Date de sortie : 15 mai 2013 (2h22min)
Réalisateur : Baz Luhrmann
Acteurs principaux : Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan, Joel Edgerton, Elizabeth Debicki, Isla Fischer
Genre : Drame
Budget : 125 000 000 $
Nationalité : Américaine
Compositeur : Craig Armstrong
Petite précision avant d’aborder cette critique, je l’ai rédigé en ne prenant pas en compte les précédents films, ni le roman original.
Voici la 4ème adaptation cinématographique du roman de F.Scott Fitzgerald, La dernière en date avait été réalisé par Jack Clayton en 1974 avec Robert Redford dans le rôle principal.
Pour ce nouveau film, c’est Baz Luhrmann qui va s’atteler à faire revivre le mystérieux Gatsby. Après le très bon Moulin Rouge et la déception Australia, il retrouve Leonardo DiCaprio qui l’avait dirigé pour Roméo + Juliette.
La voix de Tobey Maguire résonne dès les premières secondes, nous comprenons alors qu’il va être le narrateur pendant notre voyage dans ce monde féerique.
Ses premiers mots concernent le célèbre Gatsby, il nous parle de lui avec beaucoup de mystères, de l’admiration et une certaine fascination,nous replongeons alors en 1922, lorsque Nick Carraway (Tobey Maguire) vient s’installer à New-York pour travailler en tant qu’agent de change.
Sans le savoir il emménage à coté de la sublime demeure d’un certain Jay Gatsby. Mais qui est-il ? Pourquoi ne le voit-on jamais ? Pourquoi organise t-il des soirées toutes les semaines ? Tant de questions que se posent Nick. Jusqu’au jour où il reçoit une invitation pour une de ces soirées. Soirée durant laquelle il espère enfin rencontrer son voisin..
Nous suivons donc notre protagoniste qui s’aventure dans l’antre Gatsby, on y découvrir un univers très coloré et festif. C’est aussi le premier instant du film où l’ont voit le visage de Gatsby.
A partir de ce moment, l’histoire va s’accélérer et le film va nous apporter des éléments de réponses sur le véritable but de Gatsby.
Nous allons être transporté dans la ville, le New-York des années 20 vu par Baz Luhrmann, et sa prouesse réside dans le fait que personne ne saurait dire qu’il s’agit de «la grosse pomme», en effet le choix a été fait par le réalisateur de ce focaliser sur les mêmes lieux et même routes. Mais chaque lieux à une importance capitale, que ce soit les villas, où on l’y découvre nos personnages pour la première fois (Gastby, Daisy), la station-service qui jouera un rôle clef dans l’histoire et pour finir l’hôtel, cet hôtel où tout va basculer, la chambre où à lieu l’affrontement d’un triangle amoureux dans une scène dantesque et théâtrale, c’est le clou du spectacle, tout cela porter par des acteurs magnifiques…
Après le moyen Australia, on retrouve ici parfaitement le style de luhrmann, en revenant à ses fondamentaux, il nous livre ici un prodige visuel totalement déjanté, une quête absolue du bonheur dans les années folles, sur fond de crises sociale, une véritable leçon de cinéma et de travail sur les décors et les costumes.
Bande-annonce :