Sortie sur Netflix: le 30 Avril 2021
Genre: Animation
Durée: 1h50
Réalisation: Michael Rianda
Casting vocal: Danny McBryde, Abbi Jacobson, Maya Rudolph, Michael Rianda…
Synopsis: Katie Michell, jeune fille passionnée à la créativité débordante, est acceptée dans l’université de ses rêves. Alors qu’elle avait prévu de prendre l’avion pour s’installer à l’université, son père Rick, grand amoureux de la nature, décide que toute la famille devrait l’accompagner en voiture pour faire un road- trip mémorable et profiter d’un moment tous ensemble. Linda, mère excessivement positive, Aaron, petit frère excentrique, et Monchi, carlin délicieusement joufflu, se joignent à Katie et Rick pour un ultime voyage en famille. Mais le programme des Mitchell est soudainement interrompu par une rébellion technologique : partout dans le monde, les appareils électroniques tant appréciés de tous – des téléphones aux appareils électroménagers, en passant par des robots personnels innovants – décident qu’il est temps de prendre le contrôle. Avec l’aide de deux robots dysfonctionnels, les Mitchell vont devoir surmonter leurs problèmes et travailler ensemble pour s’en sortir et sauver le monde !
Mais c’est quoi ça les Mitchell ?
Depuis leurs débuts, Phil Lord et Christopher Miller n’ont eu de cesse de renverser les standards en terme de cinéma d’animation en appliquant ses codes à leurs approche thématique et esthétique en rapport avec la pop culture. Malgré un début gentillet mais original avec le sympathique Tempête de boulettes géantes, c’est surtout avec la Grande Aventure Lego que le talent et la créativité des deux auteurs explose à la face du spectateur avec un univers et un ton décaler dont eux seuls on le secret. Après les deux films 21 Jump Street et avoir tenté d’apporter leurs touche personnel au spin off de la saga Star Wars, Solo A Star Wars Story (avant d’être viré par Kathleen Kennedy à cause de différent créatif), les deux compères se sont refait une santé avec le génial Spider-Man Into the Spider Verse où ils sont à l’origine du scénario et dont l’influence de leurs travail est plus qu’evidente et dont le succès retentissant leurs à valu l’Oscar du meilleur film d’animation en 2018. 2 ans et demi plus tard, c’est cette fois en tant que producteur qu’ils débarquent avec Les Mitchell contre les Machines, initialement prévu pour une sortie en salle, mais Sony à décidé de changer de stratégie et vend les droits de diffusion à Netflix… Mais du coup ça donne quoi ?! Bah c’est tout simplement brillant !
Attachez vos ceintures, ça secoué !
Ce qui frappe d’entrée de jeu avec Les Mitchell contre les Machines, au-delà de son animation dont on parlera un peu plus loin, c’est son sujet, à savoir notre rapport à la technologie. Bien que cette thématique à souvent était traité en long et en large que soit au cinéma ou à la télévision, Michael Rianda (dont c’est le premier film) l’aborde de façon complètement original et plutôt que d’en dénoncé les dérives comme ferait Black Mirror (simple exemple), il décide au contraire d’en montré les aspects les plus positifs en réveillant la passion et la créativité qui sommeille en chacun de nous et qui ne demande qu’à s’exprimer !
Dès les premières secondes du film, Michael Rianda nous plonge dans une véritable ode à la pop culture, bourré de référence en tout genre. Mad Max, Gremlins, Terminator la Guerre des Mondes ect… On pourrait pensé que celà risquerait de boursouflés le film, n’en faire qu’un patchwork cynique et méta envers la culture geek (un peu comme le ferait un film du MCU où un Deadpool), sauf que le film est bien plus malin et sincère que ça. Non seulement Rianda maîtrise ses références comme personne, mais en plus il y justifie leurs présences et fonction au sein du récit par le biais du personnage principal, Katie Mitchell, qui rêve par dessus tout de faire du cinéma et qui fait des court métrage dans sa chambre sur Youtube. Tout ses proches la soutiennent a l’exception de son père, Rick, la seule personne qui semble ne pas croire en les capacités et rêve de sa fille en plus d’être hermétique à la technologie. C’est donc tout un conflit générationnel qui se met en travers de Rick et Katie, qui tout au long de ce Road trip totalement décaler, vont apprendre à mettre de côté leurs divergences et de se rendre compte qu’au fond tout deux sont motivé par cette même soif de rêveries et de création !
Un Furby de 10 mètre qui crache des rayons laser ?! Godzilla vs Kong peut se rhabiller !
En conclusion, il y à une multitude de choses incroyables à dire sur Les Mitchell contre les Machines, c’est un divertissement intelligent, généreux, créatif, loufoque et touchant qui frappe juste à tout les niveaux. Plus qu’à espérer que Netflix soit pas trop laxiste et laisse cette pépite sortir en Blu-ray.