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Lionel Malvisie

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Kaamelott : La tragicomédie d’Alexandre Astier !

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Sortie sur M6 entre 2005 et 2009

Écrite et réalisé par : Alexandre Astier

Avec : Alexandre Astier, Lionnel Astier, Thomas Cousseau…

 

Il était une fois, l’histoire d’un Roi et de ses chevaliers…

En 2005, alors que personne ne s’y attendait vraiment, débarque sur M6 une série à sketch composé d’une cinquantaine d’épisodes de 4 à 5mn mettant en scène une relecture parodique de la légende d’Excalibur montrant un Roi Arthur épuisé face à l’incompétence et de ses chevaliers de la table ronde, le tout écrit et réalisé par un certain Alexandre Astier. Ça c’était plus ou moins le résumé basique que n’importe qui pourrait faire de la série, hors la création de la série remonte à très longtemps et à mis dès années véritablement se concrétiser. D’abord apparue sous la forme d’un court métrage nommé « Dies iræ » sortie en 2003 ou il était déjà question d’un Arthur Pendragon blasé par la bêtise de ses chevaliers ou banneret et déjà on pouvait sentir l’atmosphère légère et parodique de la série. Ensuite la création de Alexandre Astier à évoluer vers un autre format, bien plus proche de ce qui deviendra par la suite le vrai Kaamelott. Intitulé « Pilote » ses épisodes sont désormais disponibles sur les éditions DVD/Blu-ray de la série. Ce qui frappe d’entrée de jeu quand on se lance dans un épisode de Kaamelott, au-delà de la relecture d’un mythe historique et fondateur ayant inspiré bon nombre de récit, c’est bien la plume de son auteur, Alexandre Astier. Entre ses dialogues à la fois complètement anachronique pour le contexte historique de l’époque mais intelligemment écrite et interprété, la grande majorité de ses répliques sont devenus culte à tel point qu’il peut arriver de placé une référence dans une simple conversation tel que « On en à gros », « Au bûcher », « Vous nous utilisés bon grès malgré pour arriver sur la fin », « Je sens que ça encore être épique », « En général j’répond m*rde, en principe ça colle avec tout », « Déblayer ou j’vous tabassé », « J’voudrais enfin qu’on me considère en tant que tel » et bien évidemment « Ouais c’est pas faux ». Bien sûr la ce n’est même pas le quart que je viens de cité, mais la série est rempli de dialogue parfaitement bien écrit et même plus subtile qu’on ne le pense (surtout à partir du Livre V mais on en parle plus bas). Là où évidemment la série à évidemment marqué le public, c’est par là relecture absurde (mais également réfléchi) de bon nombre de personnages emblématiques de la légende Arthurienne, tel que Merlin l’enchanteur, qui n’arrive jamais à lancé un sort convenablement où se trompe de potions. La reine Guenièvre que Arthur ne cesse de critiqué (même si au fil des saisons elle se dégourdi plutôt pas mal). Mais la relecture la plus culte et apprécier de la série est évidemment celle de Perceval, grand enfant gaffeur, souvent incompris mais qui se révèle être surtout le personnage le plus appréciable et touchant de la série en plus d’être fidèle à Arthur malgré ses nombreux échecs en dépit de ses nombreux efforts (ironique quand on connaît son réel exploit dans la légende). D’autres personnages sont évidemment assez marquant et attachant comme Karadoc, Leodagan, Bohort, la Dame du Lac, Lancelot, Dame Séli, ect… Tout ce beau monde interprété avec brio par leurs comédiens respectif tous impliqué et accompagné de dialogue parfaitement composé, Kaamelott à largement fait ses preuves en matière de comédie, ou Alexandre Astier n’hésite également pas à usé (mais de façon subtile) de nombreuses références à la culture populaire comme Stargate, Heat, les Monthy Python, et leurs Sacrée Graal, le Excalibur de John Boorman et bien évidemment Star Wars qui est sans aucun doute l’influence la plus importante pour Alexandre Astier vu qu’il s’inspire en immense partie de la création de George Lucas du point de vue de la narration (juste retour des choses car Lucas c’est en partie inspiré des légendes Arthurienne pour créé sa saga). En bref, Kaamelott c’est un exemple de comédie, mais pas seulement !

De la comédie au drame Arthurien !

Car si entre les Livres I et IV (ou saison 1 et 4 pour les non initiés) la série se contenter d’un format très court et le tout filmé en plan fixe dans une pièce de de quatre mur, à partir du Livre V (donc saison 5), Kaamelott bascule littéralement vers autre chose de bien plus complexe, personnel et plus étoffé en terme de narration. Finit le format télévision à sketch de M6 (qui d’ailleurs ne retrouvera plus jamais de programme de ce degré de qualité et d’exigence par la suite), désormais Kaamelott, c’est un pur récit initiatique, traitant de nombreuses thématique et sujet social avec des éléments fantasmagorique bien plus assumé que dans les précédents Livre. Car si au début on pensait juste que Alexandre Astier s’amuser à déconstruire le mythe Arthurien en le parodiant, c’est quelque chose d’infiniment plus fouillé et intime que l’auteur/acteur/musicien/monteur cherche à raconter avec Kaamelott, ce qui à l’instar de George Lucas avec Star Wars (même si aujourd’hui on peut plus tellement dire que Star Wars appartient à son concepteur), deviendra l’œuvre de toute une vie. Ainsi Kaamelott devient bien plus qu’un simple programme télévisé sensé comblé 5mn avant le téléfilm du soir, la série est plus dense, plus ambitieuse, plus créatif, plus sombre et… Moins drôle. Alors attention l’aspect léger est toujours présent dans les derniers Livre de Kaamelott, mais Astier cherche avant tout à faire mûrir ses personnages qu’il à passer 4 saisons (pardon, Livres) à déconstruire et auquel on à finit par avoir une attache particulière. Guenièvre, qui passe de la reine bercé d’illusion ne connaissant rien des plaisirs charnelle et de l’amour se révélant être une femme plus forte qu’on ne l’imagine. Lancelot, dont l’évolution et sa descente progressive vers la folie n’est pas sans rappeler celui d’un certain Anakin Skywalker (clin d’œil clin d’oeil). Bohort, passant d’un froussard un peu maniéré à un homme près à donner sa vie pour son roi. À Perceval, grand gaffeur maladroit et pas toujours très juste dans ses expressions mais étant véritablement fidèle envers son Roi qu’il aime énormément. Merlin qui malgré ses bourde s’avère être un atout indispensable au bien être du royaume de Camelot. Mais c’est bien évidemment Arthur qui sera le personnage qui se verra le plus grandi par ce virage risqué mais assumé par A.Astier

« Je suis le Roi Arthur, je ne désespère pas, je suis un modèle pour les enfants.« 

Car le but pour Alexandre Astier avec Kaamelott n’a jamais était de parodier la légende Arthurienne juste pour le gag, il souhaite simplement apporter son point de vue ainsi que sa plume sur le mythe du héros devant accomplir une destinée toute tracé. Dans Kaamelott, celà passe avant tout par la déconstruction de ce mythe chevaleresque. Alexandre Astier ne crois pas au héros parfait luttant et triomphant sans mal de toute ses épreuves, il croit en l’humain, faillible, imparfait, mais aussi en la persévérance et la bonne volonté de réussir quelque chose, mais avant la réussite (qui sera au cœur du futur long métrage tant rêvé par A. Astier), vient la chute et cette chute elle synthétiser par l’introduction d’un des personnages les plus charismatique, énigmatique et terrifiant de toute la série, Méléagant. Interprété avec brio par Carlo Brandt, Méléagant est l’incarnation de tout les doutes, les phobies et les folies des personnes qu’il cherche à sabordé et c’est sur Arthur qu’il jette son dévolu, ce qui poussera se dernier à une tentative de suicide qui viendra marqué la fin du Livre V et qui nous ouvrira les portes du Livre VI qui à quelques airs d’une « Prélogie »

« Se battre pour la dignité des faibles.« 

Et oui, si avec le Livre V, Alexandre Astier chercher avant tout à nous narré ce qui peut pousser un héros à abandonner tout ce en quoi il espérait croire, le Livre VI lui veut nous narré ce qui à poussé le jeune Arthurus à endosser ce rôle. Le Livre VI se déroule donc 15 ans avant les évènements des cinq Livres précédent et nous racontent l’époque où Arthur Pendragon faisait ses classes à Rome et où il ignorait quasi tout de sa véritable destiné. Pour cette dernière saison autant décrié que la précédente pour ses choix risqué, Alexandre Astier sort le grand jeu. Sa réalisation est de plus en plus cinématographique, usant parfois de plans séquence parfaitement réalisé, de décors en dur impressionnant digne des plus grands péplum du cinéma comme Cléopâtre ou Ben-Hur, au sens dialogue toujours soigné et accompagné de grand guest de la comédie française (on retiendra surtout Patrick Chesnais en grande forme et un Pierre Mondy bouleversant)… Bref, les rêves, ambitions démesuré et la maîtrise de Alexandre Astier ne sont plus à prouver bien que la aussi, ce virage entrepris avec ce prequel fut pas mal critiqué à l’époque. Le but ici étant de montré un jeune Arthur devant tout apprendre et connaître d’une destiné qu’il estime trop grande pour lui, un Arthur qui du jour au lendemain, se voit attribués des titres et des méritent qui le dépasse, un Arthur qui ignore ce que doit être un grand chef, c’est pourtant auprès de personnages comme Aconia (premier et unique amour de sa vie) et surtout auprès  d’un César vieillissant (interprété par le grand et regretté Pierre Mondy) qui lui enseignera la plus grande des leçons « Se battre pour la dignité des faibles ». C’est sur ses paroles que Arthur pour devenir le Roi que la grande Bretagne mérite, laisser une chance et soutenir les plus démunis à l’aider à accomplir sa plus grande quête… Trouver le Graal. Une volonté que Arthur perdra au cours du Livre V, fruits de plusieurs années à essayer de faire comprendre à ses chevaliers l’importance de cette quête pour lui et le royaume. Les Livres V et VI nous mettent face aux espoirs et doute d’Arthur, les espoirs et doute d’un héros qui à baisser les bras aux moments où on avait le plus besoin de lui. Une des scènes les plus importantes de la série étant le moment où Arthur refuse de retirer Excalibur de sa roche, nous montrant un Arthur ayant décidé d’abandonner tout espoir et de volonté de se battre et le Livre VI permet tout simplement de nous montré ce miroir inversé du personnage au moment il ignorait tout de sa véritable destiné.

Arthur redeviendra-t-il en héros ?

Bien que je suis conscient de ne pas avoir parlé des autres nombreux éléments et détails que constitue la série (et dieux sait qu’ils sont légion), je tenais avant tout à parler des nombreux choix narratif que Alexandre Astier à entrepris, des nombreuses interprétation et subtilité, surtout à l’encontre du personnage Arthur vu qu’il est au cœur de toute l’histoire. Une histoire qui se verra étendu désormais au cinéma avec la sortie du Premier Volet d’une Trilogie que Astier à tant rêvé de faire et que les fans attendait depuis dix ans, en espérant que le succès soit au rendez-vous pour qu’on puisse voir un jour Arthur accomplir sa destiné et devenir un héros. Pour le savoir, rendez-vous mercredi 21 juillet dans les salles obscures !

Last Night in Soho, une bande-annonce pour le prochain Edgar Wright

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Sortie prévue : le 10 novembre 2021 

Genre : Épouvante/Horreur

Réalisé par : Edgar Wright

Écrit par : Edgar Wright et Kristy Wilson-Carin

Avec : Anya Taylor-Joy, Thomasin McKenzie, Matt Smith…

Synopsis: Eloise est une jeune femme passionnée de mode. Un jour, elle voyage dans le temps et se retrouve mystérieusement dans les années 1960. Elle y rencontre Sandy, son idole, qui n’est alors qu’une éblouissante chanteuse en devenir. Cependant Londres de cette époque cache bien ses choses. De plus, le temps semble se désagréger et cela aura de lourdes conséquences.

 

Les Mitchell contre les Machines: la folie de l’année !

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Sortie sur Netflix: le 30 Avril 2021

Genre: Animation 

Durée: 1h50

Réalisation: Michael Rianda 

Casting vocal: Danny McBryde, Abbi Jacobson, Maya Rudolph, Michael Rianda…

Synopsis: Katie Michell, jeune fille passionnée à la créativité débordante, est acceptée dans l’université de ses rêves. Alors qu’elle avait prévu de prendre l’avion pour s’installer à l’université, son père Rick, grand amoureux de la nature, décide que toute la famille devrait l’accompagner en voiture pour faire un road- trip mémorable et profiter d’un moment tous ensemble. Linda, mère excessivement positive, Aaron, petit frère excentrique, et Monchi, carlin délicieusement joufflu, se joignent à Katie et Rick pour un ultime voyage en famille. Mais le programme des Mitchell est soudainement interrompu par une rébellion technologique : partout dans le monde, les appareils électroniques tant appréciés de tous – des téléphones aux appareils électroménagers, en passant par des robots personnels innovants – décident qu’il est temps de prendre le contrôle. Avec l’aide de deux robots dysfonctionnels, les Mitchell vont devoir surmonter leurs problèmes et travailler ensemble pour s’en sortir et sauver le monde !

Mais c’est quoi ça les Mitchell ?

Depuis leurs débuts, Phil Lord et Christopher Miller n’ont eu de cesse de renverser les standards en terme de cinéma d’animation en appliquant ses codes à leurs approche thématique et esthétique en rapport avec la pop culture. Malgré un début gentillet mais original avec le sympathique Tempête de boulettes géantes, c’est surtout avec la Grande Aventure Lego que le talent et la créativité des deux auteurs explose à la face du spectateur avec un univers et un ton décaler dont eux seuls on le secret. Après les deux films 21 Jump Street et avoir tenté d’apporter leurs touche personnel au spin off de la saga Star Wars, Solo A Star Wars Story (avant d’être viré par Kathleen Kennedy à cause de différent créatif), les deux compères se sont refait une santé avec le génial Spider-Man Into the Spider Verse où ils sont à l’origine du scénario et dont l’influence de leurs travail est plus qu’evidente et dont le succès retentissant leurs à valu l’Oscar du meilleur film d’animation en 2018. 2 ans et demi plus tard, c’est cette fois en tant que producteur qu’ils débarquent avec Les Mitchell contre les Machines, initialement prévu pour une sortie en salle, mais Sony à décidé de changer de stratégie et vend les droits de diffusion à Netflix… Mais du coup ça donne quoi ?! Bah c’est tout simplement brillant !

Attachez vos ceintures, ça secoué !

Ce qui frappe d’entrée de jeu avec Les Mitchell contre les Machines, au-delà de son animation dont on parlera un peu plus loin, c’est son sujet, à savoir notre rapport à la technologie. Bien que cette thématique à souvent était traité en long et en large que soit au cinéma ou à la télévision, Michael Rianda (dont c’est le premier film) l’aborde de façon complètement original et plutôt que d’en dénoncé les dérives comme ferait Black Mirror (simple exemple), il décide au contraire d’en montré les aspects les plus positifs en réveillant la passion et la créativité qui sommeille en chacun de nous et qui ne demande qu’à s’exprimer !

Pour l’amour du cinéma

Dès les premières secondes du film, Michael Rianda nous plonge dans une véritable ode à la pop culture, bourré de référence en tout genre. Mad Max, Gremlins, Terminator la Guerre des Mondes ect… On pourrait pensé que celà risquerait de boursouflés le film, n’en faire qu’un patchwork cynique et méta envers la culture geek (un peu comme le ferait un film du MCU où un Deadpool), sauf que le film est bien plus malin et sincère que ça. Non seulement Rianda maîtrise ses références comme personne, mais en plus il y justifie leurs présences et fonction au sein du récit par le biais du personnage principal, Katie Mitchell, qui rêve par dessus tout de faire du cinéma et qui fait des court métrage dans sa chambre sur Youtube. Tout ses proches la soutiennent a l’exception de son père, Rick, la seule personne qui semble ne pas croire en les capacités et rêve de sa fille en plus d’être hermétique à la technologie. C’est donc tout un conflit générationnel qui se met en travers de Rick et Katie, qui tout au long de ce Road trip totalement décaler, vont apprendre à mettre de côté leurs divergences et de se rendre compte qu’au fond tout deux sont motivé par cette même soif de rêveries et de création !

Un Furby de 10 mètre qui crache des rayons laser ?! Godzilla vs Kong peut se rhabiller !

En conclusion, il y à une multitude de choses incroyables à dire sur Les Mitchell contre les Machines, c’est un divertissement intelligent, généreux, créatif, loufoque et touchant qui frappe juste à tout les niveaux. Plus qu’à espérer que Netflix soit pas trop laxiste et laisse cette pépite sortir en Blu-ray.

Shadow in the Cloud : le come-back de Chloé Grace Moretz

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Sortie en Blu-ray/DVD: le 15 avril 2021

Genre: Fantastique, guerre

Durée: 1h23

Réalisateur: Roseanne Liang

Scénario: Mark Landis et Roseanne Liang

Casting : Chloé Grace Moretz, Beulah Kdale Taylor, John Smith, Callan Mulvey et Nick Robinson

 Synopsis: Alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, en Nouvelle-Zélande, la jeune Maude Garrett embarque à bord d’un bombardier Boeing B-17 Flying Fortress. Elle est chargée du transport de documents top secret qu’elle doit emmener à Samoa. Outre la menace des puissances de l’Axe, le danger vient aussi de l’intérieur. À bord de l’appareil, Maude et les soldats vont devoir affronter une mystérieuse créature particulièrement agressive.

Tous à bord !

Avec un spitch aussi simplet, Shadow in the Cloud pourrait facilement être catégorisé comme le DTV du dimanche, pourtant et malgré son budget modeste comparé aux blockbusters hollywoodien actuelle, le premier film de la Néo-zélandaise Roseanne Liang se démarque via une véritable inventivité dans sa mise en scène et sa narration tout en proposant un spectacle jubilatoire. Le film débute sur un petit court métrage d’animation humoristique aux allures de film de propagande visant à se moquer des pilotes de l’armée américaine qui croyait en l’existence des Gremlins ou qui s’en servait comme prétexte pour ne pas assumer les soucis techniques durant un vol. Une intro qui se veut assez décaler mais qui prépare habilement le spectateur à ce qu’il s’apprête à découvrir. Passer cette introduction en matière, le film nous immerge dans une ambiance surnaturelle avec une bande son très années 80 que n’aurais pas régné un John Carpenter et nous fait faire la connaissance du personnage principal, Maude Garret interprété par Chloé Grace Moretz qui va porté ses 1h25 de film sur ses épaules. Dès son apparition Maude est montré comme une entité forte, quelqu’un qu’il faudra pas venir chercher des noises comme on dit, mais celà l’empêchera pas pendant près de 40 mn de rester cloisonner dans une tourelle défectueuse à subir par radio l’intolérance, voir la misogynie de l’équipage constitué évidemment d’homme qui vont se sentir troublé par son unique présence et sans cesse la rabaisser. Alors on pourrait se dire que aujourd’hui les mentalités ont changé et qu’au sein de l’armée les femmes ont autant leurs places que les hommes, mais en 1944 c’était pas la même limonade. Bien que l’objectif principal du film n’est pas de délivré un discours féministe engagé, c’est un détail dans l’histoire qui à néanmoins son importance dans le récit et qui à le mérite d’être bien développé. Roseanne Liang décide donc de placé 80% de son récit dans une tourelle en piteux état, ou le personnage de Maude va devoir non seulement lutté contre l’indifférence de ses collègues ainsi que les forces ennemies rôdant aux alentours, mais en plus lutté contre une entité mystérieuse et malfaisante face à laquelle elle restera pas impuissante malgré une position délicate.

Car oui, Shadow in the Cloud au-delà des apparences, reste bel et bien un film de monstre et bien que sur le papier c’est pas la première fois que le Gremlins fait son apparition sur les écrans, c’est bien la première fois qu’il est traitement autrement que comme un lutin sournois et blagueur. Non ici la créature est bien plus cruelle, hostile et terrifiante que dans les 2 films de Joe Dante. S’inspirant avant tout des légendes inventé par les pilotes de l’armée américaine, Roseanne Liang et son scénariste Mark Landis n’hésitent pas à prendre toute les libertés nécessaire pour construire leurs propres mythologie autour de la créature. En plus d’avoir un design original et d’être visuellement réussi (Weta Digital ayant contribué en coulisse), c’est l’aura autour de la créature qui reste assez fascinante au-delà du spectacle qui nous est proposé.

Car bien que 40mn de huit clos ou on reste uniquement focus sur l’héroïne principal peut paraître un peu radical, c’est bien la partie qui marquera le plus le spectateur après visionnage, mais Shadow in the Cloud n’en oublie pas pour autant sa fonction première, divertir. Grâce à un rythme suffisamment bien géré et soutenu, qui au bout de ses 40mn de huit clos, explose dans un tourbillon pour le moins explosif et jubilatoire. Une partie grand spectacle et vertigineux ou Chloé Grace Moretz pourrait être le fruit d’une relation entre Sarah Connor et Chuck Norris tant cette dernière se montre être particulièrement badass. Une partie actionner bourrine ou Roseanne Liang assume sa passion pour les films d’action des années 80 tel que Terminator, Aliens ou Predator. On pourrait trouver cette dernière partie assez facile comparé à la partie huit clos qui prenait bien plus de risque et qui compose 80% du long métrage, mais c’est fait avec une véritable générosité et c’est un peu ce qu’on vient chercher finalement.

Malgré une sortie en Direct to DVD sur notre territoire, Shadow in the Cloud n’en reste pas moins un divertissement de qualité, avec son lot d’instant jouissif, mettant en scène une héroïne à l’ancienne et offrant une nouvelle approche d’une créature mythique.

Howard the Duck, Une nouvelle race de héros : Retour sur un film Canardesque !

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Au commencement était Howard le canard…

 

 

 

Réalisation : Willard Huyck

Scénario : Willard Huyck, Gloria Katz.

Casting : Lea Thompson, Jeffrey Jones, Tim Robbins, Ed Gale, Chip Zien….

Durée : 111 minutes

Budget : 30 millions de dollars (22,6 millions d’euros)

Synopsis : Howard T. Duck est un canard humanoïde qui vit sur une planète peuplée de canards comme lui. Mais un jour, alors qu’il se prélasse sur son fauteuil, il se retrouve aspiré dans l’espace et atterrit sur la planète Terre. Il est recueilli par une rockeuse, Beverly, qui le présente à un de ses amis : le jeune laborantin Phil Blumburtt. Après avoir fait son enquête, Phil découvre ce qui a fait venir Howard de sa planète jusqu’à la Terre: un laboratoire d’astrophysique, « Dynatechnics », a créé un nouveau canon spectroscope à laser et l’a essayé mais le rayon émis par le canon a touché le salon de Howard sur sa planète ce qui l’a transporté sur Terre. Lors d’un autre essai qui tourne mal aussi, les savants font venir sur Terre un monstre venu d’une planète encore plus lointaine : Nexus de Sominus. Le monstre entre dans le corps d’un savant, le dr. Jenning, pour se cacher et commence à répandre la terreur sur son passage. Beverly ayant été prise en otage par le monstre, Howard et Phil s’unissent pour l’éliminer.

 

Pourtant Auréolé de ses immense succès que sont la première Trilogie Star Wars et les deux premiers Indiana Jones, George Lucas fut lourdement endetté (il venait de dépenser 50 millions de dollars pour la construction du Skywalker Ranch) et comptait bien renfloué ses caisses en produisant un gros film familial a 30 millions de dollars de budget (ouais, il avait faim George) . C’est alors qu’il décide d’adapter Howard le canard, un personnage improbable issu d’une série de comics de la maison d’édition Marvel et inventé par Steve Gerber. Lucas confie le projet a de proches collaborateurs, Willard Huyck et Gloria Katz qui avait coécrit le scénario de American Graffiti avec lui ainsi que Indiana Jones et le Temple Maudit. C’est ainsi que le couple se lance dans un tournage pour le moins compliqué, hésitant entre un film « Live » ou un film d’animation, Universal bouscula un peu les choses pour une sortie en période estivale. le tournage devient très vite un enfer : les robots et les marionnettes d’Howard ne marchent pas, les proportions ne sont pas les bonnes, des scènes fut retourner, 3 personnes se sont succédé sous le costume du canard, la voie du canard fut rajouter en Post production, de gros problèmes d’écriture, les gestations des effets spéciaux ect…. Bref un sacré calvaire !

Lors de sa sorti en salle en 1986, le film rencontra un bide monumental, faisant de lui l’un des plus gros échec commerciaux de l’histoire, un échec tellement énorme que George Lucas fut contraint de vendre la partie animation de son studios d’effets spéciaux ILM a Steve Jobs (studios qui deviendra par la suite Pixar). L’échec colossal du film est surtout du au fait qu’il avait pas su trouvé son public, le comics étant lui aussi méconnu en son temps. Il fut ensuite relégué au rang de « Navets » inintéressant et condamnés a l’oublie…. Mais ce n’est pas la fin, loin de la, car avec le temps le film devint un artefact inestimable pour tout les Geeks et cinéphiles de la planète !!!!!!

Car malgré sa réputation d’échec commercial, Howard The Duck, une nouvelle race de Héros à, au fil du temps, reconnu comme un des plus gros nanard de l’histoire du cinéma… Mais pour moi, c’est bien plus que ça. Car si j’ai écrit toute ses lignes c’est pas juste pour flatté mon égaux croyant vous apprendre quelque chose sur la conception du projet ou même sa réputation (d’autres l’on fait avant moi), mais juste pour déclaré ma flamme pour un film qui est le catalyseur pour mon amour du cinéma bis et plus précisément la pop culture !

Si on veut faire preuve d’objectivité, Howard the Duck… Une nouvelle race de héros, n’est pas un bon film, si le délire passe très bien durant la première partie et se tient debout, la deuxième partie elle part carrément dans tout les sens jusqu’à l’overdose et la gestion du rythme donne extrêmement mal au crâne tant c’est un bordel sans nom. Et pourtant j’aime ce film comme un fou. J’adore le monologue en voix off improbable sur le cosmos, j’adore ce monde alternative au notre peuplé de canard même si cela dure 5 minutes, j’adore voir Howard et Beverly (sublime Lea Tompson) se prêté à un jeu de séduction (oui oui), j’adore voir Tim Robbins qui cabotine jusqu’à l’excès, j’adore voir l’excellent Jeffrey Jones être complètement largué au milieu de ce foutoir et surtout… J’adore Howard, j’adore le voir juré comme un charettier, boire de la bière, lire un magazine Playboy en version canard (forcément), le voir bossé dans une maison de plaisir, le voir joué de la guitare électrique mais surtout le voir botter des derrières et affronter un monstre improbable venu d’une autre dimension (réaliser en stop-motion) et le tout accompagné de la musique de John Barry (connu pour avoir composé la BO de nombreux opus de la saga James Bond). Je suis conscient que tout ceci ne sont en rien des arguments et que mon affection pour ce film est purement et simplement personnel, mais au fond, on à tous un film comme Howard the Duck dans notre armoire à DVD/Blu-ray qui à une place spécial dans notre cœur. Puis faut se dire que sans ce bon vieux canard, on aurait peut-être jamais pu voir les films d’animation Pixar brillé sur grand écran, du coup merci beaucoup Howard pour tout ce tu à apporter malgré toi !

X-men : Dark Phoenix de Simon Kinberg. Pourquoi tant de haine ?

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Date de sortie 5 juin 2019 (1h 54min)
De Simon Kinberg
Avec Sophie Turner, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Jessica Chastain, Nicholas Hoult,Tye Sheridan…
Genres Aventure, Science fiction
Nationalité Américain
Musique Hans Zimmer

Synopsis

Dans cet ultime volet, les X-MEN affrontent leur ennemi le plus puissant, Jean Grey, l’une des leurs.
Au cours d’une mission de sauvetage dans l’espace, Jean Grey frôle la mort, frappée par une mystérieuse force cosmique. De retour sur Terre, cette force la rend non seulement infiniment plus puissante, mais aussi beaucoup plus instable. En lutte contre elle-même, Jean Grey déchaîne ses pouvoirs, incapable de les comprendre ou de les maîtriser. Devenue incontrôlable et dangereuse pour ses proches, elle défait peu à peu les liens qui unissent les X-Men.

Au bout des environs 19 ans, la saga X-men sous le joug de la 20 th Century Fox en aura décidément vu de toutes les couleurs. Entre des opus lorgnant entre le chef-d’œuvre ou le ratage total, il reste indéniable que sans cette saga, une aussi longue licence telle que le MCU ou la production désormais influente du genre super-héroïque au cinéma n’aurait sans doute jamais pris forme, du moins pas sous la forme dans laquelle on la connaît. Du coup, comment appréhender X-men : Dark Phoenix, dernier opus avec la génération McAvoy/Fassbender dans les rôles du Professeur X et Magnéto, qui a connu un développement intensif en coulisses entre réécritures de script et reshoots assez radicaux (la fin du long-métrage surtout) qui ont considérablement joué en la défaveur du long-métrage, qui est désormais considéré comme le pire opus de la saga, avec de très mauvais retour critique. Des notes désastreuses sur les sites Rotten Tomatoes ou IMDb et un échec cuisant au box-office ? Ben pour tout vous dire est resté en accord avec la phrase d’accroche de l’article, pourquoi tant de haine ?

Alors oui, il est clair que le film de Simon Kinberg (producteur et scénariste sur la saga depuis X-men 3 tout de même) n’est pas sans défaut, que les personnages secondaires sont totalement inexistants et servent un peu de décorum, que les enjeux sont prévisibles et que Simon Kinberg, ce n’est pas Bryan Singer ou Matthew Vaughn… mais de là à hurler sur tous les toits que X-men Dark Phoenix est le pire film de la saga . Non, là c’est partir dans l’extrême (ou c’est parce que vous n’avez pas vu assez de fois X-men Origins : Wolverine), d’autant que ces dernières années, nous avons rencontré des films bien plus catastrophiques et malades que Dark Phoenix (Suicide Squad, Justice League, Venom, The Predator… rappelez-vous bon sang). À défaut d’être le plus ambitieux et spectaculaire de la saga (et pourtant sur le papier tout était là pour que ce soit le cas), X-men Dark Phoenix est un divertissement très honorable et bien plus intéressant que les récents Captain-Marvel ou Shazam (de ce qui se fait de plus pathétique à mes yeux dans le genre), avec toujours autant de fulgurance et de thématique sur le rejet de la différence et du poids des concéquences de nos actes , inhérente à la saga, des moments de personnages plutôt cool, l’interaction et l’alchimie entre chacun des personnages sont réussies, Sophie Turner (fraichement ressortie de la grande épopée du petit écran, Game of Thrones) porte le film sur ses épaules, certaines séquences sont impressionnantes visuellement comme l’introduction où toute la séquence du train, Kinberg se débrouille très bien pour un premier passage derrière la caméra et la partition d’Hans Zimmer et de très bonne qualité et en adéquation avec le ton du film très… bah dark quoi.

Eh oui, ici pas de blague carambar qui vient désamorcer tout ressort dramatique, on rigole peu voir pas du tout, X-men Dark Phoenix est à l’image de la saga à quelques exceptions près, mature et bien moins prétentieux voire narcissique sur sa manière de traiter ses thématiques que la plupart des blockbusters actuels (c’est encore une pique envers Captain-Marvel, c’est gratuit mais ça fait du bien). Enfin tout ça pour dire que X-men : Dark Phoenix, bah ce n’est pas si mal et que désormais, l’indépendance de la saga dans le circuit de la production super-heroïque est révolue avec le rachat de la Fox par l’entreprise aux grandes oreilles qui va probablement rallier les mutants au sein de leurs Marvel Cinematic Univers (enfin c’est même pas probablement, ils vont le faire). Du coup en attendant si le dernier spin-off aux airs horrifiques New mutant daigne bien sortir un jour (lui aussi entrain de morfler en coulisses), X-men : Dark Phoenix clôt une saga qui aura tout tenté, parfois des tentatives couronnée de succès, parfois voué à l’échec, mais aujourd’hui, il serait de mauvaise foi de ne pas reconnaître que la saga X-men est un pillier qui aura permis au genre super-heroïque de s’élever au sommet !
Du coup, merci X-men pour toutes ces années !

Bande annonce

Alita Battle Angel : le divertissement fait par amour !

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Date de sortie 13 février 2019 (2h 02min)
De Robert Rodriguez
Avec Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali, Ed Skrein, Jackie Earle Haley…
Genres Science fiction, Action
Nationalités Américain, Argentin, Canadien
Musique Junkie XL

 

 

 

Alita Battle Angel, c’est un projet qui remonte à plus de 20 ans aujourd’hui pour James Cameron. Avant de ce lancer dans l’épopée féerique de Avatar, Cameron souhaitait adapter un Manga phare du début des années 90, Gunnm, une oeuvre éponyme de la science fiction créée par Yukito Kishiro. Les années passèrent mais James Cameron était toujours motivé par l’envie de faire cette adaptation, mais c’était sans compter le triomphe de son révolutionnaire Avatar et la lancée d’une toute nouvelle franchise cinématographique que finalement, le grand cinéaste dû laisser tomber sa casquette de réalisateur concernant l’adaptation du fameux manga. Mais cependant il resta fort attaché au projet en tant que producteur et co-scénariste et se mit en quête d’un autre réalisateur capable de mettre en image ce vieux rêve. C’est alors que Robert Rodriguez, le réalisateur de The Faculty, Une Nuit en Enfer, la Trilogie Spy Kids, Sin City 1 et 2, Planet Terror et les Machette répondit a sa candidature, lui aussi étant un grand fan du manga et venant du monde de la Bande-dessinée, le réalisateur Texan semblait tout indiqué pour mettre en image les ambitions démesurées de James Cameron. Résultat ? Une belle réussite pour une sacrée prise de risque !

Alors on peut pinailler autant que l’ont veux,trouver le scénario cliché, tel ou tel personnage lisse ou trouver le film gentillet comparé au manga d’origine ect… Mais pourquoi faire la fine bouche face à un tel spectacle, sincère, d’une générosité et d’une inventivité folle, riche en émotion et visuellement irréprochable ! Par où commencer du coup ? Bah par le plus important, Alita. Tantôt douce, tantôt naïve, tantôt attendrissante, tantôt redoutable et farouche guerrière… Alita est enfin cette héroïne digne des plus grandes figures iconique de femmes forte du cinéma d’action et de SF tel que Ellen Ripley ou Sarah Connor (tient des personnages féminins également composée par James Cameron) qu’on est vu dans un blockbuster depuis longtemps (non Wonder-Woman, t’es bien mignonne mais t’es loin d’être digne de ses grandes dames, du moins au cinéma). Au-delà de la Performance capture extrêmement abouti dans ce film et l’interprétation épatante de Rosa Salazar, ce qui fait de Alita un si bon personnage c’est le soin apporté tout particulier que James Cameron et Laeta Kalogridis ont apporté à son écriture, faisant d’elle le personnage le plus atypique du film, aussi bien physiquement que psychologiquement. Alita est également une belle réflexion sur le corps, sur ce qu’on en fait, et bien que Alita Battle Angel ne soit pas le premier film qui pose ce genre de questionnement dans le genre de la science fiction… C’est en tout cas le premier film (à ma connaissance) à l’aborder de façon symbolique. Tel que le dit le personnage de Ido sexto dans le film : « Ce n’est qu’un corps, ni mauvais, ni bon, ça dépendra de toi » et cette phrase en dit long sur le parcours de Alita en plus d’être un élément extrêmement important de traiter dans un univers où une immense partie de la population est composé de Cyborg, et le film le fait très bien sans nous prendre pour des billes !

On vante énormément la réussite du film au père Cameron car il à veillé au grain et marquer le film de son empreinte , mais Robert Rodriguez ne démérite pas. Bien que le bonhomme ne fasse pas l’unanimité et a prouvé par le passé qu’il était capable du meilleur comme du pire et que le soin apporté à la mise en scène et la crédibilité lui importait peu… C’est avec Alita Battle Angel qu’on se rend compte que le réalisateur texan est capable non seulement de composer de véritables morceaux de bravoure et iconique (le combat dans le sous monde entre Alita Grewishka ou le fameux Motorboll) et aussi, par le biais d’une mise en scène simple mais vraiment efficace les moments d’émotions parfois très intenses et teintés de poésie et comme pour son Sin City, on ressent énormément d’amour pour le manga d’origine. Rodriguez laisse également son empreinte, notamment avec cette scène de bar (car il y a souvent une scène de bar dans ses films) très fun et plutôt réjouissante !

Que rajouter de plus à tout ça ? Le reste du casting est tout aussi excellent (Christophe Waltz en tête), la musique de Junkie XL est très bonne, la réalisation et l’écriture de très bon niveau, enchaînant les séquences d’anthologie et le tout fait avec une passion contagieuse, qui actuellement, manque à beaucoup de grosse production de cette envergure. Prions pour une suite avec le retour de ses deux bonhommes à la barre !

Solo A Star Wars Story : flop mérité ou western galactique injustement boudé ?

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Annoncé comme un potentiel échec par Disney/Lucasfilm eux mêmes, après des échos peu encourageants, des changements de réalisateurs, retournage du film à 80% et une lapidation sur la voie public au Festival de Cannes et des critiques presse en général l’annonçant comme le nouveau Suicide Squad (Sérieusement ?) rien ne jouait en la faveur du second spin off de la mythique saga Star Wars centré sur la jeunesse de Han Solo. Sans compter le ras le bol des fans tous déçus depuis la sortie du controversé de Star Wars épisode VIII : Les derniers Jedi ainsi que la sortie régulière des films d’a peine un an d’intervalle… Pourtant Solo a Star Wars Story est à des années lumière de la catastrophe annoncée !

A l’origine réalisé par Phil Lord et Chris Miller (La grande aventure Lego), ces derniers furent licenciés du projet pour cause de différents artistiques, c’est finalement Ron Howard (le papa de Willow et grand amis d’un certains George Lucas) qui remplaça au pied levé les deux réalisateurs pour retourner quasiment 80% du long-métrage, ce qui en général, n’augure rien de bon… Malgré quelques maladresse d’écriture, le film nous tient habilement en haleine. Jamais trop long, jamais trop lourd, le montage du film et diablement efficace et ne laisse jamais place à l’ennui. Ron Howard n’innove rien en terme de mise en scène, mais le bonhomme reste suffisamment rodé dans le milieu et sait mettre en valeur sa joyeuse bande de cowboys de l’espace. Car oui, Solo est un pur western de science-fiction, bourré de séquence faisant écho aux codes du western classique comme l’assaut d’un train ou des duel à un contre un au pistolet (pisto-laser dans le cas de Star Wars). Visuellement, Solo est sans doute le film Star Wars le moins « éclairé », en effets, la photographie et beaucoup plus désaturée que sur les autres films de la franchise. On pourrait se plaindre que certains moment d’action manque de clarté, mais cela ajoute une vraie identité au film et les décors et environnements font partie des plus beau et originaux de la saga. D’ailleurs, Solo à beau joué la carte du « fan-service », cela n’est jamais gratuit et certains éléments contribue également à la constructions mythologique de Han Solo, après tout, il est ici question de spin off « prequel » et non d’une suite, il est donc logique de retrouvée certains personnages et monument clés !

En termes de pur continuité avec la saga et la mythologie de Han Solo, le film de Ron Howard fait un quasi sans faute : en partant de Han qui fuit sa planète natal Corelia , de la rencontre incroyablement réussite et surprenante avec Chewbacca, la relation ambiguë avec Lando Calrissian, la possession du Faucon Millenium et surtout, le fameux raid de Kessel en 12 parsecs… tout y est et c’est vraiment bien amené. D’un point de vu global, Solo est également le premier film Star Wars ou les enjeux de l’histoire ne concerne pas le sort de la galaxie toute entière, c’est plus « terre à terre », on reste à échelle humaine, contrairement à Rogue One qui jouait un rôle capital pour la continuité de la saga. Ici, il n’est pas question de Chevaliers Jedi ou de Rebelles luttant contre leurs oppresseurs, mais de contrebandiers, de truands, de malfrats, de maraudeurs et de tueurs… Bref, des parias syndicats du crime, un point peu exploité dans la saga (on ne prendra pas en compte l’univers Legends ou des séries animée The Clone Wars ou Rebels) et c’est très rafraîchissant.

Et alors Alden Ehrenreich, Solo ou pas Solo ???? Solo à 100% !!!!! Succédé à Harrison Ford dans se rôle iconique n’a pas du être une mince affaire pour ce jeune acteur que les fans semblaient dejà condamner d’office… et pourtant Ehrenreich s’en tire avec les honneurs, il à habilement adopté la posture, les mimiques et le caractère du personnage sans pour autant faire une pale copie du jeu de Ford. Donald Glover quand à lui, crève littéralement l’écran en Lando Calrissian, serait-ce le fils caché de Billy-Dee Williams ???? Une enquête mérite d’être lancé !!!!! Quand à Woody Harrelson, Emilia Clarke, Erin Kellyman, Paul Bettany et Thandie Newton, ils sont tous tout aussi intéressant et charismatique !

Un dernier mot sur la Bande originale composée par John Powell qui est vraiment excellente et accompagne bien le film ainsi que les thèmes originaux de la saga orchestré par le patriarche John Williams !

 

En bref, Solo : A Star Wars Story, c’est un western galactique jouissif et rafraîchissant qui ne se la raconte jamais et qui ne mérite absolument pas sa lapidation médiatique… allez, dans 10 ans il est réhabilité, on prend le pari !

Quentin Tarantino se sépare de Weinstein Company.

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Décidément, l’affaire Weinstein n’a pas fini de prendre de l’ampleur, en effet Deadline.com nous informent que Quentin Tarantino  se sépare de Weinstein Company et donc ne produira pas son neuvième film dédié à la famille Manson. Une nouvelle qui n’a rien de très surprenant en soit, mais qui marque tout de même la fin d’une collaboration qui aura durée 25 ans. En effet, c’est Weinstein qui a distribué le premier film de Tarantino, Reservoir Dogs en 1992 et qui à produit depuis tout ses films…. Mais depuis les révélations sur les agressions sexuelles commise par Harvey Weinstein Weinstein Company a été mis à mal et a du annulé ses prochaines sortie cinéma en 2017 (le film d’horreur Poloraid et The Current War ) et avec les déclarations de Tarantino qui à admis avoir été au courant de ses agissements aux New York Times, la séparation des deux collaborateurs était cousu de fil blanc.

Du coup le prochain film de Tarantino se retrouve sans distributeur, mais vu le CV du bonhomme, on imagine qu’il n’aura aucun mal a en trouvé un autre, reste plus qu’a savoir qui ?

Quand le Seigneur des Anneaux croise Training Day dans la nouvelle bande-annonce du prochain film Netflix, Bright, réalisé par David Ayer !!!!

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Sortie prévue le 22 décembre exclusivement sur Netflix, Bright sera le prochain film du réalisateur David Ayer  (scénariste de Training Day de Antoine Fuqua et réalisateur de End of Watch, Sabotage, Fury et malheureusement du vilain petit canard Suicide Squad) avec Will Smith, Joel Edgerton et Noomi Rapace au casting de ce mixt d’Heroic Fantasy et de Polar.

 

Synopsis : Dans un monde contemporain alternatif, les humains coexistent depuis la nuit des temps avec les Orcs, les elfes et les fées. Scott Ward, un policier humain, est contraint de faire équipe avec Nick Jokoby, un policier Orc, pour stopper une importante menace maléfique.

 

http://https://youtu.be/q7g-LKnxOGk