Date de sortie 06/01/2016 Au cinéma
Durée(03h08)
Titre original The Hateful Eight
Réalisé par Quentin Tarantino
Avec Samuel L. Jackson , Kurt Russell , Jennifer Jason Leigh , Walton Goggins , Demian Bichir , Tim Roth , Michael Madsen , Bruce Dern , James Parks , Dana Gourrier , Zoe Bell …
Genre Western
Nationalité États-Unis
Entretien dans un chalet
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement
Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie…
Pour son huitième long métrage, Quentin Tarantino s’attaque une nouvelle fois à un Western, après le très réussi Django Unchained, il fallait faire, aussi bien. Alors pas mieux que Django, non ! mais Tarantino fait du Tarantino et ça reste un très bon cru, une année 2016 qui démarre plutôt bien au cinéma. Ce western est aussi un huis-clos, qui se divise en cinq chapitres: des hommes enfermés dans un chalet en plein blizzard. Le film démarre dans une diligence, avec à son bord, John Ruth dit aussi le bourreau. Il tient attaché à lui, une tête mise à prix espérant empocher 10 000$, pour sa capture.Mais que vaut ce deuxième western de Tarantino ?
Disposant d’une photographie splendide, accompagnée de la musique de Ennio Morricone, on est rapidement pris par ce film. On attend avec nervosité le moment où tout va voler en éclats, débutant doucement dans une diligence avec de longues discussions, loin d’être ennuyeuses, mais pleines d’humour, puis plus tard, les voila enfin au chalet. Un chalet où ils ne seront pas seuls, puisque des hommes sont déjà là: John Ruth, méfiant comme tout, demande leur identité à tous. Ici aussi, de longues discussions, mais également la découverte des personnages dans le chalet: on ne sait pas trop où veut en venir Tarantino, mais tout reste impeccable quand même, on ne s’ennuie pas. Comme dans tous ses films, on n’a de l’humour et tant mieux, dont une scène particulièrement. Le film n’est pas parfait mais reste un Tarantino excellent. Une fois de plus, il signe une mise en scène, de main de maître, des cadrages soignés et filme ses comédiens à la perfection. On est vite pris par ce huis-clos, que seulement Tarantino est capable de faire. Comme tout Tarantino, nous avons de l’hémoglobine bien évidemment, et c’est bien plus que ça, c’est aussi une véritable boucherie…mais Tarantino a fait pire à ce niveau là. Mais il faut souligner que les scènes gores, sont fichtrement bien fichu .Il n’y a que ce cher Quentin pour faire du gore aussi bien. Tarantino nous laisse dans des décors qui font leur effet, un chalet dans un coin perdu, le blizzard, tous ces éléments aussi font le charme de ce film. Et avec Q.T quand ça part, ça part !un western spaghetti stylé qui envoi du lourd ,tant dans sa mise en scène que son scénario.
Comme à son habitude, Tarantino signe un scénario étoffé, avec des personnages ultra travaillés, dans une écriture gérée, assurément. Les dialogues ,comme tous les films du réalisateur, sont d’une grande importance.Alors certes si on a vu le film en VF, on ressent moins le génie des dialogues, mais on se régale quand même. Car même si on a vu la VF, on se console avec les voix Françaises, pas désagréables non plus. Les plus connues : celle de Samuel.J.Jackson ou encore Kurt Russell, mais y en a toujours qui ne s’y feront pas. Pour son casting Tarantino reprend certains de ses acteurs fétiches, Walton Goggins par exemple qu’il avait dirigé dans Django Unchained, Tim Roth dans Reservoir Dogs, ou même Kurt Russell dans Boulevard de la mort. Parmi les prestations toute sont parfaites, on retiendra tout de même celle de Walton Goggins qui se voit attribuer un rôle plus important, contrairement à Django, et puis Samuel. L.Jackson, éblouissant. Puis ne zappons pas Channing Tatum, qui livre une de ses meilleures prestations, même s’il est peu a l’écran. Pour une fois Tarantino choisit un compositeur pour un de ses films, et sans trop être étonné, il s’agit du grand Ennio Morricone : dés le début le ton est donné avec le générique bien dans le style du réalisateur. Tout ce que je peux dire pour conclure, c’est que cette année, le cinéma commence très bien, en nous livrant un Tarantino qui n’est pas loin d’être un chef d’oeuvre mais Django reste bien devant.
Ennio Morricone-Overture
Bande annonce