Année : 2018
De : John Andreas Andersen
Durée : 1h46
Avec : Ane Dahl Torp, Edith Haagenrud-Sande, Jonas Hoff Oftebro, Kathrine, Thorborg Johansen, Kristoffer Joner
Genres : Action, Catastrophe
Origine : Norvège
C’est avec un film « catastrophe » norvégien que nous commençons notre découverte la 37ème édition du Festival international du film fantastique (et de fantasy, et de thriller, et de science-fiction) de Bruxelles.
Rappelons, à ce propos, que le BIFFF fait cette année un focus sur le cinéma nordique et que de nombreux films de la programmation présentent des situations (presque) apocalyptiques. Car, le monde va mal. Les catastrophes, naturelles ou pas, se multiplient et nourrissent l’imagination des cinéastes, dont les réalisations font plus ou moins écho aux problèmes que nous traversons, ou qui pourraient nous menacer.
Présenté dans la compétition Thriller du festival et première belge, The Quake est la suite de « The Wave » (Bølgen), réalisé par Roar Uthaug (à qui l’on doit le dernier Tomb Raider) et sorti en 2015. Dans ce dernier, une gigantesque vague s’abattait sur les fjords norvégiens. Un scientifique, Kristian, se basant sur des faits plus anciens, l’avait compris et fera tout pour sauver sa famille et un maximum de personnes.
Un autre réalisateur est aux commandes de The Quake, toutefois : John Andreas Andersen.
Après avoir survécu à ce tsunami, la famille de Kristian devra cette fois tout faire pour ne pas se laisser engloutir durant un immense tremblement de terre qui secouera Oslo. Survivre à une catastrophe pour en vivre une autre, c’est pas de chance…
Kristian avait une fois encore tout prédit ou compris, mais le monde scientifique fait la sourde oreille en argumentant qu’il est certainement traumatisé. Aussi, aucune mesure n’est prise pour protéger la population. Qui plus est, sa famille a l’excellente idée de se trouver tout un haut d’un immeuble lors de la catastrophe.
De la famille plus ou moins soudée, aux enfants qui prennent des décisions faisant montre d’un certain manque de jugeote, aux situations dont on prédit la fin avant même leur commencement, en passant par le père de famille incompris, les actions qui se succèdent sans logique (pardon ? ne vous balanciez-vous pas dans le vide il y a 1 minute? Comment êtes-vous sortis de là ?) et les nombreux effets spéciaux, The Quake détient absolument tous les éléments du film « catastrophe » traditionnel et du cinéma à « grand spectacle », que l’on continue à voir avec plaisir et amusement (plus ou moins volontaire). Divertissement totalement efficace, The Quake est ainsi recommandable à tous les passionnés du genre.
Comme l’a dit un membre du public, l’on attend avec impatience la suite, en espérant que la prochaine fois, ce sera une éruption volcanique. Ceci permettrait de terminer une trilogie basée sur les éléments ; l’eau, la terre, le feu.