Date de sortie 10 octobre 2018 (1h 29min)
De David Kerr
Avec Rowan Atkinson, Emma Thompson, Olga Kurylenko, Ben Miller, Jake Lacy…
Genres Comédie, Espionnage
Nationalité Britannique
Musique Howard Goodal
L’agent catastrophe est de retour
Synopsis
Cette nouvelle aventure démarre lorsqu’une cyber-attaque révèle l’identité de tous les agents britanniques sous couverture. Johnny English devient alors le dernier espoir des services secrets. Rappelé de sa retraite, il plonge tête la première dans sa mission : découvrir qui est le génie du piratage qui se cache derrière ces attaques. Avec ses méthodes obsolètes Johnny English doit relever les défis de la technologie moderne pour assurer la réussite de sa mission.
Changement de réalisateur pour ce nouvel opus de Johnny English, cette fois-ci c’est au tour de David Kerr de prendre le relais. Alors qu’on attendait un éventuel retour de ce cher Mr Bean, et bien c’est l’autre qui fait son retour. L’autre qui n’est autre que l’agent secret Johnny English, l’opposé de James Bond une catastrophe. Et comme James Bond, il y a une femme, ici il s’agit d’Olga Kurylenko qui a déjà été James Bond Girl d’ailleurs dans le plus mauvais James Bond Quantum of Solace. La recette de Johnny English, est donc la même et cette fois-ci il est professeur, et apprend a des jeunes futures jeunes recrues comment être un bon agent. Mais on fait de nouveau appel à lui, pour stopper à hacker qui pirate la ville de Londres. On ne rit pas autant, que les précédents volets, soyons honnêtes, mais parce que c’est Rowan Atkinson il y a des bons passages, et on rigole encore un peu.
Quelque part en Angleterre, Johnny English est un professeur qui donne des cours a de futurs espions en herbe. Tandis que la ville de Londres, subit une cyber-attaque, la 1ére ministre panique et demande de trouver quelqu’un rapidement pour stopper le pirate. Le seul homme disponible, est Johnny English et retrouve son acolyte Bough tous les deux vont devoir stopper le pirate. Les premiers éléments les conduisent à Antibes en France, et l’agent ne passe pas inaperçu auprès de la belle Ophélia. Pendant ce temps à Londres, la Première ministre demande de l’aide à un jeune millionnaire charismatique, génie de l’informatique qui lui-même peut hacker ce qu’il veut. La première ministre, lui fait confiance pour que tout cesse au plus vite alors que les attaques se multiplient dans la ville. En France Johnny enchaîne les catastrophes, et ça n’avance pas beaucoup. Quand il revient dans son pays, un peu plus tard il a quelques infos sur un éventuel suspect, mais il n’est pas pris au sérieux par ses supérieurs. Les soupçons qu’a Johnny visent Jason, l’homme qui est censé aider la première ministre. Johnny fait une simulation, dans le domicile de Jason avec un casque virtuel, et enchaîne les incidents et ne s’en rend même pas compte. Malgré ses efforts, l’agent a du mal à gagner la confiance de la Première ministre. Même si on rit moins, que les deux films précédents on garde quand même le sourire. il y a des scènes vraiment drôle, celle du début au restaurant en France ou encore celle du casque à réalité virtuelle, qui reste la plus comique. La mise en scène, fonctionne encore une fois et on suit avec plaisir l’agent le plus maladroit. David Kerr, est peu connu mais gère sa réalisation et a compris qui est Johnny English un agent maladroit tout simplement. Un rôle qui depuis, le début colle à Rowan Atkinson et même si ce troisième opus et moins bon, il n’est pas de trop.
Les situations comiques, étaient beaucoup plus nombreuses dans les volets précédents où y avait plus de qualité. Robert Wade et William Davies, sont à l’écriture du scénario et connaissent l’agent puisqu’ils sont scénaristes du premier. William Davies lui a écrit également le deuxième, mais Robert Wade a scénarisé tous les James Bond avec Daniel Craig donc il s’y connaît. Dans leurs récits, il respecte bien le personnage, car Johnny English, est toujours aussi maladroit. Il y a clairement une faiblesse, dans l’écriture par rapport aux précédents films moins de scène drôle à retenir et des scènes pas très intéressantes. La joie est de revoir Rowan Atkinson, en Johnny English qui est déjà drôle rien qu’a son apparition, on retrouvera aussi Emma Thompson en première ministre la comédienne avait déjà joué avec le comédien dans Love Actually. On retrouve aussi Olga Kurylenko Ex-james Bond Girl, très charmante, on notera le retour de Ben Miller, son acolyte du premier volet. Johnny English fait moins rire certes, mais il y a encore des scènes drôles, qui prouvent pour ma part que je ne me lasse pas de l’humour anglais.
Bande annonce