SCORPION’S REVENGE, adaptation très réussie à une réalisation saisissante, des scènes d’action sanglantes et des personnages charismatiques rendant hommage au jeu vidéo.
Sans oublier le superbe Aline dans lequel Valérie Lemercier interprète Céline Dion de manière très touchante, désormais reporté à 2021 à cause de la situation sanitaire.
TOP DE LIONEL
1/ Adieu les Cons de Albert Dupontel : Le cinéma de Dupontel à toujours était à part dans l’industrie du cinéma français et déjà avec Au Revoir là-haut, il démontré la maîtrise de son art qu’il exerce depuis le début de sa carrière… Mais Adieu les Cons (difficile de faire plus évident) c’est un grand au-dessus de tout ce que le cinéaste à réaliser jusqu’à présent. Créatif, cynique et surtout incroyablement bouleversant au point de finir la séance avec une boule au ventre, les mains qui tremble et les yeux humide. Bravo Mr Dupontel !
2/ En Avant (Onward) de Dan Scanlon : Premier Pixar de l’année 2020 et probablement le moins attendu et malheureusement sortie à quelques semaines d’une crise sanitaire mondiale… En Avant n’en reste pas moins une excellente surprise. On à qu’une envie c’est de se jeté à l’aventure et d’aller jusqu’au bout du monde avec nos deux dans une quête qui peut paraître légère mais qui se révèle être profondément intime ou la magie et l’émerveillement se mêle vite à des sujets et des thématiques plus vaste qui chez Pixar est toujours traité avec soin et arrive à toucher en plein cœur les spectacles, petit et grand !
3/ Soul de Pete Docter & Kemp Powers : Avec ce film, Pixar à fait preuve d’une immense prise de risque, une prise de risque qui va peut-être en laisser certains sur le carreau, surtout nos petites têtes blondes, tant Soul explore en long et en large son thème principal… Celui de la vie. Soul nous invitent à croqué à la vie à pleine dents et nous mets en garde à ne pas courir après nos objectifs, à ne pas être obnubilé à faire de nos rêves des réalités si on laisse de côté les choses essentielles comme être à l’écoute et au contact de son prochain, des choses plus que nécessaire à rappeler aujourd’hui ou ne faisons l’exacte inverse !
4/ Vivarium de Lorcan Finnegan : Film hallucinogènes anxiogène voir suffoquant qui nous embarque tête la première dans son univers qui en rebutera plus mais qui me concernant, m’a clairement convaincu. Globalement une bonne surprise !
5/ 1917 de Sam Mendes : Bon je reconnais que sa présence dans un top des meilleurs films de 2020 paraît trop facile mais en même temps assez évident tant la réalisation de Mendes est ahurissante le tout magnifié par la photographie de Roger Deakins et la partition musicale de Thomas Newman !
6/ Jojo Rabbit de Taika Waititi : Sorte d’hommage plus qu’évident au Dictateur de Charlie Chaplin et les Monthy Python… Taika Waititi fait avec Jojo Rabbit sa déclaration d’amour au cinéma avec une œuvre à la fois burlesque qui n’hésite pas à viré vers la tragédie. Un film plein d’amour et qui nous invitent à la tolérance !
7/ Queen and Slim de Melina Matsoukas : Sortent de Bonnie and Clyde et Thelma et Louise à peine cacher… Queen and Slim reste un premier film percutant, juste, bien interprété et maîtriser… Très curieux de voir la suite de la carrière de cette réalisatrice
8/ La Famille Willoughby de Kris Pearn et Cory Evans : Un chouette conte délicieusement cynique et réjouissant avec des idées complètement farfelu et des personnages haut en couleur, une des rares production Netflix dont je conseillerais le visionnage !
9/ Mank de David Fincher : J’admets ne pas être un immense fan de Fincher bien que je lui reconnaisse son immense talent et sa fine plume… Mais avec Mank il m’a littéralement plongé au cœur de l’âge d’or d’Hollywood. Techniquement irréprochable, dialogues sublime et un Gary Oldman qui livre une prestation incroyable !
10/ Color out of Space de Richard Stanley : Un délire purement Lovecraftien aux effets visuels bluffant et à l’imagerie scyzophrénique sublime avec un Nicolas Cage qui semble définitivement plus à l’aise dans ce type de projet disons… Space
TOP DE VALENTIN
1/ Uncut Gems des frères Safdie
N’aimant pas spécialement Adam Sandler, ce Uncut Gems fut une excellente surprise, le casting est top (Sandler en tête), la mise en scène dynamique nous faire ressentir la folie du personnage principal. Comme quoi, Netflix peut produire des bons films quand ils veulent.
2/ Play d’Anthony Marciano
Les situations dans la vie que nous montres Play, nous l’avons tous vécus et Anthony Marciano l’a très compris. Les regrets, l’amour, la nostalgie tant de thématiques mainte et mainte fois traités au cinéma, mais qui ici fonctionne très bien. Alors oui Play ne réinvente la roue, mais se qu’il fait, il le fait très bien.
3/ Adieu les cons d’Albert Dupontel
4/ The Gentlemen de Guy Ritchie
5/ 1917 de Sam Mendes
6/ The Devil all the Time d’Antonio Campos
7/ Invisible Man de Leigh Whannell