Date de sortie 06/11/2024
Durée (01:44)
Titre original Here
Genre Drame
Avec Tom Hanks, Robin Wright, Paul Bettany, Kelly Reilly
Réalisé par Robert Zemeckis
Nationalité États-Unis
Musique Alan Silvestri
Synopsis
Une odyssée à travers le temps et la mémoire, centrée sur un lieu de la Nouvelle-Angleterre où – à partir de la nature sauvage, puis, plus tard, d’un foyer – l’amour, la perte, la lutte, l’espoir et l’héritage se jouent entre les couples et les familles sur plusieurs générations.
Here est un film au concept unique, ou Robert Zemeckis plante sa caméra quelque part ou l’évolution du monde opère, mais ce sont des générations aussi qui évolue a un endroit précis. Robert Zemeckis adapte l’oeuvre graphique de Robert McGuire, dans un film au concept casse-gueule mais tellement bien fichu. Beaucoup d’émotion en ressort, ce qui est dommage c’est que le film fut fusillé avant même sa sortie en novembre dernier. Hollywood s’intéresse moins à Robert Zemeckis, cela s’était remarqué avec Bienvenue à Marwen (pourtant magnifique). Puis après ce fut des films de commande pour Disney avec Sacrées sorcières ou encore Pinocchio des films sans âme, dont on se serait bien passé même lui. Avec Here : Les plus belles années, Robert Zemeckis renoue avec le passé, en mettant en scène Tom Hanks et Robin Wright, le duo de Forrest Gump. Puis Tom Hanks et Robert Zemeckis ça toujours était une grande histoire où le réalisateur a dirigé le comédien plusieurs fois. Here a disposé d’une distribution calamiteuse, disons même minable alors que le film est loin de l’être.
La caméra filme l’extinction des dinosaures, puis l’évolution de la nature avec les premiers hommes qui chassent. Puis les décennies et siècles s’enchaînent, ou les premières constructions de maisons se firent. A travers plusieurs générations, le film nous montre ces derniers évolués dans cette maison, ou le film s’attardera le plus ça sera sur Richard et Margaret, qui seront les parents de Vanessa. Tandis que Richard lui est le fils de Al, un ancien vétéran de la guerre marié à Rose. Le film revient aussi souvent en arrière pour revenir dans le passé, histoire de ne pas laisser les autres personnages de côté, car ils apportent beaucoup à l’histoire.
Le film est à suivre tel un tableau vivant, car les cadres se forment pour montrer un nouveau décor à chaque fois. Car les décors se déroulent devant nos yeux, des tableaux vivants comiques mais aussi tristes. Il y a les moments heureux de ces générations, mais aussi ces moments moins heureux. On y voit l’évolution du couple Richard et Margaret, ou qui au fil des années se désintègre. Richard a toujours vécu dans cette maison, avec sa femme et ses parents, il n’a jamais voulu en partir alors que Margaret si. Robert Zemeckis séduit avec ce concept, c’est original et ça apporte une touche poétique au film dans beaucoup de séquences. C’est vrai que c’est un concept risqué, mais prendre des risques au cinéma c’est parfois ce qu’il y a de meilleur.
Eric Roth et Robert Zemeckis sont à l’écriture du long-métrage, ou ils gèrent beaucoup de personnages ce qui n’a pas dû être évident. A travers les époques on voit un tas de personnages évolués, des générations loin dans le passé toujours dans cette maison. Le fait que la caméra reste en plan fixe durant tout le film, est un risque car le public aurait pu trouver ça ennuyeux mais ce n’est pas le cas du tout. Eric Roth et Robert Zemeckis savent mettre leurs personnages en valeur, à travers des décors qui évoluent sans cesse.
Le bonheur et la tristesse sont abordés avec ces personnages, ou Rose la femme de Al et mère de Richard sera frappée par un AVC. Le film déborde d’émotion et la musique d’Alan Silvestri accentue tout ça, dans de belles partitions. Tom Hanks et Robin Wright brillent encore, Paul Bettany joue Al dans une très belle prestation. Kelly Reilly joue Rose, Michelle Dockery interprète Pauline. Here est un film qui se vit, ou les années et les siècles défilent dans un extraordinaire tableau vivant.