La folle journée d’Eddie Mannix va nous entraîner dans les coulisses d’un grand studio Hollywoodien. Une époque où la machine à rêves turbinait sans relâche pour régaler indifféremment ses spectateurs de péplums, de comédies musicales, d’adaptations de pièces de théâtre raffinées, de westerns ou encore de ballets nautiques en tous genres. Eddie Mannix est fixer chez Capitole, un des plus célèbres Studios de cinéma américain de l’époque. Il y est chargé de régler tous les problèmes inhérents à chacun de leurs films. Un travail qui ne connaît ni les horaires, ni la routine. En une seule journée il va devoir gérer aussi bien les susceptibilités des différentes communautés religieuses, pour pouvoir valider leur adaptation de la Bible en Technicolor, que celles du très précieux réalisateur vedette Laurence Laurentz qui n’apprécie que modérément qu’on lui ait attribué le jeune espoir du western comme tête d’affiche de son prochain drame psychologique.Il règle à la chaîne le pétrin dans lequel les artistes du studio ont l’art et la manière de se précipiter tous seuls. En plus de sortir une starlette des griffes de la police, ou de sauver la réputation et la carrière de DeeAnna Moran la reine du ballet nautique, Eddie Mannix va devoir élucider les agissements louches du virtuose de claquettes, Burt Gurney. Cerise sur le gâteau, il a maille à partir avec un obscur groupuscule d’activistes politique qui, en plein tournage de la fameuse superproduction biblique AVE CÉSAR lui réclame une rançon pour l’enlèvement de la plus grosse star du Studio, Baird Whitlok. Le tout en essayant de juguler les ardeurs journalistiques des deux jumelles et chroniqueuses ennemies, Thora et Thessaly Thacker. La journée promet d’être mouvementée.
Je vais tout de suite vous le dire je ne vais pas être tendre avec ce film qui est écrit et réalisé par d’habitude de très bons gars à l’origine de The big Lebowsky, True Grit ou la série Fargo. C’est à ne pas comprendre ce qui a bien pu arriver. Je me faisais une joie de voir ce film qui au vue de sa bande annonce, se montrait décallé et me rappelait l’univers de Wes Anderson et son The Grand Budapest Hotel c’est cette enquête policière délirante que me montrer le film et que je n’ai jamais vu, alors je ne peux pas être objectif à 100 % car je suis parti 20 minutes avant la fin du film. J’avais convaincu un ami de le voir avec moi, qui sentait le naufrage arrivé et que j’aurai dû écouter. J’y serai allé seul je l’aurai terminé non sans supplice mais là au vu de la promesse d’un bon divertissement que je lui avais fait je ne pouvais continuer à voir un film ou il ne se passe en réalité rien, là ou on en aurait attendu évidement tout le contraire.
Alors évidement j’ai bien compris ce à quoi faisait référence AVE CESAR l’hommage à Hollywood, ou l’argent coule à flots entres grosses productions. Peplums, westerns ou comédies musicales..la crise du début des années 1950 à Hollywood née de la concurrence de la télévision ou il est prédit la fin du cinéma aux vues des chutes de fréquentations et du coup les dirigeants se charge de gros films et ne prennent que peu de risques et encadre leurs acteurs même au niveau personnel voulant à tout prix les contrôler, rien ne doit les mettre dans l’embarras. Un film parlant de cinéma ne pouvait que me séduire j’adore ceux qui le font et j’espère pouvoir y entreprendre un film hommage à mon image un jour également.
Là avec ce film l’hommage ne passe pas car ce film se regarde le nombril, en disant regarde toutes les intrigues que je te mets, regarde je peux parler de tout ça dans mon film et y évoquer les grands de l’époques et j’y ai évidement vu les références mais je me suis mit à la place d’un public lambda, tous ses noms évoqués sans cesse sans vraiment de sens et dont on revient jamais par la suite ne sert à rien, et à moins d’être un public américain, peu de personnes connaîtront les noms évoqués. On passe sur des plateaux de tournages on nous montre la fabrication des films, les tournages, les acteurs y étant expressifs a souhait pour mettre en avant le côté parodique et leur manque de talent au final mais merde ça suffit pas, il ne se passe rien, c’est du blabla rien de plus. Ca part dans tous les sens alors qu’on aurait apprécié de suivre un fil narratif ou ses éléments seraient évoqués mais là il n’y a aucun film, c’est totalement décousu, incontrôlable et pour le spectateur pour le coup: brouillon.
Pour les acteurs Josh Brolin fait un travail remarquable, il est celui qui doit tout gérer, tous les soucis et les régler coûte que coûte c’est son job et évidement les horaires sont démentiels et pas du tout fixe. Il est sans cesse en course. Il a déja joué pour eux dans No country for old men film qui lui vallu de revenir dans la lumière et de continuer habilement la carrière qu’il a aujourd’hui. C’est lui que l’on suit du début à la fin et il est juste super, remarquable acteur il faut le souligner. Georges Clooney revient pour la 3eme fois à leurs côtés après Burner After Reading et Incroyable cruauté deux délires à suivre, l’envie de refaire un film avec eux se savait depuis plusieurs années c’est maintenant le cas, il aura malheureusement mal choisi son film. Scarlett Johansson n’y fait que de très brèves apparitions histoire de dire et aurait mérité bien mieux au vu de son personnage et de son talent. De toute manière tous les acteurs du film y sont très bons et c’est ce qui amènera les gens à voir ce film mais le casting prouve une nouvelle fois qu’il ne fait pas tout. *
L’intrigue policière au coeur de la bande annonce n’existe pas, elle n’existait pas tout le temps ou je suis resté en salle pour ce que je peux en dire. Au final, passé les quinze premières minutes à espérer un miracle, une heure et demi d’ennui profond – sans même un sourire – pour le pauvre spectateur berné par une affiche mensongère et par le riche passé des Frères Coen. Et, dernier clou pour clore ce cercueil bien capitonné, rien d’un amour réel pour le cinéma hollywoodien de l’époque qui est certes formidablement retranscrit mais l’amour du cinéma The Artist savait nous le montrer mille fois mieux. Je le conseille aux insomniaques : juste soporifique .. Ajoutez à cela que tous les acteurs présents sur l’affiche ne font office que de placement de produit. Que dire de plus..
Je n’ai pas non plus apprécié le film !
Mais force est de constater que tu n’as pas compris l’essence du film…
Critique bancale et évitons les paraphrases…
De plus les frères Coen n’ont aucunement réalisé la série Fargo mais le film Fargo…
Belle soirée à toi !