De Jurassic Park a Jurassic World
LE PREMIER, LE MEILLEUR
Sorti en 1993, Jurassic Park est devenu un film culte, et un chef d’oeuvre à sa façon. Spielberg ouvre les portes de son parc, adapté d’un livre de Michael Crichton, décédé en 2008. Le film de Spielberg ne prend pas une ride en 2013, le film fêta ses 20 ans et eut le droit à une ressortie en salle en 3D : c’est toujours un grand spectacle aux yeux de beaucoup.
Bien avant, Mr Spielberg avait déjà réalisé des films grandiose: E.T ,Les dents de la mer ou encore Rencontre du troisième type. La liste de ses films est tellement longue ,et il y a du bon et du moins bon. Mais concentrons nous sur cette saga Jurassic Park, pour la simple et bonne raison que, dans 3 mois a peu près, le quatrième volet sort. Ou alors un reboot ? En fait, on ne sait trop rien sur ce nouveau film, mais nous y reviendrons.
Jurassic Park n’a pas révolutionné le cinéma, mais a été un grand tournant dans son histoire, a séduit toute les générations …ou presque. Mais il reste plus qu’un simple divertissement, et recèle de scènes mémorables. Mais si on commençait par la réalisation ? Bon, on sait que Steven Spielberg mène la barque. La scène d’ouverture avec cette musique de John Williams et la première attaque d’un vélociraptor, puis la musique épique de la vue de l’île, quand l’hélico s’envole en direction du parc. Des plans d’une beauté à couper le souffle, et la scène la plus mémorable, quand le T.Rex s’échappe de son enclot et lâche un cri à vous percer les tympans…
Des scènes parfaitement orchestrées, même si la réalisation a des défauts comme tout le film, il n’en reste pas moins un long métrage cultissime. Tous les ingrédients sont là : l’action, le suspense et l’humour, et on n’y échappe pas, surtout les scènes avec Ian Malcolm qui me font encore rire. Le scénario est signé David Koepp, un scénario de qualité : son talent d’écriture est indéniable.
Jurassic Park, c’est aussi un casting grandiose, Sam Neill trop rare désormais au cinéma tient le rôle principal : Alan Grant, un professeur en paléontologie qui travaille avec sa petite amie Ellie Sattler. On y retrouve l’excellent Jeff Goldblum dans le rôle de Ian Malcolm, sans oublier le grand Richard Atteborough qui nous a quitté l’année dernière, qui, lu,i tient le rôle de John Hammond, créateur de Jurassic Park. Un milliardaire, qui voit ses rêves en trop grand, et ses rêves seront finalement un cauchemar bien réel. Car évidemment, il fallait que son parc soit un échec, sinon ce film aurait eu peu d’intérêt, et c’est ce qui en fait ce spectacle grandiose, dont on ne se lasse pas a chaque visionnage.
Une autre île, une autre aventure
Ensuite, il faudra attendre 1997 pour que Spielberg sorte « Le monde perdu :Jurassic park », une suite moins élogieuse certes, mais qui reste un plaisir. Cette fois-ci, on ne pourra pas parler de chef d’œuvre, loin de là, mais un divertissement très bien fichu. Cette fois-ci Sam Neill n’est plus de la parti, ,le personnage principal est Ian Malcolm, très différent du premier opus étrangement ,et je ne suis pas seul je pense à avoir remarqué cela.
Cette fois-ci nous partons a Isla Sorna, île voisine de Isla Nublar où ont eu lieu les premiers événements, et là bas on élevait les animaux pour les transférer au parc. Le neveu de John Hammond, Peter Ludlow, décide de racheter Ingen et ainsi ouvrir un parc a San-Diego : oui, en pleine ville, très mauvaise idée, plus que son oncle.
On commence avec un immense safari sur l’île, pour la capture des animaux, mais avant eux, il y’a Ian Malcolm, venu chercher sa femme sur cette île. Ils ont leur propre expédition, avec moins de matériel certes. Steven Spielberg nous donne moins de spectacle dans sa réalisation qui reste, tout de même, un très beau divertissement .Celui-ci a son petit lot de scènes cultes : la caravane en suspension au bord d’une falaise et l’apparition pas de un mais de deux T.Rex ,de superbes scènes et une photographie magnifique.
David Koepp reprend du service au scénario, une fois de plus il adapte le livre de Crichton « Le monde perdu ». Bien que le scénario soit moins intéressant, il est loin d’être mauvais : une grande qualité d’écriture. Le casting : avec donc Jeff Goldblum, Richard Attenborough ou encore Julianne Moore et Vince Vaughn. Ce que l’on pourra retenir aussi, c’est la scène du T.Rex en pleine ville, terrorisant les gens : un point fort de ce film aussi. A la musique, toujours le grand John Williams, qui nous offre aussi de belle partitions.
Le naufrage de la franchise
Pour le troisième volet, le réalisateur de Jumanji, Joe Johnston s’attaque a la franchise en 2001. Le niveau est très bas, voir assez mauvais dans son ensemble. Le retour de Sam Neill ne remonte en rien le niveau du film.bDes scènes bâclérs comme la scène de bataille entre le T-Rex et le spinosaure, dinosaure star du film qui fout une branlée en une minute au T-Rex et c’est d’un ridicule…
Fallait t’il un dinosaure plus fort pour faire la force du film ? Ce dinosaure était t’il réellement plus fort que le T-rex, alors qu’à l’époque des deux films le T-Rex était le dino le plus puissant? En plus d’avoir un T-Rex battu, on a un design dégueulasse, à moitié vert, on notera aussi l’imperfection du Spinosaure, ses déplacements restant assez moyens .
Des points forts ? Oui mais très peu, quelque scènes sympa : celle avec les vélociraptors, et quelques plans sympa mais pas exceptionnels non plus. La durée du film est aussi sans doute un point faible quand on voit la durée des deux précédents, oui parce que 1h30 pour un film comme ça c’est du foutage de gueule, une durée plus longue aurait donné un scénario peut être mieux écrit. Déjà la réalisation reste très moyenne ,mais le scénario qu’en est t’il ?
Trois scénaristes pas foutus de tenir sur plus de 1h30 de film, et ça c’est pas du foutage de gueule peut être ? Peter Buchman, Alexander Payne et Jim Taylor les trois scénaristes du fil avaient t’ils vu les deux précédents ? On se demande,,étaient t’ils sous l’effet d’une drogue ? En tout cas le film reste une déception. Sam Neill reprend le rôle Alan Grant, qui repart a l’aventure à la demande d’un homme qui veut visiter l’île, mais qui en réalité veut retrouver son fils livré a lui même sur l’île après un accident. John Williams n’est plus a la musique, c’est Don Davis, mais les titres sont inspirés de sa musique, et on pourra dire que la musique est finalement pas si mal que ça.
Le casting : en plus de Sam Neill on retrouve William.H.Macy ,Téa Léoni ,Alessandro Nivola et Trevor Morgan. Tous livrent une bonne interprétation. Dans son ensemble le film est un divertissement, le moins bon de la saga : bâclé au scénario et a la réalisation. Aussi une déception pour les grand fans.
L’année 2015 est forte en blockbusters, et le mois de juin, avec Jurassic World dont très peu de choses nous sont révélées sur le scénario, la bande annonce nous laisse cependant entrevoir de bonnes choses et d’autre moins. Des nouveaux dinosaures ? et y’aura t’il un T-rex ? C’est aussi la grande question. On y verra des vélociraptor apparement dociles : j’avoue que ça me fais peur, et un grand nouveau dinosaure fera son apparition : une création de l’homme ,oui ça aussi ça fais peur.
A la réalisation cette fois Colin Trevorrow, très peu connu, qui se voit confier une franchise comme ça : peut t’on avoir confiance ?
Cependant le casting reste assez intéressant : on y retrouve Chris Pratt ,Bryce Dallas Howard ,Omar Sy ,Vincent D’Onofrio et Jake Johnson, en espérant que Omar Sy ait un rôle plus important que dans X-Men.
L’ouverture de ce nouveau parc se fera le 10 juin 2015, avec une réalisation et un scénario, qu’on espère à la hauteur : relèvera t’il le niveau du troisième ?