L’histoire du film
Nous sommes en été, en 1963, Frédérique »que l’on surnomme Bébé », fille d’une riche famille, part à la pension de famille Kellerman avec son père, sa mère et sa sœur. En sortant un soir faire une promenade, elle fait la connaissance d’un groupe d’animateurs qui se retrouvent dans une salle pour danser. Elle va découvrir un monde qui lui est totalement étranger : le monde de la danse. Elle y rencontrera Johnny Castle, un beau professeur de danse. Suite à l’accident de sa partenaire, Johnny va proposer à bébé de devenir sa nouvelle partenaire. Petit à petit, les deux partenaires vont se rapprocher. Une histoire d’amour va naitre.
Infos sur le film
Réalisé par Emile Ardolino
Avec Jennifer Grey, Patrick Swayze, Jerry Orbach
Long-métrage américain . Genre : Comédie dramatique , Musical
Durée : 1h40min environ
Johnny :- Toute ma vie est un labyrinthe, je fais toujours des hauts et des bas ! Tiens, le mois dernier je bouffais des nouilles pour m’en sortir et demain des femmes rempliront mes poches avec des diamants ! Aujourd’hui je suis l’idole de tout le monde et demain je serais un moins que rien !
Bébé : – Non, tu n’as pas besoin de courir le monde après ton destin comme un cheval sauvage !
On laisse pas bébé dans un coin. Suis moi ! « Johnny »
J’ai peur de sortir de cette chambre et de ne plus jamais ressentir ce que je ressens, je ne peux plus me passer de toi j’te jure. « Bébé »
Un film culte de la comédie musicale
Toutes les femmes »et aussi certains hommes » connaissent et ont déjà vu ce célèbre film devenu culte et aux scènes qu’on ne peut oublier. L’un des plus beaux films musicaux qui a séduit des générations entières à travers le monde. Si je vous dis Dirty Dancing vous me dites tout de suite « Time of my life » ou bien la réplique désormais culte »On laisse pas bébé dans un coin ». Car oui, comment oublier cette célèbre chanson « Time of my life » ou bien encore « She’s like the wind interprétée par Patrick Swayze ». Le film a remporté l’oscar pour la meilleure chanson avec Time of my life. On comprend pourquoi la chanson restera tant gravée dans nos mémoires. Le film a eu un immense succès lors de sa sortie au cinéma et pourtant, il a mit beaucoup de temps avant de se concrétiser. 10 ans pour que le scénario soit accepté. Autant la bande originale était aimée des studios, autant l’histoire, elle, ne plaisait pas. Le film devait normalement rester une semaine au cinéma et sortir après en vidéo mais le succès a été tellement incroyable que les studios ont finalement changés leurs plans. Malgré un petit budget et des acteurs peu connus, Dirty Dancing est devenu culte. La bande originale du film a été la plus vendue dans le monde entier. Si vous aimez les films musicaux, les histoires d’amour sincère, des personnages attachants qui ont tout comme nous aussi leurs lots de problèmes, que vous avez un penchant pour le film Grease « ce qui est amusant c’est que Patrick Swayze avait auditionné pour interprète le rôle de Danny Zucko tenu par John Travolta », alors Dirty dancing est fait pour vous. Tout comme Grease le film parle avant tout d’un amour de vacances. Pourra-t-il continuer d’exister après ?
Le film qui a révélé l’acteur Patrick Swayze
Dirty Dancing est le film qui a révélé Patrick Swayze. Incroyablement classe dans le rôle de Johnny Castle, il nous montre son réel talent de danseur. Une souplesse, une justesse incroyable. Il a vraiment le rythme dans la peau. Une énergie incroyable. Lui et Jennifer Grey forment un couple attachant qui ne se supporte pas vraiment au début et qui va finir par se rapprocher. Dans le film, Johnny est un jeune homme rebelle mais sous cette carapace, se cache un homme bien plus sensible que l’on ne le pensait. On en apprend sur son passé et comment il est devenu professeur de danse. Malgré leur histoire d’amour dans le film, les interprètes de Johnny et bébé ne s’appréciaient pas. Patrick Swayze qui avait des années d’expérience dans la danse et Jennifer Grey qui n’en avait pas, des tensions sur le plateau étaient présentes. Tant et si bien que dans le film, vous pouvez voir à des moments Patrick Swayze perdre patience lorsqu’il enseigne des pas de danse à Jennifer Grey. Ca se lit sur son visage. Ce qui rend le film authentique. On ne voit pas du tout le couple ensemble. Ils ne font pas du tout parti de la même classe sociale. Bébé est du coté des bourgeois « très fille à papa et au destin déjà tout tracé », Johnny plus du coté de ceux qui doivent se battre pour obtenir ce qu’ils veulent. C’est flagrant dès le leur première rencontre, des caractères très différents. Bébé a tout au premier abord du personnage auquel on ne veut pas s’identifier. Physiquement pas très jolie, les cheveux frisottés, pas gracieuse pour un sous. Et pourtant, au fur et à mesure, nous assistons à une vraie transformation du personnage de bébé qui libère plus ou moins la femme forte qui est en elle. Son coté timide et réservé fait place à une femme, une vraie ! Voila t’y pas qu’elle se maquille par-dessus le marché ! Ce qui ne manque pas d’attiser la colère de son père qui ne reconnait plus sa chère et tendre fille chérie. Elle qui était si proche de lui, elle qui se cherchait va finir par réellement se trouver. De son coté, Johnny va lui aussi se transformer. L’homme froid et dur du début du film va ouvrir son cœur à celle qu’il aime. Mais la jeune femme devra faire face à son père et lui prouver que Johnny n’est pas une mauvaise
fréquentation.
Dirty dancing c’est un film dont on ne se lasse absolument pas de regarder. Des répliques cultes, des moments de joies et de bonheur mais aussi de l’amour et de la tristesse. Les musiques sont incroyables, les danses envoutantes et rythmées. On a cette envie de danser pendant tout le film ou d’allé se payer des cours de danses afin de faire aussi bien que ces acteurs. J’ai découvert se film en 1988 par ma grande sœur qui était folle de ce film. J’ai été marqué alors que je n’avais que l’âge de 3ans. Encore maintenant, je suis subjugué devant le charisme, la classe et le talent de danseur de Patrick Swayze. Son style vestimentaire, cette manière dont il marchait, le coté mauvais garçon au grand cœur. Un personnage fort sympathique, classe et sûr de lui. Il a aussi tout du prince charmant et, malgré son coté bad boy, n’est pas du genre violent « malgré cette rage qui sommeil en lui » .Un homme auquel on voudrait ressembler. J’ai été aussi surpris par sa manière de danser, par la lumière très tamisée et par cette musique si rythmée. On suit pendant tout le film avec plaisir l’histoire de Bébé qui ne connaissait rien à la danse qui apprend avec Johnny à danser.
De bons moments de rigolades sont à prévoir. Bébé n’a pas de rythme et est très maladroite. La danse, c’est très précis ! Au final, elle va tomber raide dingue amoureuse de son professeur. Tout comme un autre film culte « Footloose » auquel Dirty dancing a quelques similarités, la danse très prête du corps était synonyme de rébellion des enfants envers leurs parents. Vous verrez donc qu’à cette époque, ceux qui manifestaient un peu trop leur joie à travers la musique y payaient le prix fort. Il faut dire que dans le film, les danses sont très sensuelles. Du coté des scènes romantiques, là aussi, on a fait très fort niveau mise en scène. Coté danse, vous retrouverez du tango, du twist, du rock et encore d’autres styles. Pour ce qui est des musiques qui composent le film, c’est un vrai festival, une vraie friandise pour nos oreilles « bienvenue dans l’univers du bon vieux rock de l’époque ». Une bande originale à s’offrir d’urgence pour enflammer vos soirées. Des titres comme Hungry eyes, She’s like the wind, Big girls don’t cry du groupe Four seasons, Be my baby et bien d’autres titres qui vous ferons replonger dans la nostalgie des années 60. L’époque où on savait s’amuser !
Hormis les personnages de Johnny et bébé, on note la présence des parents de cette dernière incarnés par Jerry Orbach en père médecin pantouflard et surprotecteur de sa fille ainée et Kelly Bishop en mère un peu passive. La relation père/ fille est mise en avant. Relation qui évoluera dans le mauvais sens. Jane Brucker incarne elle la sœur de bébé : Lisa. Une jeune fille égoïste et orgueilleuse qui n’a qu’une seule préoccupation pendant les vacances : perdre sa virginité. L’actrice Cynthia Rhodes que certains et certaines auraient pu voir dans deux autres films musicaux « Flashdance et Staying Alive » incarne Penny Johnson la partenaire de Johnny Castle. Elle et Johnny se connaissent depuis l’enfance. Ils sont comme frères et sœurs. Enceinte de Robbie « un serveur » qui se désintéresse totalement d’elle. Jack Weston interprète Max Kellerman, le propriétaire de la pension de vacances. Un homme odieux qui a dans le collimateur Johnny qu’il soupçonne d’être un voleur. Lonny Price incarne Neil Kellerman le petit fils de Max. Prétentieux fils de riche, Neil est tout comme son grand père méprisant à l’égard des employés de la pension. Max Gantor interprète le rôle de Robbie Gould, un serveur qui a eu une aventure d’un soir avec Penny et qui l’a mise enceinte. Un coureur de jupon qui plait beaucoup à Lisa « la sœur de bébé ». Billy Kostecki, cousin de Johnny Castle et membre du personnel de la pension est interprété par l’acteur Neal Jones. C’est lui qui proposera à Johnny de prendre bébé pour remplacer Penny. Au début très méfiant, Johnny acceptera d’enseigner à bébé la danse et devenir sa partenaire pour un concours.
Film que j’ai découvert en 1988 « ca rajeunit pas tout ca » et qui avait déjà éveillé ma curiosité. Un film rare qui nous donne vraiment la pêche. Un film qui fait rêvé et, même s’il date, ne finit pas de nous émerveillé. Que l’on soit jeune ou âgé, on se doit tous de le voir au moins une fois dans notre vie. Je ne suis pas une fille, je ne suis pas un adolescent. Je le revendique : j’adore ce film et je ne me lasserais jamais de le revoir. Histoire touchante, musique rythmée et mythique, alchimie et jeu de séduction parfait entre Jennifer Grey et Patrick Swayze, chorégraphies extraordinaires, ambiance années 60 très bien retranscrites. De beaux paysages, de beaux costumes, une excellente réalisation. Une bonne ambiance des vacances de ces années là. Un film de référence. Cultissime, inoubliable, immanquable, magnifique. Les dialogues collent à la perfection de l’ambiance années 60. Le scénario est simpliste mais pas besoin de plus. La force du film réside dans son interprétation des acteurs, les musiques et les chorégraphies. Un film sans aucune prétention et qui a toujours autant de charme. Il y a aussi un coté féministe où l’on nous montre que Johnny Castle, sous ses airs d’homme dominant est plutôt le « dominé » par les femmes du film. Les hommes dans Dirty Dancing n’auront jamais le dernier mot . Ca change ! Si avec tout cet éloge je n’ai pas réussi à donner envie à au moins un lecteur de découvrir le film, je rends mon tablier ! Je ne recommande absolument pas le deuxième opus qui ne reprend absolument pas ce qui a fait le succès du premier. Les acteurs et actrices du premier sont aux abonnés absents» sauf Patrick Swayze qui fait une petite apparition ». Ce qui restera la seule chose positive de cette suite qui n’avait pas lieu d’être. Pour couronner le tout, Dirty dancing, la comédie musicale est en ce moment en tournée au Palais des sports du 15 janvier au 27 septembre 2015. Décidément, la magie de ce film continuera de perdurer. Les mythes ne meurent pas.