Pays Canada
Année 1980
Casting Jamie Lee Curtis, Ben Johnson, David Copperfield, …
Genre Slasher
Critique de Liam
Rimini nous permet une nouvelle fois de redécouvrir un titre culte dans le domaine du slasher avec cette édition.
Trois ans après avoir fait une mauvaise farce à un de leurs camarades, un groupe de jeunes étudiants en médecine se réunit pour un réveillon costumé dans un train à vapeur. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’une figure masquée les attend pour les massacrer…
Dire qu’on aime les slashers sur ce site serait un petit mot étant donné les nombreux articles abordés sur des titres de ce sous-genre horrifique qui, bien que largement codifié, peut offrir néanmoins de nombreuses surprises. « Le monstre du train » va dans cette orientation tant le jeu de massacre est plus central que le « Whodunit », révélé assez rapidement dès les premières minutes du film. On pourrait néanmoins arguer que cette partie reste intéressante tant on ne sait pas sous quel costume se dissimule l’assassin.
Et pendant que le tueur profite de l’occasion pour revêtir les déguisements et les identités, on ressent un certain plaisir devant le film de Roger Spottiswoode. Ce dernier parvient à faire du resserrement géographique créé par la location des meurtres dans le train à offrir une certaine tension. Jamie Lee Curtis revêt encore sa couronne de reine des Scream Queens et la galerie de personnages, bien qu’archétypés, nous permet de suivre leur mésaventure avec une certaine attention, même si celle-ci est moins forte que celle apportée par Spottiswoode pour accentuer au mieux l’aspect cinématographique de son décor, avec une certaine solidité visuelle.
Rimini propose le film dans un Combo DVD/Blu-Ray reprenant le film en haute définition, une interview du réalisateur Roger Spottiswoode, une autre de la scénariste Judith Rascoe ainsi qu’un portrait de Jamie Lee Curtis, sans oublier l’immanquable livret de 20 pages rédigé par Marc Toullec.
C’est donc un slasher intéressant que nous propose Rimini et l’occasion de voir les voyages en train d’une autre manière, surtout quand on veut y organiser une fête costumée. Bref, c’est un bon titre géré avec un certain style par Roger Spottiswoode qui nous propose un voyage ferroviaire que vous ne risquez pas d’oublier. Alors, prêts à embarquer ?
Critique de Nicolas
Rimini continue à éditer des perles du cinéma de genre !
Terror Train est le deuxième film dans lequel joue Jamie Lee Curtis. Après le succès de l’Halloween de John Carpenter elle continue dans le genre du slasher.
Le film de Roger Spottiswoode se déroule dans un train à vapeur loué par des étudiants en médecine pour y fêter un réveillon costumé. C’est alors que commence une série de meurtres sanglants !
Un point déjà important concernant Terror Train est sa magnifique gestion de l’espace. Le réalisateur fait vivre le cadre où se déroule l’action avec des décors réalistes et bien mis en scènes. Le spectateur mémorise alors la configuration du train ce qui donne naissance à un aspect ludique.
Bien loin d’être un simple slasher bourrin, Terror Train est avant tout un film inspiré des plus grands thrillers policier comme le Crime de l’orient Express de Sidney Lumet. Le film relève plus d’un genre de cluedo dans lequel il faudra identifier le tueur le plus vite possible.
Cet aspect renforce donc le jeu avec le spectateur. Il faut prendre également en compte le fait que dès le début du film on connaît l’identité du tueur mais pas son visage.
Le réalisateur utilise alors le contexte masqué du film pour jouer avec le spectateur et instaurer une tension particulièrement efficace. Le masque devient un pur objet horrifique ce qui renforce la filiation avec l’œuvre de John Carpenter.
Il faut aussi évoquer la présence du grand magicien David Copperfield qui s’en donne à cœur joie pour offrir des spectacles d’une grande magie.
Les acteurs incarnent très bien leurs personnages, surtout James Lee Curtis qui continue à développer ce qu’elle avait amenée dans Halloween.
Entre pure horreur et jeux d’enquêtes, Terror Train est une merveille sur laquelle il est nécessaire de se jeter, une pépite du genre qui mérite bien sa réédition !
Rimini apparaît encore une fois comme un éditeur de bon goût qu’il est nécessaire de suivre !