Date de sortie 27 février 2008 (2h 00min)
De Frank Darabont
Avec Thomas Jane, Marcia Gay Harden, Laurie Holden, Andre Braugher, Toby Jones, Amin Joseph, Alexa Davalos, William Sadler…
Genre Epouvante-horreur
Nationalité Américain
Musique Mark Isham
Thomas Jane dans le brouillard
Synopsis
Tandis qu’une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d’autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s’apercevoir que le brouillard est peuplé d’inquiétantes créatures…
Leur seule chance à tous de s’en sortir consiste à s’unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?
Le réalisateur Frank Darabont, n’est pas un débutant et en ce qui concerne les adaptations de Stephen King ce n’est donc pas une première. Il y a eu Les Evadés et La ligne verte, deux adaptations réussies ce qui n’est pas donné à tout les réalisateurs. En effet les adaptations de Stephen King, sont souvent des foirades et c’est dommage vu les potentiels de ces derniers. Ce sont dans les téléfilms, qu’on remarquera les plus gros ratages dernièrement avec The Cell, adaptation de l’excellent Cellulaire, le livre est violé bien comme il faut. Cette année on aura eu le trés bon « ça » ayant connu une adaptation en téléfilm, dans les années 90, le long-métrage donne un coup de jeune et c’est une vraie réussite. The Mist fait partie, de ces adaptations réussies la télévison en a fait un reboot l’été dernier et ce fut un ratage annuation définitive de la série après la fin de la saison 1. Le film réussi là, où la série échoue et nous avons un film où la maîtrise se fait ressentir.
David et son fils Billy, vont en ville sa femme reste à la maison. Lors de leur ballade, un épais brouillard les surprends. David et Billy se réfugie alors, dans un supermarché avec d’autres personnes. Dans la brume, il y a quelque chose, et ce supermarché, et le seul endroit qui les garderas en vie. Car dehors, le danger ce sont les créatures, des insectes géant comme une araignée qui crache de la toile acide. Mais l’araignée n’est pas la seule chose horrible, il y’a toutes sortes de créatures. Pour David il doit tout faire, pour sauvé son fils et retourner chez lui pour voir si sa femme se porte bien. Même si les créatures s’avèrent dangereuses, et imprévisibles les hommes le sont tout autant. L’instinct de survie pousse souvent l’homme, à faire des choses, qu’il ne se serait jamais cru capable. David découvrira alors jusque où la folie, des hommes peut conduire quand ils sont face à la panique, et puis cela n’arrange pas les choses quand une folle qui se prend pour une grande pêtresse, sème encore plus la panique. Comment s’en sortir face a ça? Est-ce l’homme qui mettra fin à l’humanité? Ou ces créatures sortie de nulle part? Le final aura en rebuté beaucoup , il est clair que ça peut-être frustrant pour ceux qui aiment les happy-end. Dans son film Frank Darabont se concentre beaucoup, sur l’ambiance dans sa mise en scène. Une fois que la brume tombe, le film devient terriblement oppressant, et quand les créatures débarquent un sentiment de terreur s’installe. Darabont instaure tout cela, parfaitement mais il s’intéresse aussi de prêt à l’être humain, et a ses instincts les plus primitifs et ce qu’il est capable de faire pour survivre. La mise en scène, en devient donc plus terrifiante encore car même si ces créatures reste très effrayantes, l’être humain l’est encore plus. On remarquera par la suite, que Darabont s’intéresse de prêt au comportement humain, dans The Walking Dead, dont il a était éjecté comme un mal propre par la production. Visuellement le film, reste extrêmement impressionnant, les créatures sont plutôt bien fichues et Darabont sais y faire avec les adapatations de King.
Frank Darabont, écrit lui-même le scénario du film adaptation du livre de Stephen King. Même n’ayant pas lu le livre, le film reste a ce jour un très bon film adapté du roman. Dans son écriture, Frank Darabont arrive à instaurer une tension, et une ambiance parfaite et il nous dévoile aussi ce dont l’être humain est capable. Car au delà de ces créatures cauchemardesques, venues d’une autre dimension l’être humain est devenue une menace aussi pour les autres. Frank Darabont se focalise beaucoup sur cette ambiance et la menace, mais un peu moins sur le protagoniste principal mais le traitement reste suffisant. Thomas Jane interprète David, le père de famille, faisant face à une menace, et il est enfermé dans un supermarché avec son fils, avec à l’extérieur une menace qu’il n’avait jamais vu avant, mais à l’intérieur la menace n’est jamais bien loin aussi. Avec une filmographie assez courte, et des films qui sont des adaptations de Stephen King, le réalisateur signe une oeuvre terrifiante. Avec The Mist, il réussit aussi bien dans la réalisation que dans l’écriture, et il réalise avec The Mist un de ses meilleurs films.
Bande annonce