Date de sortie 2 août 2000 (1h 48min)
De Gregory Hoblit
Avec Dennis Quaid, Shawn Doyle, Jim Caviezel, Andre Braugher, Noah Emmerich, Elizabeth Mitchell, Michael Cera…
Genres Fantastique, Thriller, Drame
Nationalité Américain
Musique Michael Kamen

 

Survivre grâce au passé

Synopsis

John Sullivan, inspecteur de police, est toujours hanté par la mort de son père, survenue lors d’un spectaculaire incendie en 1969. Par une nuit illuminée d’aurore boréale et d’éclairs magnétiques, John met en marche une ancienne radio et croit entendre la voix d’un homme. Bouleversé, il reconnaît son père. Par-delà la mort et le temps, les deux hommes se parlent. Mais tout miracle a un prix et l’enchaînement des évènements va s’en trouver modifié. Face à l’étrange vague de meurtres qui se déclenche, père et fils vont se battre, chacun dans sa dimension.

Il y a des films, qu’on a vus il y a si longtemps mais on ne les oublie pas et Fréquence Interdite fait partie de ceux-là. Bien évidemment ce n’est pas parfait, mais il laisse de bons souvenirs. Le film a déjà dix-neuf ans, mais vieilli plutôt bien et le blu-ray, à améliorer l’image et le son ce qui est très appréciable. Réalisé en 2000, Fréquence Interdite est un film de Gregory Hoblit, un réalisateur sous-estimé pour un film qui l’est tout autant. Le film lorgne entre fantastique et thriller, ou un homme entre en contact avec son père dans le passé avec une CIBI un phénomène dû à une aurore boréale. Une occasion pour cet homme de pouvoir changé le passé, mais le faire peut avoir de graves conséquences. Le duo Jim Caviezel et Dennis Quaid fonctionnent à merveille, un film peu connu et c’est dommage car le traitement est très intéressant sur beaucoup d’éléments, comme le temps qui passe, mais aussi la relation père-fils plutôt touchante. Gregory Hoblit signe peut-être son film le plus méconnu, car certains qu’il a réalisés sont plus connu comme la faille, Intraçable ou Peur Primale. Fréquence Interdite, reste une oeuvre qui n’évite pas certaines erreurs, mais l’ensemble est plus que satisfaisant.

En 1969 John Sullivan a perdu son père alors qu’il n’était qu’un enfant, ce dernier était pompier décédé dans un incendie lors d’un sauvetage. Très proche de son père, John ne s’est jamais remis de cette perte, si bien que sa petite amie le quitte, car il se renferme sur lui-même. Son meilleur ami et voisin, à un fils qui trouve dans les affaires de John une CIBI, qui appartenait à son père et elle fonctionne encore. Plus tard le soir il entre en contact avec un homme, qui s’appelle Frank Sullivan le même nom que le père de John. L’un comme l’autre ils pensent qu’il s’agit d’une mauvaise blague, mais pourtant il s’agit bien de son père. Un phénomène qui n’est autre qu’une aurore boréale, qui agit sur les fréquences de la CIBI, et qui permet à John de communiquer avec son père et son père avec son fils du futur. Un tas de souvenirs remontent, pour John et passe des heures à discuter avec son père. Mais la mort de son père est proche, et il doit tout faire pour que ce dernier évite la mort. Quand on modifie le passé il y a toujours des conséquences, et changé les éléments vont perturber certains évènements. En 1969, un tueur en série terrorisé la ville, un homme qu’on appelait le tueur d’infirmières John qui est policier, traque le tueur encore et toujours. Sa mère infirmière avait échappé au tueur, mais changer les choses provoquera le contraire. Dans cette réalisation de Gregory Hoblit, beaucoup de rebondissements car Jack et Franck change le cours des choses et provoque de bonnes choses, ou bien des mauvaises. Des idées de mise en scène, que maîtrise le réalisateur en abordant très bien le côté fantastique, puis le côté thriller vient avec l’enquête sur le tueur d’infirmière où John est sur l’enquête. A changé le cours des choses, l’enquête est un peu perturbée ce qui ne facilite pas les choses. La mise en scène de Gregory Hoblit, est pleine de bonnes idées même si sur certains aspects notamment quelques effets spéciaux  reste moyen. Mais on saluera les efforts, fait sur cette réalisation.

Un scénario plutôt riche, qui oscille entre fantastique et thriller et c’est bien maîtrisé. C’est Toby Emmerich, le scénariste du long-métrage, en plus de livrer un récit captivant il livre des personnages très bien écrits. On notera tout d’abord la relation père-fils entre John et Frank, où John ne s’est jamais remis de la mort de ce dernier. Quand il entre en contact avec lui via la CIBI, il est difficile pour lui de croire qu’il s’agit de son père. Une occasion de changer le cours des choses, et donc éviter la mort son père. Car si le film aborde la relation entre père et fils, le deuil aussi est abordé et on voit que John a du mal à surmonter ça depuis son enfance. On découvre également une grande complicité entre eux, surtout quand ils s’unissent pour stopper le meurtrier même s’ils sont si loin l’un de l’autre. Les changements que fait Frank, ont forcément un impact sur le futur et tout cela est très bien retranscrit a l’écran. De très bonnes idées scénaristiques qui rendent le tout très intéressant. Au casting Dennis Quaid, jouant le rôle de Frank, puis Jim Caviezel interprète John son fils, des personnages touchants et sincères. Fréquence interdite semble être un film oublié, qui pourtant a le mérite de proposer plus qu’un simple film fantastique.

 

Bande annonce


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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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