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Alexandre Lambert

Alexandre Lambert
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It’s a Sin : regard sur une série d’aujourd’hui et de demain

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Titre original : It’s a Sin
Origine : Royaume-Uni
Disponible sur France.tv ou Channel 4
Genre : Drame
Avec Olly Alexander, Omari Douglas, Callum Scott Howells, Lydia West, Keeley Hawes, Shaun Dooley, Neil Patrick Harris, Stephen Fry
Créée par Russell T Davies
Produit par Phil Collinson

Synopsis : 

 

La série retrace le destin de cinq jeunes de 18 ans qui s’installent à Londres en 1981 et dont la vie est bouleversée par l’épidémie naissante du VIH.

 

Russell T Davies (Doctor Who (2005-2024) nous conte ici l’histoire de cinq jeunes personnes dont Ritchie Tozer (Olly Alexander), personnage autour duquel tous les événements de la série gravitent, dans le Londres des années 80 sur fond d’épidémie de Sida et du VIH. 

 

Nous suivons donc sur 10 ans les aventures de nos cinq protagonistes : Ritchie Tozer un acteur originaire de l’île de Jersey, Roscoe un barman nigérian et drag-queen le soir, Colin Morris Jones dit Gladys un apprenti tailleur, Jill Baxter la “petite-amie” de Ritchie également actrice et enfin Ash un instituteur indien le petit ami de Ritchie. Olly Alexander (Ritchie Tozer)

 

Cette série est excellente notamment car elle parle de sujets universels comme par exemple faire son coming-out à sa famille ou encore le contexte épidémique du VIH rappelant fortement celui observé pendant la crise COVID. 

On sent également que Russel T Davies a mis tout son cœur dans cette histoire comme si elle représentait pour lui une sorte de catharsis de ce qu’il a lui-même vécu au cours de ces décennies. Les droits LGBT sont au cœur  de son œuvre notamment dans Queer as folk autant la série britannique que son remake américain, dont le synopsis est similaire a celui de It’s a Sin. 

 

La série brille également par son ton sérieux mais également par un humour très british notamment lorsque Ritchie s’interroge sur ce qu’est le SIDA/VIH où l’on peut y voir également un écho des théories complotistes qui furent légion lors de l’épidémie de COVID. 

 

Spoiler 

 

Donc pour en revenir au cœur de la série, c’est-à-dire l’évolution de ce groupe hétéroclite dans le Londres des années 80. 

L’idée géniale de cette série est le développement de la dynamique de groupe et l’évolution de celui-ci au fil de la décennie. Si Ritchie peut paraître insouciant au départ, c’est pourtant bien lui qui nous fait tirer toutes les larmes de notre corps quand la tragédie inévitable arrive. 

Il y a d’ailleurs dans les derniers épisodes de la série un dialogue très intéressant entre la mère de notre personnage principal et la meilleure amie de celui-ci concernant à quel point il est difficile pour la communauté gay de se confier à sa famille quant à sa véritable nature mais aussi à quel point il est facile pour la famille de ne rien voir quand il s’agit de l’orientation sexuelle d’un de nos proches.

 

Voilà ce que je pourrais dire sur cette série, je vous la recommande fortement si vous voulez découvrir le Londres des années 80-90 et une communauté hétéroclite d’amis unis dans un même combat. 

 

National Treasure Edge of History, de Cormac et Marianne Wibberley

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Titre original : National Treasure Edge of history
Origine États-Unis
Disponible Sur Disney + (2022)
Genre Aventure
Avec Catherine Zeta Jones, Justin Bartha, Harvey Keitel, Lysette Oliveira
Créé par Cormac et Marianne Wibberley
Produit par Jerry Bruckheimer

Partons pour une aventure pleine de mystères, de magies et de société secrète à la recherche d’un trésor oublié depuis des siècles par tous.

Synopsis : 

 

Jess Valuenzela est menée sur les traces d’un trésor perdu lié à son passé par l’ancien agent du FBI Peter Sadusky.

 

 

Pendant longtemps il a été question d’un 3e film Nicolas Cage, quelle donc n’a pas été ma surprise en découvrant par hasard cette série héritière des deux films précédents sur Disney + n’ayant rien d’autres à regarder après la série Star Wars Andor. 

Moi qui adore les films d’aventure et qui ai encore plus adoré les films Benjamin Gates, me lance donc dans cette série avec une curiosité toute particulière espérant y retrouver le charme des films Benjamin Gates ( National Treasure étant le titre original). 

Dans cette série nous suivons les pérégrinations de Jessica Valuenza et de ses amis au quatre coins des USA à la poursuite d’un trésor caché lié à son passé.

Commençons par le générique de la série qui rappelle vaguement ceux de Sydney Fox l’aventurière et les phases de voyage en avion des films Indiana Jones avec la carte expliquant les différentes destinations du voyage du célèbre archéologue, tout en reprenant les musiques composées par Trevor Rabin pour les films Benjamin Gates. 

 

Ensuite, la catherine Zetha Jones série brille non seulement pour le côté aventure mais aussi pour ses personnages principaux à commencer par l’antagoniste Billie Pearce, brillamment interprétée par la talentueuse Catherine Zeta-Jones, qui peut se montrer tant manipulatrice que drôle et sympathique. Et c’est justement cela qui rend le personnage attachant et pas forcément antipathique comme pourraient l’être d’autres antagonistes de films d’aventures.

Parlons de nos quatre adolescents, c’est une équipe soudée dans laquelle chacun apporte ses connaissances dans son domaine de prédilection, ainsi on a une hackeuse, un spécialiste de la chasse au trésor, une personne intelligente, et le gars raisonnable qui garde les pieds sur terre.

SPOILERS

 

On apprend dans les premiers épisodes que le trésor recherché est lié à l’histoire mexicaine et aux francs-maçons via le personnage de Harvey Keitel qui reprend son rôle qu’il avait dans les deux films précédents. Harvey Keitel

Un certain Salazar, supposé frère de Catherine Zeta Jones, est en fait de l’agent du FBI qui accompagnait Keitel dans les films précédents. Il convoite également le trésor pour se faire de l’argent. 

Cette série vaut le coup car elle nous fait voyager au quatre coins des USA mais également du Mexique.

 

Conclusion : 

 Cette série est digne des films et aurait mérité un meilleur accueil et une saison 2. 

On retrouve l’esprit classique des films et séries d’aventure le tout avec une excellente dose d’humour le tout porté par des personnages excellents.

Je vous laisse juger du résultat final avec la bande annonce de la série

 

Star Trek Nemesis, de Stuart Baird

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Date de sortie : 13 décembre 2002 (États-Unis), 12 mars 2003 (France)https://s.scifi-universe.com/galeries/images/1000/1087-affiche-francaise.jpg
Réalisateur : Stuart Baird
Acteurs principaux : Patrick Stewart, Tom Hardy, Brent Spiner, Jonathan Frakes
Genre : Science Fiction
Nationalité : Américaine
Compositeur : Jerry Goldsmith

 

Star Trek Nemesis est le dixième opus de la saga Star Trek au cinéma, et la quatrième itération  mettant en scène les personnages de la série Star Trek : La nouvelle génération.  

Dans cet opus,  le Capitaine Picard et son équipage sont confrontés à un nouvel ennemi : les Romuliens.

Pour commencer, il nous faut revenir en arrière, lorsque la série originale touchait à sa fin, et où les producteurs  de la saga veulent surfer sur la vague Star Wars et lancer la carrière de Star Trek au cinéma. 

Suite aux succès des trois volets précédents, la Paramount décide de produire un nouveau film qui sert de conclusion à la série Next Generation. Si ce film signe l’arrêt de la saga au cinéma, celle-ci continue à la télévision avec les séries Deep Space Nine et Enterprise.

shinzon l'antagoniste du film

L’intrigue reprend des éléments de la série : la guerre qui se profile avec un nouvel ennemi les Romuliens.  On poursuit également la continuité de l’intrigue de Data avec la volonté de devenir le plus humain des androïdes surtout depuis sa rencontre avec la reine Borg dans Star Trek Premier Contact. 

 

L’intrigue repose sur la dualité entre Shinzon et Picard car celui on ne sait comment a été créé à partir de l’ADN de Picard.  Cette particularité les rend semblables et différents car chacun peut anticiper les actions de l’autre. Shinzon admire Picard pour ses voyages à travers les étoiles, son plus grand rêve. Cependant sa folie le conduit à développer une arme lui permettant d’annihiler toute vie sur Terre.

Picard, grâce à son altruisme et son intégrité cherche la paix avec ces nouveaux ennemis. Cependant il comprendra grâce au sacrifice de Data que l’intérêt du plus grand nombre prime sur l’intérêt d’une seule personne, la même philosophie ayant conduit au sacrifice de Spoke dans  La colère de Khan. 

data et son frere protoData quant à lui, poursuit la recherche de son créateur et se découvre, un frère en la personne de Proto androïde, chien de garde de Shinzon et leurre pour l’Enterprise dans le piège de Shinzon.  Une fois le plan de Shinzon dévoilé, Data se sacrifie pour sauver l’équipage. Picard ne se remettra jamais réellement de cette perte, comme en témoigne la série Star Trek Picard.

Conclusion :

Le film Star Trek Nemesis est une excellente conclusion à la série Star Trek The Next Generation.  Espérons que pour les 60 ans de la série, un nouveau film sorte. 

Je vous invite à découvrir la série Star Trek Picard, excellente suite à ce film, dont voici la bande annonce de la seconde saison prévue pour fin février probablement diffusée en France sur Amazon Prime Video. 

Au Service Secret de Sa Majesté, de Peter Hunt

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Date de sortie : 13 décembre 1969 (Japon), 18 décembre 1969 (France)
Réalisateur : Peter Hunt
Acteurs principaux : George Lazenby, Diana Rigg, Desmond Llewelyn, Telly Savalas
Genre : Espionnage
Nationalité : Britannique
Compositeurs : John Barry, Louis Armstrong (We Have All the Time in the World). 

 

Au service secret de sa majesté est le sixième opus de la saga cinématographique James Bond et adaptation du seul roman à l’époque publié alors que les premiers films venaient d’être produits, faisant suite à On ne vit que deux fois, qui introduit le méchant emblématique des Bond, le leader charismatique du SPECTRE Ernst Stavro Blofeld en la personne de Donald Pleasance ; je reviendrai sur l’incarnation qu’en fait Savalas plus tard. 

Dans cet opus Bond affronte une nouvelle fois le leader du SPECTRE afin de l’empêcher de créer une guerre bactériologique au moyen d’une clinique en Suisse, mais il rencontre également la femme de sa vie. 

Commençons d’abord par le fait que Sean Connery n’incarne pas l’agent 007 mais laisse la place à l’acteur et mannequin australien Georges Lazenby qui, s’il manque parfois de justesse dans son jeu, n’en reste pas moins un excellent James Bond qui apparaît plus humain que dans les autres opus de la saga. Lazenby se permet même de briser le quatrième mur dans la scène d’introduction où, lorsqu’il sauve celle qui deviendra sa femme mais qui s’enfuit après son sauvetage, il lance « ça n’arrivait jamais à l’autre ». Si on peut regretter l’absence de Sean Connery, lui qui savait manier avec élégance l’humour et les punchlines so british qui sied au personnage de Bond, ce fait est contrebalancé par l’humanité du personnage.  En effet, Bond se montre plus humain que dans les précédents films car il se concentre avant tout sur sa relation naissante avec la comtesse Tracy Di Vincenzo, future Madame Bond, merveilleusement interprétée par la sublime Diana Rigg (malheureusement décédée en 2020) qui n’a pas sa langue dans sa poche.

Venons en maintenant à l’intrigue du film, qui comme nous l’avons précédemment évoqué se découpe en deux parties distinctes : d’abord la relation qui s’installe entre Bond et Theresa, et dans un second temps la traque d’Ernst Stavro Blofeld et sa volonté de récupérer un titre honorifique dont il serait l’héritier. Celui-ci, pour parvenir à ses fins, emploie des jeunes femmes qu’il décrit comme des anges de la mort afin de déclencher une guerre bactériologique pour pouvoir récupérer son titre. Donald Pleasence incarnait un Ernst Stavro Blofeld effrayant et construit comme un jumeau maléfique de Bond, voire de M car il organise dans l’ombre toutes sortes de complots, avec une balafre sur l’œil gauche, là où Telly Savalas joue un Blofeld froid, hypnotique et malfaisant tout en essayant de parvenir à ses fins en tuant Bond, ce qu’il réussit plus ou moins en déclenchant une avalanche sur Bond et Tracy, qu’il finira par enlever (enlèvement montré via le visage de Bond au travers de la vitre du bureau de M.).


Pour mettre à exécution son plan, Blofeld est accompagné d’Irma Baunt et de ses anges de la mort. Irma Baunt est le bras armé de Blofeld et peut-être son amante, elle me fait penser de par l’actrice qui l’incarne au colonel Rosa Klebb vue dans Bons Baisers de Russie. Elle n’est cependant pas la même puisqu’après avoir assassiné Madame Bond au volant de la voiture conduisant Blofeld sur une des routes qu’empruntent les Bond pour leur voyage de noces, son destin demeure inconnu. Cela nous amène à la conclusion de cet opus car si le méchant s’en sort bien que blessé par son accrochage avec une branche lors d’une course poursuite avec Bond dans une piste de bobsleigh, le film se termine tragiquement. Bond ne cessera de traquer Blofeld dans Les Diamants sont Éternels afin de venger la mort de sa femme, cependant il faudra attendre l’arrivée d’un nouvel acteur prêtant ses traits à Bond pour que Blofeld trouve enfin la mort. 

Conclusion : 

Cet opus de Bond est, et restera toujours un de mes préférés de par sa rupture avec les précédents à cause de sa structure narrative, mais aussi parce que c’est le seul opus de la saga avant le renouveau complet opéré avec l’arrivée de Daniel Craig qui a réellement un impact sur les ses successeurs. En effet Bond ne se remet jamais vraiment de la mort de sa femme comme en témoigne le fait qu’au mariage de son ami Felix dans Permis de Tuer, il ne souhaite pas s’attarder.