Date de sortie : 6 mars 2019 (2h 04min)
Réalisateur : Anna Boden et Ryan Fleck
Acteurs principaux : Brie Larson, Samuel Jackson, Jude Law, Ben Mendelsohn
Genre : Super-héros, fantastique
Nationalité : Américain
Compositeur : Pinar Toprak
Personnage à l’identité tumultueuse issu de la compagnie éponyme, Captain Marvel a été le nom de plusieurs personnages dans les comics et c’est l’histoire de Carol Danvers, interprétée par Brie Larson (Scott Pilgrim, Le Château de Verre, Kong Skull Island), que les réalisateurs ont choisi de raconter. Le film commence d’emblée avec une héroïne possédant déjà ses pouvoirs, son background étant dévoilé bien plus tard à l’aide d’un flashback. On trouve Nick Fury toujours joué par Samuel Jackson (Kong Skull Island, Les Indestructibles 2, Glass), le commandant de la Starforce sous les traits de Jude Law (Spy, Le Roi Arthur La Légende d’Excalibur, Les Animaux Fantastiques 2) ainsi qu’à la tête de la race des Skrulls, le dangereux Talos interprété par Ben Mendelsohn (Rogue One, Ready Player One, Robin des Bois). Le premier écueil du film est sa concentration sur la guerre entre les Krees et les Skrulls, ces derniers ayant un design à peine meilleur que celui de Piccolo dans Dragon Ball Evolution, avec une écriture banale et des personnages manquant fortement d’originalité et de charisme.
Si l’affiche du film claque plutôt pas mal, Brie Larson manque de dynamisme et n’a pas une personnalité assez forte pour rendre son personnage suffisamment intéressant, là où Gal Gadot est clairement à la hauteur côté DC malgré un film Wonder Woman relativement mainstream. Le scénario de Captain Marvel manque d’intérêt et son univers ressemble à une imitation au rabais de classiques comme Star Wars, ou Mass Effect côté jeux vidéo. La technique n’a rien d’exceptionnel et l’humour laisse vraiment à désirer, mention spéciale au chat qui se balade façon vidéo YouTube random pour tout à coup dévorer ce qu’il y a en face en faisant sortir des tentacules de sa tête. Et ce n’est pas le fort sympathique hommage à Stan Lee dans le générique du film qui va le sauver de la médiocrité…