Star Wars VIII: Les Dernier Jedi de Rian Johnson

Fiche Technique:

Réalisateur: Rian Johnson

Casting: Daisy Ridley, Adam Driver, Mark Hamill, Carrie Fisher, John Boyega, Oscar Isaac, Kelly Marie Tran, Andy Serkis, Benicio Del Toro, Gwendoline Christie, Lupita Nyong’o, Laura Dern et Domhnall Gleesson

Budget: environ 250 000 000$

Date de sortie cinéma: 13 décembre 2018

Genre: Science-Fiction, Action

Nationalité: Américain

Durée: 2h32 min

Synopsis: Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…

Comme pour chacun des autres épisodes, la sortie d’un nouveau Star Wars reste un événement attendu par des millions de fans. Mais que vaut ce huitième épisode ? Alors que Rey tente de convaincre Luke de revenir se battre pour les rebelles, ces derniers subissent une lourde attaque de la part du Premier Ordre. Il y avait une grosse crainte autour de ces « Derniers jedi » : la redite scénaristique par rapport au passé de la saga. Attisée par la structure du septième volet (logique car jouant la réflexion sur la transmission d’une génération à une autre de manière cyclique), cette peur va se voir rapidement balayée une fois le visionnage entamé. Cet épisode est traversé par plusieurs trajectoires narratives inédites, notamment dans une en particulier par la manière dont elle aborde le conflit en vase clos. Au lieu que de se perdre en lourdeur et en perte de repères, le film profite de ces voyages entre nos héros et leurs tourments intérieurs. Loin d’être des figures simplistes, chacun charrie ses doutes et se voit prolongé dans son développement individuel et sa symbolique respective, tous perdus dans un univers où ils se sentent perdus par leurs failles. Celles-ci trouvent leurs résonances dans un aspect aussi bien intimiste que grandiose. Ce dernier terme colle surtout à un Luke tiraillé par ses décisions, écrasé par le rôle que l’Histoire lui a donné alors que, jedi ou non, il reste un être de chair endolori. Les interrogations sur la personne aussi bien d’un point de vue micro que macroscopique prolonge les thématiques du « Réveil de la force », abordant l’importance de la trilogie originale de manière aussi bien intra qu’extra diégétique. Faut-il faire table rase du passé et des erreurs de nos ancêtres afin de mieux se reconstruire ou bien célébrer celui-ci, quitte à commettre les mêmes faux pas ? Ici, tout est cyclique, mais notre monde ne fonctionne-t-il pas de la même manière ? En cela, il est amusant de constater que certains protagonistes s’affranchissent de leur rôle par la confrontation à la figure imposante qui les astreint à une certaine fonction. Ici, nous sommes donc face à des protagonistes faillibles, qui font de leurs faiblesses, si pas une force, le moyen de se distinguer. Ce qui fait surtout la plus grande réussite du film, c’est le travail de Rian Johnson. Le metteur en scène de « Looper » prolonge le style d’Abrams tout en n’hésitant pas à partir dans une recherche d’iconisation de certains instants sans oublier le facteur humain. Que ce soit lors d’une destruction muette, de dialogues séparant les personnages par le cadre ou bien un simple baiser, Johnson cherche à divertir et faire rêver son spectateur en n’oubliant pas que le spectacle marque quand il est vecteur d’émotions. Ici, l’empathie ne tombe pas dans une mécanique narrative lourde. Elle est forte car elle est concrète et universelle dans ses sentiments, dans les quêtes de chacun pour s’accomplir en tant que personne. Le tout est fait avec une dévotion pour la saga, sans appuyer la carte du fan service simplet. Et si certaines ficelles peuvent s’avérer faciles au premier abord, elles résultent pourtant d’une logique d’action de la part de ses protagonistes (disposant tous d’interprétations de qualité). S’il peut paraître long, « Les derniers jedi » est un blockbuster crépusculaire sur la manière dont il traite l’humain, la confrontation de celui-ci face à sa propre mythologie, la transmission de cette dernière aux générations futures ainsi que ses craintes pour l’avenir. Comme les étoiles, chacun est amené à disparaître et transmettre sa lumière à nos descendants. Si les humains meurent, les légendes, elles, subsistent éternellement. À nous de créer nos propres histoires, avec la conscience de tomber dans la répétition cyclique de nos actes et nos failles émotionnelles…

Note attribuée:

 

Comme le dit Kylo Ren dans le film  »Laisse mourir le passé, tue-le ». C’est vraiment le maître-mot qui définis ce film. Rian Johnson déconstruit les codes de la saga et fait son de son Star Wars un space-opéra, un vrai moment de cinéma profond, déconcertant et tout simplement magnifique.

Grand fan de la saga que je suis, j’attendais au tournant ce nouveau film. Après une superbe remise au goût du jour avec l’épisode VII (qui prenait à contre-pied le monomythe de Joseph Campbell, dont Lucas sait inspiré pour créer Star Wars) et un Rogue One vraiment réussi. L’épisode VII, nous avait laissé avec Rey qui été parti à la rencontre de Luke Skywalker pour lui demander de l’aide pour combattre le redoutable  »Premier Ordre ».

Comme vous avez pu le constater, avec mon introduction, ce Star Wars VIII: Les Derniers Jedi est une franche réussite et qui se place dans mon top 3 de mes Star Wars préférés. On avait reproché à l’épisode VII le manque  »d’audace » à tort et à raisons. Avec ce film, l’audace est vraiment de mise (peut-être un peu beaucoup pour certains), ainsi que la prise de risque.

Tout d’abord ce que l’on remarque dès le début de ce film, c’est le partie prix artistique de Rian Johnson. Dans  »Le Réveil de la Force », la photo était vraiment très claire et lumineuse. On sentait que le film voulait vraiment rendre hommage à la direction artistique  »D’un Nouvel Espoir ». Dans ce 8ème film, on voit tout de suite que la photographie change totalement. Nous avons une prédominance du rouge et du noir, qui est en accord avec l’ambiance du film. Visuellement, c’était à prévoir, mais les effets spéciaux sont vraiment magnifiques. Les séquences de batailles spatiales sont vraiment impressionnantes (notamment le séquence où Kylo Ren utilise son chasseur TIE).

Le développement des personnages est selon moi la plus grande qualité du long-métrage. Luke est vraiment inattendu dans son développement. Il est à l’opposé de la légende que l’on croyait, il est tiraillé par les décisions qu’il prend ou qu’il a dû prendre. On sent que son rôle de  »légende » lui a mit un énorme poids sur ses épaules. Rey profite d’un super développement, qui va de paire avec celui de Kylo Ren. Ses deux personnages profitent véritablement des meilleurs passages du films. On partage leur dilemme et leurs peurs. Le reste des personnages profitent eux aussi d’un bon développement. On pense notamment au personnage de Poe Dameron, qui dans le VIIème se limitait à être  »le meilleur pilote de la  »Résistance ». Dans ce film, il prend vraiment du galon et s’impose comme l’un des leaders de la Résistance et reste très attachant (surtout grâce au charisme de Oscar Isaac). Leia n’est pas réellement développée, mais le film profite de son statue d’icône. L’actrice Carrie Fisher (R.I.P à toi, tu resteras notre princesse préférée) vole la vedette d’ailleurs la vedette lorsque qu’elle est devant la caméra. Finn quant à lui est vraiment le personnage le moins intéressant, même si son développement reste tout à fait correct. C’est juste que les scènes le concernant restent les moins intéressantes du métrage.

Là où le film m’a véritablement surpris, c’est dans les thèmes dont il traite. Là où la trilogie originale était assez binaire, le bien d’un côté avec les Rebelles et le mal avec L’Empire. Dans ce film, la frontière entre le bien et le mal sont assez flous, de même pour le côté obscur et le côté lumineux. On a aussi un propos de fond sur la guerre (un propos assez simple, mais qui est en parfait accord avec la saga), à savoir qui la finance et qui sont les véritables méchants dans cette galaxie. On a aussi un propos de fond sur qu’est-ce que la « Force », qui est destiné à être Jedi ou Sith. Là où la trilogie et la prelogie, nous montrer que les utilisateurs de la Force étaient souvent issus de familles importantes dans la lignée Jedi. Et bien dans ce film, tout est remis en question. Ce qui permet d’approfondir l’un des propos du film, qui est  »n’importe qui peux devenir un jedi ».

Côté casting, c’est un sans-faute. Les acteurs et actrices tels que John Boyega, Laura Dern, Benicio Del Toro, Kelly Marie Tran, Domhnall Gleesson ou encore Oscar Isaac sont tous et toutes excellents. Mais certains acteurs et actrices sont au-dessus du lot. Carrie Fisher vole littéralement la vedette lorsque notre princesse bien-aimée apparaît à l’écran. Andy Serkis campe à la perfection le Suprême Leader Snoke (entièrement fait en motion capture), et prouve qu’il est le comédien de la  »Motion Capture ». Autre belle surprise côté casting, c’est bien évidemment Mark Hamill de retour dans le rôle de Luke Skywalker. Il compose un Luke aussi attachant qu’inattendu, bref cela fait plaisir de le revoir après son caméo inutile à la fin du  »Réveil de la Force ». Mais les deux comédiens qui ressortent vraiment sont bien sûr: Daisy Ridley et Adam Driver, qui campent respectivement Rey et Kylo Ren. Daisy Ridley apportait vraiment une petite touche d’insouciance dans  »Le Réveil de la Force ». Adam Driver quant à lui était vraiment inattendu dans le rôle d’un méchant, ce qui a poussé à dire certaines personnes qu’il n’était pas bon, car il ne correspondait pas au rôle (tousse heath Ledger en Joke tousse)… Les deux acteurs surpassent tout le casting. Daisy Ridley campe une Rey totalement perdue et vraiment attachante et Adam Driver campe un Kylo Ren totalement déchiré entre le côté lumineux et obscur.

En bref, j’ai vraiment adoré mon visionnage de Star Wars VIII: Les Derniers Jedi. Rian Johnson nous offre un Star Wars aussi inattendu et qu’épique. En bref Star Wars VIII est sûrement ma meilleure expérience blockbuster de l’année, à égalité avec Blade Runner 2049.

Note attribuée:

 

Il y a deux ans Disney donnait naissance à une nouvelle trilogie Star Wars. Du moins donna naissance au premier volet, d’une nouvelle trilogie « Le réveil de la force » qui divisa énormément les spectateurs. Un retour qui ne plu pas forcément à tout le monde, cette année l’épisode 8 est sortie est fera des déçus et des ravis comme le 7 finalement. Pourtant, ce nouveau volet, apporte de la nouveauté, des choses qu’il n’y avait pas dans le 7. Mais tout d’abord parlons de son réalisateur Rian Johnson, un film à son actif, mais un très bon: l’excellent Looper. Un film d’anticipation avec Bruce Willis et Joseph Gordon-Levitt. Un film sur le voyage dans le temps, qui propose quelque chose vraiment d’intéressant. Il se voit confier alors la réalisation, de la franchise Star Wars, une lourde tâche sur ses épaules, et il faudrait être fou pour refuser d’en réaliser un. Du coup fait t’il mieux ou pire que J.J Abrams, qui avait réalisé le précédent opus ?

Le film reprend là où s’arrête le 7, Rey est sur l’île face a Luke et lui tend le sabre laser. Il la regarde le prend, et le balance derrière lui. Notre jedi préféré est reclus, sur cette île avec un lourd passé derrière lui. Puis Kylo Ren fait son retour, et va rapidement évoluer. Ce nouveau Star Wars fait polémique, si bien qu’une pétition est en cours, pour que le film de Rian Johnson soit retiré de la saga. Pourtant le film comble le vide, qu’avait le volet précédent c’est-à-dire, qu’ici le réalisateur a tenté des prises de risques. C’est surtout, ces prises de risques, qui n’ont pas plu aux fans de la saga. On aura droit évidemment à des batailles, en vaisseaux, mais il est intéressant de remarquer que le réalisateur se penche énormément sur la psychologie de ses personnages. On portera nettement plus d’intérêt a Kylo Ren beaucoup plus développé que dans l’épisode 7. On commence à connaître peu à peu les personnages, surtout leur passé. Rian Johnson reste fidèle, tout en apportant sa touche perso et ça fonctionne.

Rian Johnson signe également le scénario, on voit que l’expérience de son film Looper est là en matière de qualité scénaristique. Il retranscrit l’univers de la franchise parfaitement, et se concentre beaucoup sur le développement des personnages. Un développement qui permet de voir, des personnages en constante évolution. Même si Rian Johnson assure à la réalisation, il faut admettre que tout n’est pas parfait. Certains choix scénaristiques gâchent, un peu le récit et c’est dommage. Au casting Daisy Ridley et John Boyega, reprennent leurs rôles, tandis que Mark Hamill reprend le rôle de Luke à merveille. La performance de Adam Driver en Kylo Ren, gagne en qualité. On y retrouve aussi la regretter Carrie Fisher, ou encore Laura Dern et Benicio Del Toro, qui gère plutôt bien. Même si ce nouveau Star Wars n’est pas le blockbuster de l’année, il reste cependant intelligent dans de nombreuses prises de risques, que prend le réalisateur en s’appuyant beaucoup sur la psychologie des personnages. Un Star Wars qui respecte l’univers, où Rian Johnson garde son style.

Note attribuée:

 

Doit-on respecter les codes ou doit-on au contraire les chambouler pour laisser place à une ère nouvelle ??? Voilà la question à laquelle Rian Johnson (Looper) nous répond dans Star Wars épisode VIII : Les derniers Jedi !!!!!

Car après le retour à la maison que fut Le Réveil de la Force, les fans de la saga attendez avec beaucoup d’apriori ce 8ème épisode de la célèbre franchise, craignant de revoir un remake déguisé (selon moi l’épisode VII a beaucoup plus de qualités qu’on ne le laisse suggérer les apparences) de l’Empire contre-attaque orchestré par l’entreprise aux grandes oreilles…. Hors il n’en est rien. À par quelques écho avec l’Empire contre-attaque, Les Derniers Jedi est un épisode qui fera figure d’outsider au sein de la saga, tant il se démarque totalement de ses prédécesseurs et cela risque de grandement divisé les fans !!!! Les intentions de Rian Johnson sont claires. Il faut tuer le passé, il faut aller de l’avant et exploré de nouveaux horizon, et pour se faire le réalisateur ira jusqu’à démystifier la mythologie Star Wars. Johnson n’hésite pas à remettre en cause toutes les règles fondatrices de la saga, mais c’est une remise en cause nécessaire pour permettre à cette nouvelle trilogie d’avoir sa propre identité et d’avoir un véritable impact sur la franchise.

Dans Rogue One, Garrett Edwards avait déjà su rendre le conflit entre l’Alliance Rebelle et l’Empire moins binaire…. Johnson va encore plus loin ! Finis l’éternel confrontation entre le bien et le mal, personne n’est tout noir ou tout blanc dans Les derniers Jedi. Tout y est plus gris, plus nuancé et moins manichéen et cela fait beaucoup de bien de voir ça dans un Star Wars. Les personnages sont également plus nuancés, gagne en maturité et son brillamment interprété (Adam Driver et Mark Hamill en tête). La BO de John Williams est très bonne sans être étincelante, c’est dommage. La mise en scène de Johnson est très stylisée, une patte visuelle très dessaturée (rare dans un Star Wars) ou seul le noir et le rouge semble dominé, ce qui donne lieu à des passages qui explosent la rétine visuellement parlant. Le film possède aussi beaucoup d’humour, ça peut paraître envahissant voir facile, mais ce n’est jamais forcé. Par contre, énormément de question posée depuis l’épisode VII reste sans réponse, ce qui au fond, n’est pas un mal non plus, trop de révélation ou de mystère dévoilé tue l’effet de surprise…. Et niveau effet de surprise, Les derniers Jedi ne fait pas dans la dentelle, entre des évolutions de personnage vraiment surprenant et des séquences vraiment inattendu, Les derniers Jedi s’impose comme un des épisodes les plus importants de la saga qui au-delà de démystifier sa mythologie, cherche aussi à lui redonné tout sa richesse évocatrice, symbolique et spirituelle dans un des plus beaux dénouements de la saga.

Note attribuée:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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