Après-Séance: Underworld 5 – Blood Wars d’Anna Foerster
Fiche Technique:
Réalisatrice: Anna Foerster
Casting: Kate Beckinsale, Theo James, Tobias Menzies, Lara Pulver, Charles Dance, Daisy Head, Bradley James et James Faulkner
Budget: 35 000 000$
Date de sortie cinéma: 15 février 2017
Genre: Action, Fantastique, Epouvante-horreur
Nationalité: Américain
Durée: 1h31 min
Synopsis: Underworld: Blood Wars suit la chasseuse de lycans Selene face aux agressions brutales des clans lycans et vampires qui l’ont trahie. Avec ses seuls alliés, David et son père Thomas, elle doit mettre fin à la guerre sempiternelle entre les deux clans, même si cela implique pour elle de faire le sacrifice ultime.
Trois ans après le quatrième et très mauvais volet, ce cinquième opus débarque sur nos écrans. Le long-métrage est cette fois réalisé par Anna Foerster qui a réalisé des épisodes de la série Esprits Criminels, Unforgettable, American Wives et Madam Secretary. La réalisatrice a notamment opéré en tant que directrice de la photographie sur plusieurs films de Roland Emmerich: White House Down, Anonymous, 10 000 et le jour d’après. La somptueuse Kate Beckinsale fait bien évidemment son retour dans le rôle de Selene et heureusement que l’actrice britannique est toujours présente, car c’est bien la seule chose qui fait que la saga continue. Des petits nouveaux font leur apparition, comme Theo James que l’on a notamment vu dans la saga Divergente, Tobias Menzies aperçu dans Game of Thrones pour son rôle d’Edmur Tully, Lara Pulver que l’on a croisé dans les séries True Blood et Sherlock et l’acteur Bradley James qui a fait ses armes avec la série Merlin dans le rôle du roi Arthur.
Alors que vaut ce Underworld 5: Blood Wars ? est-il pire ou meilleur que le 4ème opus ? Réponse dans cette critique.
Ayant grandement apprécié les deux premiers longs-métrages réalisés par Len Wiseman et après avoir été grandement déçu du troisième et quatrième volet, je n’attendais rien de ce cinquième film qui sonne comme un veine tentative de relancer la saga. Le choix d’Anna Foester pour mettre en scène le film est à la fois un pari risqué et à la fois un choix que l’on voit de plus en plus au cinéma. Car Hollywood a de plus en plus tendance à aller piocher vers les séries pour réaliser ce genre de séries B.
Ainsi la réalisatrice mise avant tout sur ses scènes d’action qui sont beaucoup moins cheap que dans les deux précédents épisodes de la saga. Ces dites scènes de combat nous rappelle les scènes des deux premiers films qui étaient vraiment brutales, gores et pour le coup vraiment très plaisantes à suivre. Ces scènes sont donc agréables à suivre car elles ne sont pas avares en ce qui concerne l’hémoglobine, les égorgements de loups garous, ainsi que sur le démembrement d’organes internes. Après ces fameuses scènes de baston sont loin de rivaliser en matière de violence et d’hémoglobine avec les pointures actuelles dans ce genre comme les deux films de The Raid de Gareth Evans et le John Wick de David Leitch et Chad Stahelski.
Au niveau de la photographie, la réalisatrice revient aux fondamentaux de la saga. Fini les parkings de villes d’Europe de l’Est, Selene retrouve le chemin des manoirs et châteaux avec ces moulures et ces vitraux, tandis que le tout se mélange dans une joyeuse kitscherie avec Game of Thrones, lorsque que notre héroïne se trouve dans un fort plein de vampires plutôt sexy pour le coup. Le résultat est en demi-teinte car les amateurs de séries B y trouveront une sorte de premier degré bienvenu et au parfum de série B réjouissant, tandis que les autres trouveront l’enrobage douteux.
En ce qui concerne les personnages, c’est mi-figue mi-raisins. Le personnage de Selene est toujours aussi badass et en impose grâce à la prestence de l’actrice Kate Beckinsale. Theo James campe ici le personnage de David, le fils du vampire Thomas joué par Charles Dance (Twin Lannister dans Game of Thrones). Son personnage est plutôt cool, car les scènes d’action le mettent vraiment en valeur et la fameuse révélation sur son personnage lui donne une certaine importance. Le personnage campé par Lara Pulver qui se nomme Semira est quant à elle à l’image du film. Son personnage sonne vraiment Kitsch mais l’actrice livre une performance convenable, la sensualité dont fait preuve l’actrice est vraiment bien venue, car depuis Twilight nous n’avions plus vu la puissance sexuelle qu’exerce ces créatures maudites. Et enfin le personnage de Marius qui est le nouveau leader du clan de Lycans est quant vraiment oubliable, c’est clairement le personnage qui bénéficie le moins de développement et de scènes vraiment marquantes.
La scène de fin du film appelle clairement à une suite mais aux vues de la bancalité dont fait preuve le film, c’est peu probable qu’elle voit le jour. Wait and See comme on dit.
En conclusion, je dirais qu’Underworld Blood Wars est vraiment à conseiller pour les fans hardcore de la franchise et les amateurs de séries B. Seul le charisme de Kate Beckinsale est intacte.