Date de sortie : 22 octobre 2020 (HBO Max)
Réalisateur : Robert Zemeckis
Acteurs principaux : Anne Hathaway, Octavia Spencer, Stanley Tucci
Genre : Fantastique
Nationalité : Américain
Compositeur : Alan Silvestri

Deuxième adaptation cinématographique du roman éponyme de Roald Dahl, Sacrées Sorcières nous mène en Alabama durant les années 1960, dans une petite ville de campagne où le jeune Bruno vit avec une grand-mère pas comme les autres, sous les traits de l’excentrique Octavia Spencer (Snowpiercer, La Forme de l’Eau). Les sorcières sévissant en ces lieux maudits, elle l’emmène alors dans un luxueux hôtel sans se douter que la Grandissime Sorcière, interprétée par Anne Hathaway (Interstellar, Alice de l’Autre Côté du Miroir, Ocean’s 8), y réunit ses semblables afin d’élaborer un plan visant à exterminer les enfants.


Un scénario bien léger pour le brillant Robert Zemeckis (The Walk, Alliés, Bienvenue à Marwen) qui, malgré tout, parvient à s’amuser avec des effets spéciaux particulièrement macabres. Entre la bouche de la sorcière qui s’élargit pour laisser place à de longues dents à la manière de Mileena de Mortal Kombat, ses bras qui s’allongent de manière difforme façon Silent Hill et les sortes de bulles de furoncle qui apparaissent lors d’une des transformations en souris, la technique s’impose comme le réel point fort du film en permettant de le démarquer un instant du simple conte fantastique.


La narration est rythmée par les mélodies entraînantes d’Alan Silvestri, toujours fidèle au réalisateur, auxquelles s’ajoutent plusieurs musiques d’époque comme « Reach Out I’ll Be There » des Four Tops, « It’s Your Thing » des Isley Brothers et « We Are Family » réinterprétée par Samantha Jade. Résolument grand public mais fonctionnant relativement bien pour ce qu’il propose, on ne peut reprocher au film que la VF surfaite de son antagoniste principale, qui en rajoute toujours plus au cas où on n’aurait pas compris qui est la grande méchante. Un film plaisant qui vaut surtout pour sa vision particulière des sorcières.