Sortie 29 janvier 2020 /
Durée 1h 45min
Genre Thriller
De Regis Roinsard
Avec Lambert Wilson, Olga Kurylenko, Riccardo Scamarcio, Sidse Babett Knudsen, Eduardo Noriega, Alex Lauther, Frederic Chau…
Nationalités Français, Belge
Musique Jun Miyake
Un plantage pour les traducteurs
Synopsis
Isolés dans une luxueuse demeure sans aucun contact possible avec l’extérieur, neuf traducteurs sont rassemblés pour traduire le dernier tome d’un des plus grands succès de la littérature mondiale. Mais lorsque les dix premières pages du roman sont publiées sur internet et qu’un pirate menace de dévoiler la suite si on ne lui verse pas une rançon colossale, une question devient obsédante : d’où vient la fuite ?
Les traducteurs n’est certainement pas pas un grand film, Régis Roinsard son réalisateur signe seulement son deuxième long-métrage. Le casting est remarquable, Lambert Wilson est celui qu’on remarque le plus et son rôle plutôt bien écrit mais loin d’être parfait. Après Populaire, son premier film Régis Roinsard s’attaque à un thriller plutôt original dont le pitch fait clairement envie, même si certaines choses fonctionnent, on retiendra plus les maladresses scénaristiques, ainsi que beaucoup de choses prévisibles. Le film parle de neuf traducteurs, qui sont choisis pour traduire chacun dans leur langue maternelle, un livre évènement qui est le tome 3 d’une saga évènement écrits par Oscar Brach. Pendant deux mois, ils seront enfermés dans un bunker pour tenir au secret cette traduction et qu’il n’y est aucune fuite. Jusqu’à ce que le livre fuite, venant de l’intérieur apparemment, le livre sera en libre accès si l’éditeur ne verse pas une somme importante d’argent. Si Régis Roinsard, avait su parfaitement comment tenir en haleine les spectateurs ça aurait pu être tellement mieux.
SPOILERS
Éric Angstorm est un éditeur, qui a était choisi par Oscar Brach pour la publication du tome 3 de son livre évènement. Pour lui c’est une fierté et un évènement, il a choisi neuf traducteurs, pour que ce dernier soit traduit dans le plus de langues possible. La traduction de ce best-seller évènement se fera, dans le plus grand des secrets, dans le bunker d’un château en pleine campagne. Un bunker équipé de chambres, pour chacun des traducteurs, piscine, salle de sports et un mini-restaurant. Ils seront enfermés là, durant deux mois temps qu’il faudra pour traduire le livre mais Éric Angstrom, reçoit un SMS le menaçant de faire fuiter le livre s’il ne verse pas une somme d’argent. Pour lui est évident que la menace, vient de l’un des traducteurs qu’il menace immédiatement les privant de manger et d’électricité, pour que cela cesse le coupable doit se dénnoncer. Très vite la tension monte, au point qu’ils s’accusent les uns les autres, et se confrontent violemment. Ce qui aurait été bien, c’est que Régis Roinsard laisse planer le doute le plus longtemps possible au lieu de ça, comme un enfant presser de dire le cadeau, qu’il a fait a sa maman il dévoile après 45 minutes du film le coupable. On sait qui est dans le coup, on sait ce qu’à fait Éric Angstrom du moins on devine à peu après la raison, pour laquelle il est en prison. Il reste des zones de mystères, que le réalisateur révèlera bien que cela reste surprenant parfois, il enchaîne les twists, de façon assez exagérée histoire de vouloir nous en mettre plein la vue. Les twists c’est bien sympa, mais les enchaîné comme ça c’est abusé des bonnes choses. Les twists tuent le twist, pourrait-on dire, le jeune Anglais et donc l’auteur des livres, qui a monté le coup avec des traducteurs qui sont dans le bunker. Puis les facilités scénaristiques, sont trop nombreuses pour qu’on prenne tout ça au sérieux soyons honnête.
L’idée de départ est assez simple, je vous l’accorde mais cependant les scénaristes que sont Régis Roinsard, Romain Compingt et Daniel Presley, ne maîtrisent guère leur écriture comme il faut. Alors oui les twists, c’est bien sympa encore faut-il savoir le faire, car révéler déjà un élément important a même pas la moitié du film s’est abusée et ça ne provoque du coup aucune surprise. La suite s’enchaîne, avec des twists bien trouvés mais assez grotesques de la manière dont c’est amené. On reste surpris, mais pas suffisamment parce que beaucoup de scènes se révèlent assez prévisibles voire même inutiles. Une écriture limite bâclée, qui gâche le potentiel du film les personnages n’ont aucun traitement hormis celui d’Alex qui reste le plus travaillé finalement, celui de Lambert Wilson aussi mais reste prévisible tout de même quelques fois. L’ambiance fonctionne bien au début pourtant, c’est assez plaisant on se laisse aller dans cette histoire de traducteur mais le fait de nous présenter le coupable aussi rapidement gâche déjà une partie. Alex Lawther au casting tient le rôle d’Alex Goodman, Frederic Chau habituer aux comédies s’inscrit plutôt bien dans ce genre. Lambert Wilson toujours Mr la grande classe, est un éditeur prêt à enfermer des traducteurs dans un bunker. Également a l’affiche Olga Kurylenko, Sidse Babett Knudsen ou encore Patrick Bauchau. Les traducteurs était un film, avec un potentiel vraiment intéressant, ou la mise en scène partait dans une maîtrise prometteuse mais l’écriture se plante dans un amoncellement de twists ridiculisant le film. Je ne dirais pas, que c’est mauvais, mais j’hésite entre farce où gâchis ou même les deux.
Bande annonce
La « critique » est tellement mal écrite qu’elle n’est pas crédible.