Nous sommes en 2740. Valérian et Laureline sont deux agents spatio-temporels. À bord de leur vaisseau « l’Intruder », ils sillonnent l’espace et le temps afin d’accomplir les différentes missions que leur confie le Pouvoir Central. Cette nouvelle aventure les emmène sur la station orbitale « Alpha » qui abrite 17 millions d’individus venant des quatre coins de l’univers. Près de 8000 espèces différentes y échangent leurs connaissances et leurs savoirs, leurs technologies et leurs pouvoirs. Le pire endroit pour mener une enquête..
Que dire de Mr Besson certains me disent à chaque fois que je ne l’aime pas et que du coup je démolis à chaque fois ses films. Hors déjà j’aimerai énormément les aimer et je ne les démolis pas c’est juste un avis personnel. La dernière fois que j’ai pris plaisir devant un Besson j’étais petit et je découvrais Le cinquième élément. Je ne l’ai jamais revu depuis. Par la suite j’ai bien évidement vu ses très bons Subway, Nikkita ou Leon. Puis vint la trilogie Taxi dont je ne suis simplement le client et qui ne m’intéresse pas. Ainsi que des films comme Malavita ou Lucy qui auraient pu promettre de bonnes choses, mais non. Non, non, non. Surtout Lucy le sujet était extrêmement intéressant mais ça va pas du tout et ce dès les premières minutes ou elle se fait menotter par son ami plus qu’étrange. C’est illogique et par la suite, les capacités de sa protagoniste principal ne servent qu’à amener de l’action. Je l’appelle volontairement Lucy au pays des méchants chinois. Il n’y a que vers la fin ou elle se met à exploiter son « pouvoir » et qu’on l’a voit remonter le temps. Là oui enfin ils utilisent intelligemment ce qu’elle est. Seulement c’est trop tard au moment ou ça arrive le film ne peut plus être sauver.
Europacorp le studio de cinéma français créé par Luc Besson ou il est producteur me laisse autant dubitatif par ce qu’il propose il y eu les Transporteurs, je ne suis pas le client. Un mélange de Taxi et de l’action.. Il y a eu Colombiana on reste dans les thèmes qu’il aime mais qu’il réutilise à l’infini, la vengeance d’une enfant face à la mort de ses parents qui va s’entraîner pour tuer les responsables. Banlieue 13 qui n’est qu’un succédé d’action, sans réel scénario donc que je déteste. Il y a les Takens qui montrent bien que tant que l’argent rentre on peut trouver n’importe quelle justifications pour en faire une suite, aberrant.. Heureusement Europacorp ne fait pas que ça et ressort des comédies comme Les petits mouchoirs de Guillaume Canet ou I love you Phillip Morris..
Cependant j’aime l’homme. Le passionné. Celui qui jeune et sans qualifications est allé sur des plateaux de tournages faire ses preuves, pour devenir ce qu’il est devenu. J’aime l’homme pour avoir découvert de nouveaux talents comme à pu l’être Natalie Portman, j’aime l’homme pour son école de cinéma qu’il a créé, démesurée à son image. Alors après ce petit résumé ma foi assez long. Le retour à la SF est il une bonne chose pour Luc Besson.? Je m’étais dis que si déjà son univers était beau visuellement du début à la fin et qu’il ne me ferait pas décroché à un moment par une baisse de rythme je serai satisfait. Je fermerai les yeux sur le scénario. C’est à présent chose faite, j’ai pris une claque visuelle devant ce film, j’ai pris plaisir à le voir. J’ai donc envie de le défendre face à une presse américaine qui l’a massacré. Le film n’est clairement pas la catastrophe annoncée, Il ne fait pas pire que Marvel qui mise sur des enjeux minimalistes et sur une action omni présente pour en camoufler le vide scénaristique. Valerian ne fait pas mieux, c’est dommage qu’aujourd’hui on prenne toujours le spectateur pour un idiot. Considérant qu’il est incapable de réfléchir plus de deux minutes et apporter un vrai plus à leurs oeuvres. La science fiction quant elle le veut à prouvée qu’elle pouvait être intelligente et rester un très bon divertissement. Prenez l’exemple de District 9, Blade Runner, Premier contact. Les fils de l’homme..
La réalisation est généreuse et peuplée de richesses. Les créateurs des effets spéciaux que sont la WETA ont fait un travail incroyable, des créatures de toutes sortes prennent vie et nous bluffe par la technologie d’aujourd’hui. Luc Besson avait été appelé par le créateur de la BD pour qu’il en fasse un film à l’époque du cinquième élément mais face à la difficulté de créer tout un univers celui ci avait refusé. Avatar lui a rouvert les portes. Depuis 10 ans celui ci aspirait donc à faire ce film. C’est donc un projet fait dans la patience qui propose ici son meilleur. Le film s’avère être le plus cher du cinéma français et je comprends à présent pourquoi mais c’est totalement justifié. De ce fait, son échec au box office américain est injustifiable.
Le duo principal est plutôt intéressant. J’ai aimé leur relation tel qu’elle était traitée dès le départ. On ne cache pas leur amour l’un pour l’autre. Lui crève d’envie de l’avoir en tant qu’épouse tandis qu’elle en joue et ne compte pas être une proie si facile. Ce qui fait d’elle le personnage le plus fort. Le casting est charmeur et charmant. Cara Delevingne (La face cachée de Margot, Anna Karenine) tire son épingle du jeu dans ce film et Dane Dehaan (Chronicle, Life after Beth) fait un très bon taff mais j’ai plus de mal de le voir dans un rôle pareil, là ou je trouve les univers sombres lui vont tellement bien. C’est à se demander comment le titre ne soit pas Valerian et Laureline tant celle ci partage autant de temps à l’écran que celui ci. En commandant nous avons le très bon Clide Owen (Les fils de l’homme, Shadow Dancer) ou des apparitions d’ Ethan Hawcke (Boyhood, Prédestination) ou d’Alain Chabat (Didier, Réalité) sympathiques bien qu’inutiles.
Un rôle extrêmement secondaire pour une Rihanna au plus haut niveau de son sex appeal. Bien qu’elle ne soit qu’une actrice débutante on sent qu’elle s’est donnée de sa personne pour incarner au mieux le personnage. Le show est extraordinaire et je ne rêvais qu’une chose que l’écran prenne vie pour la rejoindre mais son jeu est encore limité. J’espère qu’elle aura d’autres occasions sur des films pour s’améliorer et peut être avoir sa place également dans le cinéma. « Le personnage de Bubble a été travaillé à partir des indications de Luc Besson. Il nous a fait jouer avec les codes de la femme transformiste et danseuse. Nous avons pris des stéréotypes de la mythologie de la femme fatale blonde, de l’artiste de cabaret, etc… C’est une gamme de costumes extrêmement précise et préparée, pour une artiste de music-hall qui sait se transformer et se mettre en scène dans chacune de ses chansons et de ses apparitions en public. »
Luc Besson explique son choix: