Date de sortie : 19 décembre 2018 (1h 50min)
Réalisateurs : Jean-François Richet
Acteurs principaux : Vincent Cassel, Freya Mavor, Auguste Diehl, Fabrice Luchini, Olga Kurylenko
Genre : Policier, historique
Nationalité : Français
Compositeurs : Marco Beltrami et Marcus Trumpp
Après le diptyque Mesrine et Un Moment d’Égarement, Jean-François Richet reprend Vincent Cassel dans un policier sur l’illustre Eugène-François Vidocq, dix-sept ans après l’adaptation mettant en scène Gérard Depardieu. Loin de l’enquête du précédent film, L’Empereur de Paris raconte le parcours atypique de l’ex-bagnard voulant aider la police pour racheter son passé à l’époque napoléonienne. Alors qu’il se lie à une jeune femme jouée par la talentueuse Freya Mavor, il se fait reconnaître par un policier sous les traits de Denis Ménochet et n’a d’autre choix que suivre les ordres du chef de la sûreté et du ministre de la police, interprété par Fabrice Luchini (PROFS, Le Bossu, Astérix et Obélix au Service de Sa Majesté), afin d’obtenir une grâce. On le charge alors de retrouver le dénommé Maillard, dont la troupe s’amuse à torturer des gens dans les bas-fonds parisiens.
La reconstitution de Paris au début du XIXème siècle est remarquable, avec une photographie éclatante et des costumes très convaincants. Vidocq est charismatique avec ses pattes et son regard glaçant, muni d’une veste et d’un haut-de-forme. Jouée par Olga Kurylenko (Hitman, Quantum of Solace, Max Payne), la baronne de Giverny respire la bourgeoisie et symbolise à elle seule la puissance qu’une femme peut obtenir et exploitant son charme et ses formes généreuses. Si le scénario de L’Empereur de Paris s’avère assez simple, la réalisation est fortement stylée et les événements amènent à une conclusion intéressante dans laquelle Vidocq est amené à affronter un ancien camarade. Un parcours unique efficacement mis en valeur dans un film au cachet historique très appréciable !