Date de sortie 22 novembre 2006 (2h 18min)
De Martin Campbell
Avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen, Judi Dench, Jeffrey Wright, Caterina Morino,Simon Abkarian…
Genres Espionnage, Action, Thriller
Nationalités Américain, Britannique, Italien, Tchèque
Musique David Arnold
James Bond les origines
Synopsis
Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d’une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l’accompagne afin de veiller à ce que l’agent 007 prenne soin de l’argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s’efforcent d’échapper aux tentatives d’assassinat du Chiffre et de ses hommes, d’autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables…
Ce n’est pas la première fois que Martin Campbell, réalise un James Bond. Ce dernier avait déjà réalisé GoldenEye en 1995, avec Pierce Brosnan qui interprété James Bond pour la première fois. Après quatre James Bond, Pierce Brosnan cède sa place à Daniel Craig qui commence à se faire un nom. Ce dernier ayant joué dans Layer Cake ou Munich, est casté pour James Bond et ici la franchise change pour nous offrir quelque chose de totalement nouveau. Le film se concentre sur les débuts, de l’agent secret et ainsi ce qui fut son premier amour. Mais en plus de ses débuts, nous assistons à du renouveau dans la saga, car c’est aussi plus sombre et plus violent. Son interprète change, la franchise et donne un tout niveau visage, à l’une des plus célèbres franchise. Sa première mission, sera celle d’affronter un puissant banquier, impliqué dans le terrorisme international. Martin Campbell passe donc de Pierce Brosnan à Daniel Craig, dans une ambiance différente. Car on se souvient des moments quelque peu clownesques des James Bond avec Brosnan, avec des scènes rocambolesques bien souvent. Quand la franchise prend un nouveau tournant, c’est sur ton plus sérieux ou la psychologie de 007, est mise a rude épreuve. Cette nouvelle ère de Bond, est-elle convaicante, et réussi-elle dans ce qu’elle entreprend?
James Bond est engagé par le MI6, il est connu pour sa détemination et sa brutalité et enfant il était destiné à être ce qu’il est maintenant. James Bond 007 comme nom de code, et chargé de stopper les activités du chiffre, un banquier puissant impliqué dans le terrorisme. Et pour avoir un oeil sur son agent, M lui implante une puce dans le bras. Lors de sa mission,il fait la rencontre de Vesper Lynd pas si innocente qu’elle en à l’air. James tombe amoureux de la jeune femme, elle sera celle qui aura vraiment fait chavirer son coeur. Sa mission s’avère plus compliqué, qu’il n’y paraît, car le chiffre s’avère être un ennemi redoutable. Les fans de la saga se souviendront, de la célèbre scène de torture, infligée par le chiffre ou l’agent surmonte la douleur en éclatant de rire. Dans ce renouveau de la franchise, le comportement de James Bond est différent il a une facilité à tuer sans remords et n’a aucun sentiment, sauf envers Vesper. Pour M, James est un agent ingérable et son comportement est imprévisible. Comme beaucoup de James Bond, la scène d’ouverture commence vraiment fort avec beaucoup d’action ou James traverse les murs avec une telle facilité. Absent de ce James Bond, ici pas de petite intro qui ouvre tous les épisodes de la saga. Et rien qu’avec l’absence, de cette intro on sent, que la franchise veut vraiment prendre un nouveau tournant. L’ouverture se fera sur une scène en noir et blanc, ou James tue un homme. Une scène courte, mais efficace car ensuite poursuivre avec cette scène d’action, on sait que ici on n’a affaire a l’un des meilleurs épisodes de la franchise. Une mise en scène synomyme de changement, et ça se voit énormément, et au début avec cette scène d’ouverture nous n’avons pas l’mpression qu’il s’agit d’un James Bond et pourtant… Tellement de bonnes idées, dans cette mise en scène où l’on découvre de grands changements. Un James Bond amoureux, qui fera face justement à la perte de cet amour. Au coeur de ce film, une mission des plus complexes, de l’amour et de la trahison des ingrédients parfait pour ce James Bond nouvelle recette. Revenons donc au méchant du film, Le Chiffre ou Bond l’affrontera pour la première fois lors d’une partie de poker qui reste aussi mémorable. Une version remis au goût du jour, beaucoup moins kitsch comme l’était un peu trop ceux, avec Pierce Brosnan. Moins d’humour aussi, pour laisser vraiment un ton plus sérieux au film. La franchise avait besoin, de ça, d’une modernité et d’un changement et c’est réussi.
Au scénario Neal Purvis, Robert Wade et Paul Haggis, qui s’attarde sur la psychologie de Bond. Ainsi on découvre que ce dernier est capable, d’avoir des sentiments et la preuve en est avec l’amour qu’il a pour Vesper. Contrairement aux autres James Bond, celui-ci est plus froid et tue sans réfléchir ce qui a le don d’enerver M. Il ne sourit que très rarement mais reste charmant, on ressent beaucoup de blessures du passé qui nous seront un peu plus dévoilé dans les suites. Et puis nous avons droit, a un méchant très méchant habilement écrit qui va comme un gant à Mads Mikkelsen. Une grande maîtrise, au niveau du récit dans l’ensemble qui fait de ce James Bond l’un des meilleurs. Au casting Daniel Craig qui succède à Pierce Brosnan, dans une prestation totalement différente, car aussi ce James Bond est bien différent psychologiquement. Judi Dench déjà présente, dans le rôle de M, dans ceux avec Pierce Brosnan reprend donc son rôle. Puis Mads Mikkelsen excelle en méchant très convaincant. Ce James Bond est un préquel, puisqu’il raconte les débuts de l’agent secret et donc sa première mission. Le film a déjà douze ans, et ne semble pas avoir pris une ride, et on peut dire que Daniel Craig et celui qu’il fallait pour donner un coup de jeune à cette saga dont on ne se lasse pas.
Bande annonce