Point Break de Ericsson Core

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Informations sur le film:

Réalisateur: Ericsson Core

Casting: Edgar Ramirez, Luke Bracey, Ray Winstone, Teresa Palmer, Matias Varela, Clemens Schick, Tobias Santelmann et Delroy Lindo

Budget: 100 000 000 $

Genre: Action

Nationalité: Américain

Date de sortie cinéma: 3 février 2016

Durée: 1h53 min

 

:Point Break 2016 ou comment transformer un film à la base génial en un sous Fast and Furious et surtout qui est moins bien que Fast and Furious:  14054845_10154495495029802_1251875057_n

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Que nous racontes ce « Point Break » nouvelle génération ? : Johnny Utah est un sportif de l’extrême, spécialisé dans le moto-cross, essayant toutes les cascades possibles. Un jour, une cascade tourne mal et son meilleur ami meurt, fou de tristesse Johnny s’engage au FBI. Il se voit confier la mission d’infiltrer un groupe de sportifs de l’extrême qu’il soupçonne de commettre des braquages particulièrement audacieux.

 

Point Break 2016 est le remake du premier film sortit en 1991 réalisé par Kathryn Bigelow avec Keanu Reeves et Patrick Swayze dans les rôles de Utah et de Bodhi . Et pour être honnête ce remake est raté et pas qu’un peu. Que ce remake n’est rien à voir avec l’original est un fait car l’idée de base du film n’est pas mauvais en soit utiliser les sports extrêmes pour le dépassement de soi était plutôt prometteuse mais le film se noie dans des justifications totalement incompréhensibles pour justifier les scènes de sports extrêmes. La psychologie des personnages est complètement débile surtout celle de Bodhy et tout ceci n’est pas aidé par un casting vraiment à la ramasse dans son ensemble.

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Le film met en scène nos personnages dans des scènes de sports extrêmes en passant du Wingsuit, le surf, le snowboard, l’escalade sans protection. Toutes les scènes ont été tournées dans des environnements réels avec des cascadeurs, et il faut avouer que les décors utilisés sont vraiment de toute beauté. Toutes ces scènes sont dans leur ensemble bien filmées et le filtre vert qui leur est appliqué rend vraiment bien, tout ça couplé à une lumière du plus bel effet. Certaines cascades, notamment celle en Wingsuit, sont vraiment très plaisantes à suivre, en l’occurrence la caméra suit nos personnages et change de point de vue au fur et à mesure de la descente. Le film a pour seul mérite d’avoir vraiment limité l’usage d’effets spéciaux pour privilégier les décors réels. ( Voila, c’était les qualités du film ^^ )

Tout d’abord, le gros problème du film réside dans ses personnages, surtout le groupe de sportifs qu’Utah doit infiltrer. Le film essaye de nous montrer le groupe comme des marginaux attachants vivant en dehors du système et trouvant justes les actions qu’ils entreprennent, tout particulièrement les braquages. Ces fameux sportifs tentent tous ces défis pour atteindre les 8 d’Ozaki: 8 défis dits impossibles qui ont pour objectifs de revenir à l’état sauvage, au plus proche de la nature. Mais tout ceci sonne très artificiel car quand notre groupe tentent ces défis on ne vois pas vraiment où est le don fait à la nature. Ce groupe met en plus en danger des innocents, comme lors de la scène où Bodhi fait exploser une partie de montagne au C4, ce qui provoque un éboulement qui menace des travailleurs en train de déterrer de l’or alors que ce ne sont que des employés suivant les ordres, car Bodhi trouve que les multinationales profanent la montagne ( ce qui n’est pas faux en soi ). Mais de là à mettre des innocents en danger et tuer des personnes lors d’un braquage rentre en contradiction avec la morale qu’ils sont censés défendre. Donc toutes ces scènes d’actions sont certes jolies à voir mais sont totalement artificielles.

Le personnage de Bodhi, cette fois joué par Luke Bracey, est vraiment écrit avec les pieds car, si la perte de son meilleur ami lui a fait un choc qui lui pousse à quitter le monde des sports extrêmes, le voir intégrer le FBI sept ans après bourré de tatouages ( qui sont vraiment moches pour le coup on dirait qu’ils sont fait avec un marqueur ^^ ) sans aucunes expérience dans le milieu criminel a de quoi surprendre. Les scénaristes n’ont vraiment rien compris au personnage de Johnny Utah car dans l’original, Utah cherche avant tout à trouver des preuves pour les arrêter et finalement s’attache à eux car leur philosophie est tout à fait louable. Alors que dans le remake scénarisé par Kurt Wimmer ( réalisateur du très bordélique Equilibrium, on comprend tout de suite pourquoi le film est écrit avec les pieds ). On nous montre juste un agent infiltré dénué de personnalité qui cherche juste à attendre le bon moment pour les coincer. La fameuse amourette présente dans le film est totalement vide de matière tellement elle n’a aucun sens, tout ça additionné aux deux acteurs vraiment en roue libre tout le long du film. Car si le long métrage essaye de nous faire ressentir de l’empathie pour ces personnages, c’est totalement raté car quand un des personnages meurt personne n’est touché. Nos personnages passent à l’épreuve suivante comme si de rien était, et ceci atteint son paroxysme quand la petite amie de Utath meurt de sa propre main, Johnny n’en a absolument rien à foutre.

Au niveau de la mise en scène c’est vraiment basique, seules les scènes d’action sortent du lot. La musique composée par Junkie XL ( mais bordel qu’est-ce t’es venu faire dans ce film ) n’est vraiment pas mémorable surtout quand on voit pour quels films il a composé ( Batman V Superman, Deadpool et surtout Mad Max: Fury Road )

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. Pour conclure, « Point Break » de Ericsson Core est vraiment à la ramasse sur tous les niveaux. Entre ces acteurs qui jouent comme des pieds, ses personnages vraiment écrits à la truelle, sa mise en scène et sa musique vraiment basique, sa morale écologique à deux francs six sous déjà vue et ses enjeux complètement artificiels. En bref un ratage complet.

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valentin pejoux
Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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