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Je me présente, Alexandre, 20 ans, Normand pur souche, Électricien et avant tout cinéphile, cinévore, bref, un amoureux du septième art. Passionné depuis ma plus tendre enfance a travers l’univers Disney, ma passion n’a fait que s’accroître. Très curieux, de Meliès a nos jours, ma culture cinématographique se peaufine d’années en années. Je ne passe pas une seule journée sans voir un film. Je suis ouvert a tout les genres, a tout horizon. Je voue un culte a mon idole Al Pacino. Mon film préféré est Heat, ma trilogie est Le Parrain, et ma saga Harry Potter qui est toute mon enfance. Sur Le coin des Critiques ciné je vous apporterais mes news, mes critiques et avis personnels et j’espère pouvoir en débattre avec ceux qui me liront. Longue vie au cinéma !

Mon Top 30 de l’année 2015 (alex gallon)

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Mon Top 30 de l’année 2015

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1  Mad Max : Fury Road de George Miller

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2 Birdman de Alejandro González Iñárritu

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3 Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la force de J. J. Abrams

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4 Sicario de Denis Villeneuve

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 Youth de Paolo Sorrentino

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Kingsman : Service Secrets de Matthew Vaughn

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Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud

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8  Spring de Justin Benson et Aaron Moorhead

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9  Hacker de Michael Mann

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10  Américan sniper de Clint Eastwood

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11 Loin des hommes de David Oelhoffen

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12  Vice Versa de Pete Docter

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13  Marguerite & Julien de Valérie Donzelli

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14  Inhérent Vice de Paul Thomas Anderson

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15 Love and Mercy de Bill Pohlad

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16  Victoria de Sebastian Schipper

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17  Imagine de Dan Fogelman

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18 Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh

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19 Black Sea de Kevin Macdonald

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20  Lost river de Ryan Gosling

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21   It Follows de David Robert Mitchell

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22 Vampires en toute intimité de Jemaine Clement et Taika Waititi

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23 Mustang de Deniz Gamze Ergüven

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24 Infinitely Polar Bear de Maya Forbes

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25 Tomorrowland de Brad Bird

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26 Le Petit Prince de Mark Osborne

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27 Imitation Game de Morten Tyldum

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28 Souvenirs de Marnie de Hiromasa Yonebayashi

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29 Run all Night de Jaume Collet-Serra

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30 Frank de Lenny Abrahamson

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Merci d’avoir pris le temps de regarder mon top. Vive le cinéma 🙂

CRITIQUE : HACKER

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Hacker de Michael Mann

239399Six ans se sont écoulés depuis le dernier Mann, Public Enemies. Tout ce temps, son réalisateur s’était éloigné du grand écran pour mieux travailler son œuvre. Cela n’était, que pour mieux revenir avec son très attendu nouveau film, Hacker.

À 72 ans, Michael Mann prouve qu’il est un des grands réalisateurs a avoir su évoluer avec son temps.
Il est un des plus grands cinéaste du polar : Le Solitaire, Le Sixième sens, Heat, Collatéral, Miami Vice, la quasi totalité de sa filmographie se résume en effet a ce genre, tout en lui faisant gravir à chaque fois un nouvel échelon.
Cette fois-ci, l’évolution est forte. Il s’agit du passage à l’ère informatique, et des cybercriminels dans le monde réel, représentant donc une partie de l’époque moderne.

chris-hemsworth-and-tang-wei-movie-blackhat-wallpaper-394Michael Mann nous emmène en territoire plutôt dangereux de cet univers virtuel et complexe a mettre en scène.
Ce dernier a fait des recherches sur la cybercriminalité pendant deux ans pour peaufiner son script et on ne peut que être emballé par ce nouvel exercice.
Malheureusement, le film fut un échec au box-office américain comme a l’international. Une preuve que le box office n’est certainement pas un gage de qualité parfois, je dirait.

Le long-métrage débute sur un long plan-séquence qui nous fait traverser le cœur des systèmes informatiques des hackers. Une efficace entrée en la matière amenant l’explosion d’une centrale nucléaire de Chine et nous lance immédiatement dans le vif du sujet grace a cette immersion en numérique.

Depuis Collatéral en 2004, le réalisateur ne tourne plus qu’au numérique, contrairement a ces collègues comme J.J. Abrams, Christopher Nolan, ou Quentin Tarantino, qui défendent la pellicule au profit du numérique.
Force est de constater que Mann, via cette technologie, s’est détaché de la masse et a affiné un style particulièrement atypique. Hacker est dans cette lignée.

Hacker-4Cela faisait de nombreuses années que le cinéaste ne s’était pas entouré d’un casting contenant aussi peu de stars, mais qui n’enleve rien au film. Chris Hemsworth, Viola Davis, la ravissante Tang Wei, Yorick van Wageningen ou encore Holt McCallany chacun exécute brillamment son taff.
Après Ron Howard et son sublime Rush, Mann offre aussi la chance a Chris Hemsworth de se décoller de son rôle du super héros Thor et il se révèle convaincant.

Pour façonner son personnage principal, Nicholas Hathaway, Michael Mann s’est inspiré du hacker Stephen Watt qui, après son arrestation, a conçu des logiciels de protection des mails.
Chris Hemsworth rejoint la liste des parfaits héros dit “mannien” tel James Caan dans Le Solitaire, des Pacino, De Niro et Kilmer dans Heat et Will Smith dans Ali : Viril, solitaire, énigmatique et charismatique.

Capture-decran-2015-01-15-a-16Le cinéaste n’a rien perdu de sa superbe. La violence et le réalisme de ces scènes d’actions sont saisissante. Ce dernier a un véritable sens de mise en scène et de la direction d’acteur.
Bien qu’il soit minime sur un long-métrage de 2 heures, chacunes des scènes sont de véritables moments d’adrénaline innatendu.

Hacker sait gérer son action en évitant d’en faire trop, son propos n’en faisant pas spécialement un film d’action mais Mann aurait pu se laisser aller simplicité de son scénario.
Il n’en est rien car Mann ne cherche aucunement à cacher le vrai côté série B de son film. Son récit est simple, clair et précis, et lui permet justement de développer a fond son sujet qui en lui même en réside d’autres : la cyber-criminalté, l’économie et la politique ainsi que la dangerosité des nouvelles technologies.

Au fur et a mesure, Mann construit son long-métrage tel un jeu d’échec comme lui seul arrive a faire. Il prend son temps pour poser les enjeux et les personnages, bien qu’on aurait préféré une élaboration autour du passé de Chris Hemsworth.

Tang-and-Hemsworth-in-BLACKHAT-e1411708427942Le thriller passe la seconde dès la fusillade de Hong Kong faisant basculer le film, dans la menace permanente et faisant passer les traqueurs à traqués. En une scène, il reconfigure la position et la vulnérabilité de tous les protagonistes.
Étendant son récit entre l’Asie du Sud-Est, de Hong-Kong à Jakarta, Hacker, Mann nous fait voyagez dans une ambiance contemplative qui seconde le récit.

Bien qu’ Hacker ne soit pas en reste, il n’arrive pas a égaler ces prédécesseurs et possède ces défauts. Il dure 2h15 et beaucoup de longueurs se font ressentir du a un scénario convenu, ainsi que des incohérences gênantes qui ne s’arrêtent pas qu’au domaine informatique et des rebondissements très téléphonés.
Malgré tout, le réal a réussi a me captiver de bout en bout, jusqu’a un face à face crépusculaire.

BlackhatHacker se révèle être une immersion réussie dans l’univers de la cybercriminalité comme on en voit peu et un thriller de haute volée qui confirme encore tout le talent d’un cinéaste en marge de Hollywood.
Un Mann certes mineur au vue de l’étendue de sa grande filmographie, mais un très bon Mann, comme seul ce dernier sait faire. Brillant

5/6

CRITIQUE : AMERICAN SNIPER

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American Sniper de Clint Eastwood

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A 84 ans, après une carrière accompli en tant qu’acteur et réalisateur, Clint Eastwood y ajoute une nouvelle pierre a son immense édifice en la personne de American Sniper. Il y aborde un sujet dangereux, complexe, qui dérange et qui n’a pas attendu pour faire polémique a sa sortie, autant aux États-Unis qu’en France.

American Sniper est un film essentiel dans la longue carrière de ce dernier. Un film à travers lequel il traite de l’intervention américaine en Irak, a travers la figure du diable de Ramadi alias Chris Kyle.
Mais loin de réaliser un film a sa gloire , il choisit de faire réfléchir personnellement sur la figure controversée de son personnage principal, considéré comme une véritable légende au sein de l’armée américaine. Après l’assassinat de ce dernier il y’a 2 ans, le producteur Jason Hall, Clint Eastwood et Bradley Cooper s’investissent d’une mission : celle de faire en sorte que le film fasse, malgré tout, justice à ce soldat d’élite tel un devoir de mémoire.
Le père et la femme de Chris Kyle assure que sa mémoire a été honorée avec American Sniper.

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American Sniper ne se résume pas qu’a un simple biopic sur le tireur d’élite Chris Kyle et développe intelligemment plusieurs thèmes joint : l’engagement militaire, les valeurs morales et familiales, la réalité du terrain, et une réflexion sur des faits historiques via le terrorisme et la guerre.
Dès les premières minutes, on y voit Chris Kyle, qui pour protéger des soldats américains de son camp, n’a d’autre choix que de tuer un enfant. En une séquence, la question de la morale et des enjeux du film sont posées.

La première partie se concentre essentiellement de son parcours de Chris Kyle chez les navy SEAL a son statut de légende a l’armée. S’ensuit la guerre en Irak centré sur les combats, autant physique que psychologique entre les 2 camps, notamment un duel entre Chris Kyle et un sniper irakien.
La seconde partie du film a tout autant son importance et traite de la vie de Chris Kyle lorsque celui-ci revient aux Etats-Unis, développant les conséquences de la guerre sur ces hommes, répercussions non directes et qui se développent au fur et à mesure que le récit avance, rendant le tout très crédible.

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Pendant 2h, American Sniper retrace avant tout le portrait d’un homme marchant dans les traces de son père, élevé dans une initiation a la violence comme réponse à tout, dans un amour inconsidéré pour sa patrie, considérant l’armée comme sa famille profit de sa véritable, qui lui laissera des blessures irréparables et a fini seul, tué par un américain sur le sol américain. Une triste réalité.

La force de American Sniper vient en grande partie de l’acteur Bradley Cooper. Portant le projet d’adaptation depuis le début, il livre ici une prestation remarquable. Sans nul doute son meilleur rôle.
Pour endosser le rôle de Chris Kyle, Bradley Cooper s’est investi a fond : Il a tout fait pour lui ressembler physiquement en prenant énormément de masse musculaire, il s’est mis à étudier sa façon de parler et de se déplacer grâce à des enregistrements audio et vidéo, et a cherché à acquérir un accent texan proche de ce dernier. L’acteur a également reçu une formation de tireur d’élite pour les besoins du film. Bravo.
Sienna Miller n’est pas en reste et incarne une Taya Renae Kyle avec toute la justesse et l’émotion qu’il faut a son personnage. Le reste du casting est tout aussi impliqué et a dû apprendre a s’adapter au quotidien des SEAL pendant le tournage.

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Le gros point noir de American Sniper réside dans ces incohérences entre fiction narratif et réalité. Clint Eastwood s’efforce de rendre humble Chris Kyle, alors que le réalité en est tout autre.  Contrairement à son alter ego cinématographique, ce dernier n’a jamais manifesté le moindre problème de conscience pour ce qu’il a fait en Irak. Dans son autobiographie et dans des interventions publiques il avoue avoir pris plaisir à participer à cette guerre, regrettant même de ne pas avoir tué plus de « sauvages » sous ces propos.Un criminel de guerre me diriez vous.
Autre point noir : Les Irakiens sont montrés dans le film de façon manichéens et stéréotypés tel des méchants de bas étages, servant seulement d’adversité ou de décor aux Américains. Regrettable, mais accessoirement mineurs a l’intrigue principale.

Au final, il faut bien différencier ce que montre le film, et son propos. Il ne s’agit pas, comme on pourrait croire au premier abord, d’un élan patriotique (du moins pas que), mais d’un état de la pensée américaine.
Eastwood n’excuse ni ne condamne les faits d’armes de Chris Kyle, il laisse le jugement au public et traduit magnifiquement ce paradoxe tout en situant son film dans le juste milieu. C’est subtil et très réussi. Du grand Clint.

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Le final se termine sur l’hymne américaine et des images suivi d’un générique sous forme de minute de silence, juste et sobre.

American Sniper est un film fort, magnifiquement mis en scène par Clint Eastwood qui approche l’exercice de façon très moderne, du haut de ces 84 ans et qui portent au respect. Un film qui continuera de diviser par son propos et son traitement mais qui aura su me convaincre !

5/6 

CRITIQUE : DANNY COLLINS

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Danny Collins de Dan Fogelman

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Plus de 40 ans après avoir émergé, la rock star Danny Collins remplit toujours les salles. Son public s’est élargi mais inclut des fans du début, qui lui demande toujours ses anciens tubes. À l’occasion de son anniversaire, son agent et ami Frank Grubman lui offre un cadeau singulier : la lettre que John Lennon lui a écrite suite à l’interview en que Danny a donnée en juin 1971 à la sortie de son premier album, mais que le magazine lui avait dissimulée. Frappé par le message, Danny décide d’arrêter sa tournée et de revenir aux idéaux de ses débuts et de renouer avec son passé.

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Tiré d’anecdotes réelles autour du musicien Steve Tilston, et de la fameuse lettre de Lennon, Dan Fogelman s’inspire librement de ces faits pour au final réaliser Danny Collins.

Le film n’offre en soi rien d’exceptionnel, s’allant a la facilité d’un thème classique Hollywoodien : la rédemption d’une star sur le retour passant par tout les clichés allant avec ici mais néanmoins plaisant. Le film se moque avec aisance des stars prisonnières de leurs propres succès et derrière son scénario cousu de fil blanc se cache des thématiques réels.
Dan Fogelman nous amène a des pistes d’interrogation, a la fois simpliste et pertinentes, par le biais d’un divertissement a la bande-son joyeuse de plus d’une dizaines de titres de John Lennon. 

dc5Al Pacino est bien sur celui qui crève l’écran sur les 1h40, et ce aussi grace a ceux qui lui donnent la réplique tel Annette Benning, Christopher Plummer ou encore Jennifer Garner, car ici ce sont les acteurs la vraie force et l’intérêt du film.

Un rôle pour Al dans la même veine que ces derniers dans Manglehorn de David Gordon Green et The Humbling de Levinson, jouant la carte de la nostalgie et de le mélancolie dans des registres différents a chaque fois, et du comique et de l’excentricité dans le Fogelman et la sauce prend.
Car oui, Al Pacino est toujours brillant mais se permet avec plaisance a cabotiner dans un personnage qui lui en donne toute les possibilités et c’est extrêmement plaisant a voir.  

danny-collins3-400x281Pour sa première réalisation, Dan Fogelman nous offre une mélo comédie fort sympathique, bien que convenu et sans réel surprise, mais les bons sentiments qui en ressort et le talent des comédiens en font un charme indéniable.
L’émotion et le rire s’entremêlent dans un très agréable moment du cinéma, sans prétention, ou l’on retrouve Al Pacino dans un de ces meilleurs rôles depuis fort longtemps. J’avoue ne pas être totalement objectif sur ma note, du fait que Al Pacino est mon idole et le plaisir décuplé.
Une madelaine de Proust a découvrir.

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Hey, Baby Doll, what’s going on !

5/6

CRITIQUE : PASOLINI DE ABEL FERRARA

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Pasolini de Abel Ferrara

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En 2014, après le navet Welcome to New York autour de l’affaire Dominique Strauss-Kahn, on la pensait loin l’époque des grands Ferrara tel Bad Lieutenant, Nos funérailles ou encore The King of New York. Quel grand écart qu’il nous offre avec ce film.

Pasolini se révèle être un biopic différent, singulier, retraçant le dernier jour de la vie de Pier Paolo Pasolini avant son assassinat en 1975.
Entre biographie, fiction et documentaire, il a la maîtrise de mêler le poétique et les scènes crues, mais toujours de manière réfléchie.

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Le film a de belles qualités artistiques, autant dans son esthétisme, les visuels de l’Italie, et sa mise en scène illustrant le quotidien, en toute sobriété, sans jamais en faire trop, et de la mort qui surgit sans prévenir.
Entre un repas entre amis, un match de foot, les moments avec sa mère ou la réalisation de son prochain film Porno-Teo-Kolossal’, Pasolini est illustrer comme un artiste a la fois simple et torturé, mais avant tout humain, grace a la réalisation de Ferrara et a la performance d’acteur.

Le choix d’incarnation par Willem Dafoe est brillante, tant la ressemblance avec le cinéaste italien est saisissante.
L’acteur apporte la consistance à un personnage complexe et troublant, avec fidélité, sensibilité et fascination. Il est vraiment l’atout majeur du film.
Il est aussi particulièrement touchant d’y voir au casting, Ninetto Davoli, acteur et grand amour de Pasolini.

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Le réel défaut du film réside dans l’assassinat de Pasolini, mis en scène par Ferrara.
Les circonstances encore incertaines de ce meurtre poussent ce dernier a opter pour un choix facile, un choix politique du a un acte homophobe incertain.
Bémol aussi, le spectateur ignorant tout de Pasolini et de son œuvre risque d’être vite déconcerté, voir perdu dans cette œuvre peu accessible.

Réalisateur sulfureux a la carrière inégale, Abel Ferrara a trouvé en ce film, le moyen ultime de marquer son admiration pour son aîné. Jamais raté, mais pouvant diviser, c’est un hommage réussi a l’homme qu’était Pasolini tout en étant une oeuvre cinématographique a part entière.

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« Scandaliser est un droit. Être scandalisé, un plaisir. »
Pier Paolo Pasolini

4,5/6

https://www.youtube.com/watch?v=jDHGP00s-vU

BANDE ANNONCE : LES ANIMAUX FANTASTIQUES

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Bande annonce : Les Animaux fantastiques

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Alors que toute cette semaine est focalisée sur la sortie mercredi du dernier Star Wars, Warner dévoile enfin la première bande annonce, tant attendue, du spin off de la saga Harry Potter, adapté des livres de  J.K. Rowling. : « Les Animaux fantastiques » !

Et son affiche (officielle ?) :

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Rien de bien révélateur dans ce premier trailer, qui continue toutefois d’amplifier l’attente, tout comme son synopsis, lui même encore très mystérieux.

Synopsis : On est en 1920 à New York, Newt Scamander alias Norbert Dragonneau ne restera dans cette ville que quelques heures. La suite de l’histoire se basera sur les voyages de ce dernier à la recherche de créatures magiques. Il cherchera ces créatures magiques jusqu’à la publication de son livre en 1927

Réalisé par David Yates, déja aux commandes des 4 derniers films de la saga Harry Potter, Les Animaux Fantastiques est une nouvelle plongée inédite dans l’univers de J.K Rowling. Ce long-métrage est le premier d’une trilogie annoncée centrée autour du personnage de Newt Scamander, dont les sorties au cinéma sont prévues en 2016, 2018 et 2020.

Malheureusement, les fans du célèbre sorcier de Poudlard (comme moi), devront patienter encore un peu moins de 1 an pour découvrir ce premier volet.

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Incarné par Eddie Redmayne (l’Oscarisé 2015 du meilleur acteur pour sa prestation en Stephen Hawking dans « Une merveilleuse histoire du temps »), le héros sera notamment entouré d’un joli casting : Katherine Waterston, Alison Sudol, Ezra Miller, Dan Fogler, Colin Farrell, Jenn Murray, Gemma Chan, Jon Voight ou encore Ron Perlman dans ceux déja annoncés.

Quant à Daniel Radcliffe, a-t-il des conseils à donner à Eddie Redmayne ? « Non, je ne pense pas qu’il ait besoin de conseils, il faut juste qu’il profite de cette aventure. En plus, je ne pense pas qu’il ait d’attentes particulières, vu que le livre original n’est pas une source narrative. Le livre Les Animaux Fantastiques est vraiment cool mais c’est un bestiaire. J’espère vraiment qu’il va s’amuser et ne pas se mettre trop la pression ».

Et toi jeune moldu, attend tu avec impatience ce nouvel opus ?

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NEWS : ALIEN COVENANT

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NEWS : ALIEN : COVENANT / PROMETHEUS

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Ces derniers temps, la saga Alien est en pleine ébullition de rumeurs et news !

D’un côté, nous avons les quatre films originaux qui se suivent. De l’autre, nous avons Neil Blomkamp, qui veut réaliser un Alien 5 qui serait en réalité Alien 3 qui efface les films de Fincher et de Jeunet. Puis, nous avons Ridley Scott, créateur de la franchise auquel il s’est ré attaqué avec son pré quelle : Promotheus.

Dans une interview accordée au Hollywood Reporter, Ridley s’exprimait sur le sujet :             « Prometheus est né de ma frustration sur Alien en 1979. Je n’ai fait qu’un film et je ne fait pas de suite, en général. J’ai été ébahi que dans les trois suites, personne ne s’est posé la question « Pourquoi les Aliens ? Qui les ont créé et pourquoi ? ». Une question très basique. Je suis donc arrivé avec Prometheus, qui commençait à donner des indices sur comment ils ont été créés et d’où ils venaient. Maintenant je vais faire le prochain, qui sera la prochaine évolution connectée avec le premier film. Quand j’aurais terminé, j’en ferais un autre, puis encore un autre qui nous conduiront progressivement vers le tout début de la saga en 1979. En gros, pourquoi il y a ce space jockey ? Pourquoi il avait un alien au sein de lui ? Ces questions trouveront leurs réponses. »

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Alien : Covenant devrait donc donner naissance à une nouvelle trilogie. Ainsi, nous aurons la saga Alien, la saga commencée avec Alien Covenant qui se déroule avant, et Prometheus qui prend place au tout début.

De plus, les fans de la saga, déçus en masse, par le prequel Prometheus, seront probablement rassurés par les récents propos de Ridley Scott sur le site Deadline. Ce dernier a en effet confié que toutes  les monstres originaux de la saga seraient bien de retour !                                                                                                                                             « On me demande souvent si j’en ai fini avec l’Alien, le personnage, la créature. Eh bien elle sera de retour sous toutes ses formes : œuf, face-hugger, chest-buster et, bien sûr, le gros bébé. Je pense qu’on peut encore remettre le couvert une fois ou deux. » 

Quand au casting,  le cinéaste a confirmer que le personnage de Elizabeth Shaw, incarné par Noomi Rapace ne serait que très peu présente dans la suite, a l’instar de Michael Fassbender, qui sera bien de retour sous les traits de l’androïde David. Les présences de Sigourney Weaver ou encore Michael Biehn sont encore incertaines.

Alien : Covenant est actuellement en pré-production et sortira en salle le 6 octobre 2017 aux Etats-Unis. En 2 ans, le risque de nouveaux chamboulements est a prévoir !

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CRITIQUE : LE DERNIER LOUP

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Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud

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La Guerre du feu, Le Nom de la rose, Sept ans au Tibet ou encore Stalingrad, depuis les années 70, Jean-Jacques Annaud s’est fait un nom et construit une carrière en marge de ses confrères. Ambitieux, perfectionniste et technicien hors pair, il est devenu au fil des années un des cinéastes hexagonale français les plus reconnus.

Après une succession d’échecs commerciaux et critiques tel sa Sa Majesté Minor ou Or noir, il revient cette année à la tête d’une coproduction franco-chinoise, adaptation du roman Le Totem du loup de Jiang Rong, l’un des best-sellers Chinois les plus vendus, rien que ça.

Il s’agit la d’un réel défi à tous les points de vue : grosse production à plus de 40 M$, s’étalant sur un travail de 7 ans. tourné en Mongolie en décors totalement naturels, parler en mandarin et en mongoles, avec de nombreux comédiens ne parlant pas la même langue, avec des animaux réels et non recrées numériquement. Les loups furent élevés pendant 3 ans dès leur plus jeune âge afin d’être au plus près de l’homme et ainsi s’immiscer au mieux au cœur du tournage et étant entraînés par des spécialistes. Sans oublier la censure chinoise associée à l’image d’Annaud depuis le tournage de Sept ans au Tibet.

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Bref, Le Dernier Loup est sans aucun doute le projet le plus colossal jamais dirigé par le réalisateur. Jean-Jacques Annaud revient donc a un genre qu’il affectionne, le film d’aventure animalier, après L’Ours et Deux Frères. Et que vaut donc le contenu du film en lui même ? Pour moi, le pari est réussi, haut-la-main.

Le Dernier Loup est une épopée historique captivante et émouvante, portrait a travers les loups d’une révolution culturelle qui vient détruire une harmonie naturelle, mêlant habilement la fable animale, récit d’aventure, politique et écologie.
Jean-Jacques Annaud est un maître dans l’art pour conter une histoire a travers une adaptation ( Le Nom de la rose, Sept ans au Tibet ou L’Amant en sont) tout en évitant l’immersion politiques pour conserver tout l’esprit romanesque de son récit.
Autre exercice que le réalisateur maîtrise à la perfection : le récit initiatique tel Le Nom de la rose ou le mode de vie nomade entre un jeune et son maître, et du parcours spirituel dans le rapport de l’homme à son environnement et le film n’échappe pas a ces trames.

Jean-Jacques Annaud avait parfois tendance à humaniser les animaux de ses films précédents, mais ici il garde une approche plus réaliste en traitant les loups à leur place de prédateur.
L’approche a l’écran est donc extrêmement respectueuse et réaliste du statut de l’animal.
L’intelligence du traitement narratif ne touche pas que les loups mais aussi les personnages humains qui ne sont jamais enfermés dans des caricatures et clichés trop facile, tel le gentil et le méchant.

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Le film est étonnamment le plus dur du cinéaste que j’ai pu voir (a ne pas mettre sous tout les regards) car le réalisateur met rigoureusement en scène la destruction de l’homme et utilise tous les outils du cinéma en terme de narration et de dramaturgie sans jamais toutefois tomber dans le pathos.

Le Dernier Loup permet aussi a Jean-Jacques Annaud de renouer avec ses belles fresques d’aventures, lui le grand amateur de tournages en extérieur magnifiant la beauté de son sujet. Car oui comme souvent la photographie a comme souvent de l’importance dans ces œuvres peuplé d’images d’une grande puissance.
Chaque séquence mettant en scène les loups sont donc renforcées et plusieurs scènes s’avéreront marquantes autant sur le plan de l’action fluide que de la dramaturgie.
Sans spoiler, certaines scènes sont de véritables bravoures techniques, puissante et symbolique, car elle représente la réponse directe et implacable de la nature face à la cruauté de l’homme.

Mention et pensée au célèbre compositeur de musique James Horner décédé en juin dernier. Ces compositions pour des long-métrages sont devenus des classiques tel Titanic, Aliens, le retour, Braveheart, Zorro, Le Nom de la rose, ou encore Apollo 13 et celle du Dernier loup est juste sublime, surtout celle de la scène finale.

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Mais le dernier long-métrage de Annaud n’est pas sans petit défaut. Prévisible, de manière générale, assez candide par moment, et manquant d’un certain problème de rythme narratif.
Il aurait aussi clairement mérité un traitement plus approfondi de ces personnages ou il est difficile de s’attacher a eux, comme le jeune Chen Zhen, malgré le travail honorable des acteurs.

Avec ce film, Jean-Jacques Annaud prouve qu’il est encore un des fervants artisans du cinéma populaire Français hexagonale d’une grande ambition Le film est une fable saisissante sur la nature de l’animal et de l’homme, un vrai récit.
Il manque malgré tout ce petit quelque chose qui aurait fait du Dernier Loup un des très grand film de Annaud, mais reste néanmoins son meilleur depuis bien des années. Un retour aux sources évident.

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5/6

Nominations des Golden Globes 2015

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Les nominations aux Golden Globes

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Voici les principales nominations aux Golden Globes 2015, les prix les plus prisés du cinéma mondial juste après les Oscars. La cérémonie aura lieu le 10 janvier.

Cinéma

Meilleur film dramatique

« Carol »

« Mad Max: fury road »

« The Revenant »

« Room »

« Spotlight »

Meilleure comédie ou comédie musicale

« The Big Short: le Casse du siècle »

« Joy »

« Seul sur Mars »

« Spy »

« Crazy Amy »

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Meilleur acteur dans un film dramatique

Bryan Cranston, « Dalton Trumbo »

Leonardo DiCaprio, « The Revenant »

Michael Fassbender, « Steve Jobs »

Eddie Redmayne, « The Danish Girl »

Will Smith, « Seul contre tous (Concussion) »

Meilleur acteur dans une comédie

Christian Bale, « The Big Short: le Casse du siècle »

Steve Carell, « The Big Short: le Casse du siècle »

Matt Damon, « Seul sur Mars »

Al Pacino, « Imagine »

Mark Ruffalo, « Daddy Cool »

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Meilleure actrice dans un film dramatique

Cate Blanchett, « Carol »

Brie Larson, « Room »

Rooney Mara, « Carol »

Saoirse Ronan, « Brooklyn »

Alicia Vikander, « The Danish Girl »

Meilleure actrice dans une comédie

Jennifer Lawrence, « Joy »

Melissa McCarthy, « Spy »

Amy Schumer, « Crazy Amy »

Maggie Smith, « The Lady in the Van »

Lily Tomlin, « Grandma »

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Meilleur acteur dans un second rôle

Paul Dano, « Love & Mercy, la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys »

Idris Elba, « Beasts of No Nation »

Mark Rylance, « Le Pont des espions »

Michael Shannon, « 99 Homes »

Sylvester Stallone, « Creed – L’Héritage de Rocky Balboa »

Meilleure actrice dans un second rôle

Jane Fonda, « Youth »

Jennifer Jason Leigh, « Les Huit salopards »

Helen Mirren, « Dalton Trumbo »

Alicia Vikander, « Ex Machina »

Kate Winslet, « Steve Jobs »

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Meilleur réalisateur

Todd Haynes, « Carol »

Alejandro Gonzalez Inarritu, « The Revenant »

Tom McCarthy, « Spotlight »

George Miller, « Mad Max: Fury Road »

Ridley Scott, « Seul sur Mars »

Meilleur film étranger

« Le Tout Nouveau Testament » (Belgique/France/Luxembourg)

« El Club » (Chili)

« The Fencer » (Finlande/Allemagne/Estonie)

« Mustang » (France)

« Le Fils de Saul » (Hongrie)

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Meilleur film d’animation

« Anomalisa »

« Le voyage d’Arlo »

« Vice Versa »

« Snoopy et les Peanuts – le film »

« Shaun le mouton »

Télévision

Meilleure série dramatique

« Empire » (Fox)

« Game of Thrones » (HBO)?

« Mr. Robot » (USA)

« Narcos » (Netflix)

« Outlander » (Starz)

Meilleur acteur dans une série dramatique

Jon Hamm, « Mad Men »

Rami Malek, « Mr. Robot »

Wagner Moura, « Narcos »

Bob Odenkirk, « Better Call Saul »

Liev Schreiber, « Ray Donovan »

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Meilleure actrice dans une série dramatique

Caitriona Balfe, « Outlander »

Viola Davis, « Murder »

Eva Green, « Penny Dreadful »

Taraji P. Henson, « Empire »

Robin Wright, « House of Cards »

Meilleure série comique

« Casual » (Hulu)

« Mozart in the Jungle » (Amazon)

« Orange is the New Black » (Netflix)

« Silicon Valley » (HBO)

« Transparent » (Amazon)

« Veep » (HBO)

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Meilleur acteur dans une série comique

Aziz Ansari, « Master of None »

Gael Garcia Bernal, « Mozart in the Jungle »

Rob Lowe, « The Grinder »

Patrick Stewart, « Blunt Talk »

Jeffrey Tambor, « Transparent »

Meilleure actrice dans une série comique

Rachel Bloom, « Crazy Ex-Girlfriend »

Jamie Lee Curtis, « Scream Queens »

Julia Louis-Dreyfus, « Veep »

Gina Rodriguez, « Jane the Virgin »

Lily Tomlin, « Grace et Frankie »

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Meilleure mini-série ou film de télévision

« American Crime » (ABC)

« American Horror Story » (FX)

« Fargo » (FX)

« Flesh and Bone » (Starz)

« Wolf Hall » (PBS)

Meilleur acteur dans une mini-série ou un film de télévision

Idris Elba, « Luther »

Oscar Isaac, « Show Me A Hero »

David Oyelowo, « Nightingale »

Mark Rylance, « Wolf Hall »

Patrick Wilson, « Fargo »

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Meilleure actrice dans une mini-série ou un film de télévision

Kirsten Dunst, « Fargo »

Lady Gaga, « American Horror Story »

Sarah Hay, « Flesh and Bone »

Felicity Huffman, « American Crime »

Queen Latifah, « Bessie »

Vos pronostiques ? Vos favoris ? Réponse le 10 janvier.

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CRITIQUE : SPRING

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Spring de Aaron Moorhead et Justin Benson

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Synopsis : Une jeune tête brûlée quitte les États‐Unis et part s’installer en Italie où il fait la rencontre d’une « créature » de rêve.

Spring a était le gagnant de prix prestigieux cette année et a attirer ma curiosité. Les deux réalisateurs se sont déjà illustrés dans un premier long-métrage : Résolution où malgré son budget modeste se révélait surprenant.

Spring a beau débuter par un drame et un road movie amical, on serait loin de se douter qu’il s’agit en fait d’un film d’horreur. Il débute comme un bon film d’auteur, pour se poursuivre comme une savoureuse romance teintée de mystère voir expérimental. La première partie, bien que longue à démarrer, est essentielle pour mettre en place l’ambiance et la rencontre entre le personnage d’Evan et de Louise.

La plus grande force du film est la façon dont il traite son sujet.
Aux premiers abords ce n’est qu’une simple romance qui se développe en plein cœur de l’Italie sur 1h45 du film.
En second on pourrait l’interpréter comme une histoire d’amour sur fond de fantastique gentillet a la Twillight.
Mais Spring est d’un niveau plus recherché. Le travail scénaristique est impeccable au niveau du développement des personnages et cela fait tout le film.

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L’atout majeur du film est donc l’interprétation de Lou Taylor Pucci et Nadia Hilker. Les acteurs en toute simplicité, et complicité a l’écran nous font croire en cette idylle.
La crédibilité est renforcé par leur jeu naturel et les dialogues.
Car oui les dialogues, par conséquent prennent énormément de place. Adepte de cinéma bourrin passez votre chemin. Les personnages se parlent vraiment au lieu de suivre la formule du genre, de phrases téléphoné,

Un des défauts sans vraiment l’être de Spring, est qu’il n’est pas facile d’accès. Passant d’une scène acidulée a une scène glauque les réals ose la fusion de genres particulièrement opposés, dans lequel la quotidien le plus romantique peut à tout moment être troublée par un élément inattendu fantastique et nous offre sa dose de surprise scénaristiques, ce qui est le véritable tour de force du film.
Un style ou pour les spectateurs c’est noir ou blanc, il n’y a pas d’entre deux.

Si Spring réussit totalement à nous conquérir c’est en partie dû à un scénario et une réalisation particulièrement habile.
Passant du vampire, loup-garou,et d’autres créatures, ce n’est finalement pas la forme en elle même qui compte, mais l’histoire d’amour qui est dresser.
Le thème de la créature est bien exploité et sert d’obstacle narratif entre les deux amoureux. Les réalisateurs ont pris le soin de travailler la mythologie de ce monstre, gardant une part de mystère, et servi par des effets spéciaux réussi pour une production a petit budget.
De plus, les réals réussissent a la fois développer la relation entre les deux personnages et a présenter de manière crédible la « créature » petit a petit.

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Le contenu du film est aussi une réussite. Le décor choisi, celui de l’Italie et de la ville de Poligano a Mare, est très beau. Il apporte une vraie sensation de légèreté et d’évasion, ainsi que de magnifiques plans via l’utilisation de drones. Un cadre idyllique pour l’illustration d’une romance.
De plus, La bande originale atmosphérique et renforce l’étrange beauté qui émane du film. Une vraie œuvre esthétique travaillée.

Les vrais défauts notables du film : quelques longueurs, surtout vers la fin ou le récit qui peut paraître un poil trop bavard en s’attardant sur les explications et surtout, une fin beaucoup trop expéditive.

Avec ce film, Justin Benson et Aaron Moorhead prouve qu’avec des moyens limités, il est encore possible de réaliser des films de science fiction et d’horreur originaux et intelligents, certainement plus que certains films Hollywoodiens actuels.

A la fois sombre, charmant, glauque et fascinant, Spring est une belle surprise du cinéma indépendant a réserver aux spectateurs en quête d’expérience cinématographique originale et envoûtante. Et pour le spectateur que je suit, le film m’a conquit

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Note 5/6