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Terence

Terence
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Étudiant en Arts du Spectacle, je suis fan de cinéma et je passe tout mon temps libre à regarder des films. Mes réalisateurs préférés: Nicolas Winding Refn et Wes Anderson (la dualité en une phrase). Fight Club m'a fait aimer le cinéma.

12 Years a Slave, de Steve McQueen

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Date de sortie: 22 janvier 2014 (France)

Durée: 2h09

De Steve McQueen

Avec Chiwetel Ejofor, Michael Fassbender, Brad Pitt, Benedict Cumberbatch, Lupita Nyong’o, Paul Dano,… 

Nationalité: Américain

Musique par Hans Zimmer

 

Biographie d’un esclave

12 Years a Slave nous raconte l’histoire vraie de Solomon Northup, homme noir américain du XIXe siècle ayant été réduit à l’esclavage à l’issue d’un kidnapping, alors qu’il était un homme respecté, marié et père de famille dans une ville au nord des États-Unis, où l’esclavage est donc interdit. Ce film est l’adaptation de la biographie de Solomon Northup, parue en 1853. 

 

 

Avec un casting XXL, de nombreuses récompenses (dont l’Oscar du meilleur film de 2014), 12 Years a Slave a de quoi attirer de nombreux spectateurs. Pourtant, il est loin d’être parfait, et ceci est notamment dû à une réalisation très moyenne de la part de McQueen, aussi connu pour avoir réalisé ShameHunger ou encore Les Veuves, sorti cette année.

Malgré une histoire incroyable, celle de Solomon Northup, le film peine à décoller réellement et à passionner le spectateur. Tout juste sauvé par des acteurs grandioses, la réalisation est complètement impersonnelle et ne permet donc pas au spectateur de s’imprégner du film, de sorte qu’il ne peut jamais vraiment s’identifier aux personnages, ou ne peut jamais ressentir ce que ressentent ces derniers. Avec une réalisation très frontale, et surtout une réalisation qui se veut trop objective, le film perd largement en puissance, notamment dans des scènes qui contiennent tout juste les prémices d’un potentiel cinématographique fort. C’est donc avec l’accumulation de ces dites scènes qu’il est facile de ressentir une frustration croissante au fur et à mesure que le film se poursuit, celle de ne pas assister à la grande oeuvre qu’il aurait pu être.

 

 

Le film commence notamment avec un brouillage spatio-temporel sans grande utilité, qui tend à faire penser au spectateur qu’il est mis à la place du Northup lui-même, perdu dans ses souvenirs et qui se remémore les grandes étapes de sa malheureuse aventure. Le procédé est brouillon, et fait décrocher le spectateur plus qu’il ne l’intègre, tant il est projeté dans des lieux différents avec des personnages divers sans aucune explication. De plus, il fait voir de futures scènes du film, ce qui gâche partiellement la puissance de certaines de ces dernières, sans rien apporter en retour, mais qui pouvaient receler une plus grande force si elles n’avaient pas été abordées de cette manière.

 

 

En plus de ce cadre spatio-temporel particulier, le début du film se caractérise par un enchaînement des situations de Northup, bien trop rapide pour qu’il soit possible d’en tirer une quelconque engouement envers ce que McQueen nous montre. En effet, s’il est encore une fois clair que le réalisateur cherche à nous faire entrer dans les tourments dans lesquels tombent Solomon, ils sont évoqués bien trop brièvement, de sorte qu’aucune dramatisation ne se met en place, et donc qu’il est très compliqué de créer un rapport entre l’action et le spectateur, pourtant primordial pour ce genre de films qui nécessite l’empathie pour en tirer toute sa puissance. Le rythme est donc haletant jusqu’à ce que Solomon arrive chez Edwin Epps (Michael Fassbender), où le film commence sérieusement à ralentir puisque tout le reste du film s’y déroulera (ce qui constitue environ les 2/3 du film). Un énorme problème de rythme est donc présent, puisque le spectateur est perdu pendant les 45-50 premières minutes dans des actions mal représentées, pour finalement finir sur un (trop) long passage de Northup chez un maître tyrannique. Cette gestion du rythme montre clairement un manque dans les talents du réalisateur. Même si McQueen cherche à être fidèle au récit original, le cinéma a largement les capacités et les techniques pour modifier à sa guise le temps et l’espace filmique, de façon à faire ressentir au spectateur les sensations au plus profond de son être, et McQueen ne les utilise pas. Il tombe donc dans un double piège: celui de l’adaptation et celui du biopic. À trop vouloir être fidèle, il délaisse complètement le côté cinématographique de l’oeuvre, comble pour un film de cette envergure.

 

Ce n’est donc pas sur la réalisation du film qu’il faut compter pour entrer dans l’action. Le film est totalement sauvé par des acteurs tous plus géniaux les uns que les autres, qu’on prend plaisir à retrouver par surprise plus le film avance, et qui, même dans des rôles assez minimes (comme ceux de Paul Dano ou Benedict Cumberbatch), arrivent à étaler la force de leur jeu, et nous tirent donc vers l’affinité tant recherchée. Malheureusement, c’est donc encore et toujours la réalisation qui met un frein à ce début d’affinité, et qui entre en contradiction avec les quelques cartes que le film a en main.

Seulement le film ne s’arrête pas là pour ce qui est de la mauvaise exploitation de son potentiel. Avec Hans Zimmer aux commandes de la musique, qui a composé les bandes originales de Inception, The Dark KnightInterstellar ou encore La Ligne Rouge, nous avons ici un grand maître de la musique cinématographique. Pour autant, la musique ne resplendit pas à travers le film et est perçue que trop rarement, d’autant plus regrettée que son compositeur est grand. Seuls quelques morceaux joués au violon par le personnage principal persistent, clichés d’une époque, et sont bien loin de ce que Zimmer est capable de livrer en terme d’expérience cinématographique.

 

 

Le film base donc toute sa force sur ses acteurs et son récit poignant, mais contient de nombreux éléments inexploités. Le gros défaut du film reste sa réalisation sans originalité, qui se contente de nous montrer des beaux plans tout lisses dans des environnements d’époque. Le film n’apporte pas grand chose à l’oeuvre originale, si ce n’est son caractère populaire et grand public, propre au milieu cinématographique, et par conséquent impropre au film en lui-même. 12 Years a Slave est donc oscarisé pour son propos plus que pour sa forme, propos qui ne lui est pas dû puisque provenant d’une biographie vieille d’une siècle et demi, et pour des acteurs à qui on ne peut rien reprocher, sinon une justesse tout au long du film.

 

Bande-annonce du film:

 

Aniki mon frère, de Takeshi Kitano

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Date de sortie: 13 décembre 2000 (France)

Durée: 1H50

De Takeshi Kitano

Avec Takeshi Kitano, Omar Epps, Susumu Terajima, Claude Maki, Masaya Kato,…

Genre: Drame, Policier

Nationalité: Japonais, Américain

Musique par Joe Hisaishi

 

Rushmore de Wes Anderson

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Date de sortie: 17 novembre 1999 (en France)

Durée: 1h30

De Wes Anderson

Avec Jason Schwartzman, Bill Murray, Olivia Williams, Mason Gamble, Luke Wilson,…

Genre: Comédie dramatique

Nationalité: Américain

Musique par Mark Mothersbaugh

 

Les Placements de produits au Cinéma

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Depuis les origines du Cinématographe, le placement de produits existe. Les frères Lumière eux-même y ont eu recours puisque le fameux film La sortie d’une usine Lumière sorti en 1895 peut être considéré comme étant une publicité pour l’entreprise Lumière. Avec l’importance grandissante du cinéma au cœur de la culture populaire, il est donc logique que de nombreuses marques tentent de profiter du phénomène. Les placements de produits visent, dans ce contexte, à améliorer l’avis de la population sur l’entreprise. La présence d’une marque ou d’un produit à l’écran a pour but une meilleure image de marque.