Date de sortie 2 janvier 2019 (1h 56min)
De Robert Zemeckis
Avec Steve Carell, Leslie Mann, Eiza Gonzalez, Diane Kruger, Eliza Gonzalez, Merritt Wever…
Genre Drame
Nationalité Américain
Musique Alan Silvestri
Steve Carell dans un autre monde
Synopsis
L’histoire de Mark Hogancamp, victime d’une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d’un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs ou lui-même.
L’année commence plutôt bien avec Robert Zemeckis, avec en plus avec un casting comme Steve Carell. Une distribution du film assez laborieuse, mais dont certains ont eu la chance de voir. Le réalisateur de retour vers le futur, Seul au monde où Forrest Gump offre une oeuvre émouvante et touchante tirée d’une histoire vraie. Le film relate l’histoire d’un homme sauvagement agressé, qui après ça se réfugie dans un monde qu’il s’est créé la ville de Marwen ville réduite qu’il fait vivre avec ses poupées. Un film qui permet de voir Steve Carell, dans un registre plus dramatique que ce qu’il fait d’habitude. Pour ce nouveau film, Robert Zemeckis utilise un procédé qu’il maîtrise déjà beaucoup, la Stop-Motion en effet le réalisateur a déjà utilisé plusieurs fois ce procédé sans n’est même l’un des précurseurs. Pour cité les quelques films: le drôle de Scrooge, le pôle express ou encore Beowulf. La maîtrise de la stop-motion est encore bien présente chez Robert Zemeckis et c’est un plaisir.
Mark Hogancamp est un homme, qui vit seul dans sa maison avec comme seule occupation ses poupées avec lesquelles il se raconte des histoires. Chez lui dehors, il a créé, une ville miniature Marwen et il s’imagine un monde ou il est un héros qui sévit lors de la Deuxième Guerre mondiale. Il combat des impitoyables nazis, aider par des jeunes femmes, ces femmes sont des poupées et leur donne les noms de ses connaissances, des personnes proches de lui. Un jour en face de chez lui emménage Nicol, et Mark tombe sous le charme et achète une poupée qui lui ressemble pour l’intégrer dans son histoire. Malgré ce monde que Mark s’est créé, le traumatisme de l’agression le hante toujours, et ne veut pas assister au procès qui pourrait mettre ses agresseurs derrière les barreaux. Mark a beau avoir créé ce monde, mais il est amnésique, et pour ça il est mal dans sa peau et ne s’est plus vraiment qui il est. Robert Zemeckis, livre un film émouvant avec des moments drôles Steve Carell endosse le rôle de Mark à merveille. Le mélange entre réalité et stop-motion, est un cocktail fantastique. La mise en scène de Zemeckis offre de fantastique images et nous en met plein les yeux. Sa maîtrise pour la stop-motion, est omniprésente durant le long-métrage. Ce que l’on pourra retenir de ce film, c’est qu’il aborde aussi des thèmes intéressants et fort, comme l’amour mais aussi la violence. Pour l’amour il se crée une romance, dans son monde avec Nicol sa voisine d’en face pour qui il a des sentiments. Quant à la violence, c’est par rapport à l’agression qu’a subie Mark et le traumatisme toujours en lui. Le film c’est aussi ça, la reconstruction d’un personnage pas ordinaire qui aime porter des talons. Bienvenu à Marwen, est un film riche aux thèmes fort une année qui démarre bien cinématographiquement.
Caroline Thompson et Robert Zemeckis, sont à l’écriture du scénario ils adaptent l’oeuvre de Jeff Malmberg. Il retrace l’histoire vraie de cet homme, qui a tout perdu après une agression et se réfugie dans un monde qu’il a créé la ville de Marwen. Ce monde il l’anime avec des poupées, en les identifiants à ses proches amis ou encore sa voisine d’en face qui vient juste d’emménager. Le film nous montre la réalité, et ce qu’affronte Mark pour remonter son traumatisme, mais c’est surtout dans ce monde que Mark s’est construit que le film nous entraîne. Une écriture pleine d’émotion, mais aussi parfois drôle avec des développements des personnages maîtrisés Mark particulièrement pour qui ont à beaucoup de compassion. On a beaucoup d’attachement, pour ce personnage, qui surmonte avec difficulté son agression. Le film dispose d’un excellent casting: Steve Carell qui livre une prestation incroyable trop rare, dans ce registre, on n’y retrouve aussi Leslie Mann ou Eiza González et tous sont très bons. Bienvenue à Marwen, malgré une mauvaise distribution est un retour réussi pour Robert Zemeckis ou il arrive à émouvoir et même nous faire rire.
Bande annonce