Date de sortie 24 avril 2002 (1h 53min)
De David Fincher
Avec Jodie Foster, Kristen Stewart, Forest Whitaker, Jared Leto, Dwight Yoakam, Patrick Bauchau, Ann Magnuson …
Genre Thriller
Nationalité Américain
Musique Howard Shore
Des cambrioleurs chez Jodie Foster
Synopsis
Meg Altman, la trentaine, a très mal vécu la séparation avec son mari et angoisse à l’idée de devoir élever seule sa fille Sarah. Afin de commencer une nouvelle vie loin de ses craintes, Meg achète une immense et splendide maison située dans un quartier huppé à l’ouest de New York. Son ancien propriétaire y a fait construire au dernier étage une pièce de sûreté dans laquelle on peut se réfugier en cas de menace extérieure et rester enfermé de nombreux jours grâce aux provisions qu’elle contient.
Cependant, Meg n’aurait jamais pensé s’en servir dès le premier soir. En effet, trois cambrioleurs, Burnham, Raoul et Junior, ont pénétré dans la maison avec la ferme intention de dérober une somme de quatorze millions de dollars cachée par l’ancien maître des lieux. Tout porte à croire que ce butin est dissimulé dans la pièce de sûreté, là où se sont réfugiées Meg et Sarah.
Deux ans après Fight Club, David Fincher réalise Panic Room. Dix-huit ans après, le film fait le même effet, oppressant, et beaucoup de suspense et on a beau connaître le film, on a peur pour les protagonistes (Jodie Foster et sa fille). Sur un scénario simple au premier abord, le réalisateur est minutieux comme on le connaît, il se concentre sur l’aspect technique de son film. On remarquera tout ça, dès le début du film, et, pour cette raison que ça n’en fait pas un simple thriller comme on peut en voir, Fincher a son style bien à lui. Après le chef d’oeuvre qu’est Fight Club, le réalisateur livre un film moins complexe, où le réalisateur plonge le spectateur dans un suspense insoutenable ,car tout peut arriver. Ce film de David Fincher, n’est certes pas son meilleur, mais reste l’un de mes favoris, car que ce soit au niveau de la réalisation ou du scénario, il est plein de bonnes idées. Le film est également incroyable avec sa comédienne principale ,qu’est Jodie Foster, en mère de famille en plein divorce fait face à des cambrioleurs, dès la première nuit dans sa nouvelle maison. David Fincher étonne une fois de plus, car Panic Room reste l’un des meilleurs.
Meg Altman cherche une nouvelle maison, fraîchement divorcée avec un riche homme d’affaire. Elle visite avec sa fille ,une grande maison, en plein New-York, qui semble bien lui plaire. Elle fait une offre et décide de la prendre, la maison dispose d’une chambre de Panic, qui sert à se protéger d’individus en quête de cambriolage par exemple. La maison semble parfaite pour elle… Alors qu’elle et sa fille s’installent, dans leur nouvelle maison elle ne se doute pas que pour la première nuit ,elles vont vivre l’enfer. Alors que Meg a du mal à trouver le sommeil, elle aperçoit sur les écrans de contrôle de la chambre forte, que des individus ont pénétré par effraction dans sa maison. En panique, elle court dans la chambre de sa fille, pour la réveiller, et l’entraîne dans la chambre forte, qu’elle ferme rapidement au moment où les cambrioleurs rentrent la chambre de Meg. Les individus cherchent quelque chose de bien précis et ne sont pas décidés à partir sans. Junior semble être celui qui dirige les opérations ,pas très fûté, Raoul le plus psychopathe des trois ,et Burnham le plus intelligent , qui a les connaissances requises pour faire sortir Meg et sa fille de la chambre. Elles n’ont aucune possibilité de sortir de leur maison, car les cambrioleurs barrent la maison avec des clous, la séquestration commence alors et Meg ne veut pas céder. Une nuit d’enfer débute, où les trois cambrioleurs vont tout faire, pour les faire sortir, de la chambre de panique, essayant même d’introduire du gaz pour les asphixier. On retiendra l’aspect technique dans ce film tout d’abord, comme ce plan-séquence stupéfiant ,au moment où les cambrioleurs s’introduisent dans la maison, une mise en scène qui s’immisce dans les moindres recoins de la maison. On ressent les moindres vibrations des outils qu’utilisent les criminels pour s’introduire. David Fincher met en scène une femme surprenante pour protéger avant tout sa fille malade ,celle-ci étant diabétique insulino-dépendante ayant besoin d’une injection de temps en temps. David Fincher livre un huis-clos surprenant, car tout y est, pour tenir le spectateur en haleine. L’ambiance qu’instaure le réalisateur, est unique en son genre .Il introduit dans son film des effets avec sa caméra dont il a le secret. Les fans du réalisateur sauront que ce dernier, avant d’être réalisateur, était directeur de la photographie ,et cette expérience se ressent sur chacun de ses films, et particulièrement sur ce dernier. Ce qui est intéressant dans cette réalisation , c’est son générique de début, car on sait que le film est un huis-clos, le générique nous présente New-York sous tous ses angles, sachant que dans cette ville gigantesque une mère et sa fille seront recluses dans une chambre de panic, et donc dans une vaste ville ,on peut-être prisonnier. Les noms des participants du film, flottent dans l’air, ou sont inscrit sur les fondations de la ville, ce qui rend un bel effet. Panic Room est surprenant, sur de nombreux points et Fincher maîtrise son film comme à son habitude.
Le scénario du film est de David Koepp, et ce n’est pas n’importe qui, si vous le connaissez. Ce dernier a signé les scénarios chez Spielberg pour Indiana Jones, Jurassic Park ou encore ses propres réalisations comme Prenium Rush. Le scénariste livre en général une écriture, qui prouve sa grande maîtrise dans le domaine. Ici, il écrit le film de David Fincher, on sent que dans son écriture il sait ce que veut le réalisateur. Il s’intéresse énormément sur ce que veulent les cambrioleurs, et leur détermination est très bien retranscrite. Pour l’écriture des personnages, David Koepp se focalise beaucoup sur la mère ,personnage principal du film, une femme blessée, en plein divorce ,qui prend un nouveau départ avec sa fille Sarah.Elle sera vite confrontée à ses individus dangereux ,dès la première nuit dans sa nouvelle maison. Ainsi on y découvre une femme, prête à tout, ce qui lui permettra d’avancer après son divorce sans doute, les épreuves qu’elle traverse avec les criminels la rendent plus forte. Pour les criminels, ils sont très bien écrits également, nous avons Junior celui qui dirige les opérations: il est bête et qui a l’intention de trahir ses partenaires, en ne leur révélant pas la véritable somme cachée. dans la maison. Le personnage de Burnham est aussi très bien développé il s’agit, d’un des trois cambrioleurs qui a bon fond. On apprend durant le film que ce dernier a des enfants, et que ce cambriolage pourra subvenir à leurs besoins. L’autre criminel « Raoul » reste l’un des plus imprévisibles des trois, légèrement psychopathe.Couvert d’une cagoule ,on ne découvrira son visage qu’à la fin du long métrage. Un personnage inquiétant, capable de tout. David Koepp excelle autant dans le récit, que dans le développement des personnages. Au casting du film, on retrouve Jodie Foster, Kristen Stewart dans son tout premier rôle. Dans les rôles des trois criminels Jared Leto, Forest Whitaker et Dwight Yoakam, des prestations bluffantes. Le compositeur Howard Shore, signe des partitions exceptionnelles, des notes inquiétantes qui font bien ressentir la tension du film. David Fincher livre un long-métrage, plein de bonnes idées et brille aussi d’un fantastique casting .Un film grandiose, où le réalisateur démontre sa maîtrise dans la technique, mais aussi sa mise en scène dantesque.
Bande annonce