Comment tout commence ?
Notre intrigue commence presque de la même manière que le dernier Mad Max sortit au cinéma : Fury Road. Notre héros, Max, se retrouve poursuivit par des Warboys «des hommes au crane rasé, le corps blanc comportant des cicatrices, des scarifications », des êtres ultra-violents et kamikazes. Pour la énième fois, Max se retrouve dépossédé de sa voiture : l’Interceptor, un véhicule comportant un moteur V8. Autant vous dire que cette voiture est une vraie furie sur la route, ce qui ne manque pas d’être alléchant pour les pirates du désert. En plus d’être dépossédé de sa voiture, Max perds tout son attirail « armes, vêtements, vivres, etc.. ». Lors de ce vol dont il est victime, Max fait la connaissance de Scabrous Scrotus, un des enfants d’Immortan Joe vu dans le film Fury Road. A force, on le sait tous, on ne dépouille pas Max Rockatansky qui, n’écoutant que son courage affronter Scrotus et le laisse pratiquement pour mort « blessé presque mortellement au crane à coup de tronçonneuse par notre cher Max ». Le bougre parvient à s’enfuir, laissant Max, seul dans un désert post apocalyptique. Max va-t-il survivre ? Après un excellent générique nous donnant le ton de notre intrigue, vous prenez contrôle de Max et évoluerez dans le désert à la recherche de vivres mais surtout remettre la main sur votre Interceptor et vous venger de Scrotus. En chemin, très vite, vous rencontrerez un allié : Chumbacket « ressemblant étrangement physiquement et vocalement au personnage de Gollum dans la trilogie du Seigneur des anneaux avec la musculature en plus », un mécanicien aux doigts noirs qui vous aidera à construire LE véhicule indestructible, la Magnum Opus, une vraie machine de guerre. Vous en volant de votre véhicule, Chambucket cramponné à l’arrière, vous parcourrez ce monde imparfait et remplie de violence et de folie. Vous êtes Max.
Nombre de joueurs : 1
Fonctionnalité de vibration Dualshock 4
Lecture à distance avec la PSVITA
Fonctionnalités réseau internet
Sorties vidéos HD : 720P, 1080I et 1080P
Un espace libre sur votre disque dur de 34 go minimum est recommandé
Jeu déconseillé aux moins de 18 ans
Contenu de l’édition
2 Codes de téléchargement d’une extension du jeu « The ripper, une carrosserie du Magnum opus » et Pack Guerrier de la route contenant 12 ornements de capot qui boosteront les performances de votre Magnum Opus.
C’est juste une question de survie
Dès vos premiers pas dans la peau de Max Rockatansky, vous allez très rapidement vous rendre compte de la jauge en bas à gauche de l’écran qui baisse au fur et à mesure que vous avancez. Cette barre est votre barre d’énergie. Pas de trousses médicales, pas de points de santé, vous faites remonter la jauge en mangeant ou en buvant. Seulement, en plein désert, l’eau se fait très rare. Fort heureusement, les pirates ne vous ont pas volé votre gourde. Un icône gourde est d’ailleurs visible à coté de la jauge de vie. Icône qui se remplie quand vous remplissez logiquement votre gourde. C’est là que vous apprendrez le sens de l’économie. Vous trouverez donc à certains endroits de la gigantesque map, des points d’eau, de la nourriture « il ne faudra pas faire le difficile », de l’essence « votre voiture tombe en panne sèche très rapidement », des munitions pour les armes que vous trouverez en avançant dans le jeu et qui se font elles aussi très rare, mais aussi de la ferraille, pour aider Chumbacket à vous construire un véhicule digne de se nom. Comme nous le savons tous, les hamburgers ne poussent pas dans les arbres « déjà que les arbres sont aux abonnés absent dans notre jeu».
Il vous faudra donc manger ce que vous trouverez. Pâté pour chien, vers, seront vos plats de prédilection. Mais le coté survival ne s’arrêtera pas là. En effet, sur cette grande map, se trouve de nombreux danger : en l’occurrence les pirates du désert qui sont en quête d’essence, ferraille et autres vivres. Jamais de temps mort, ambiance glauque et crasseuse à souhait, cette sensation de survie n’aura jamais été autant bien fournie que dans ce jeu.
Si en plus les éléments du décor jouent contre nous…
Tout au long du jeu, l’ambiance sera aussi prenante que l’était les films. Dans cet univers post apocalyptique, la réussite des graphismes des décors est bel et bien là. Paysages dévastés à perte de vue, véhicules brulés, morceaux d’épaves, corps carbonisés, se soleil aveuglant et vous donnant même cette sensation de chaleur étouffante, on est vraiment dans le désert. La gestion des ombres, vos empreintes de pas dans le sable chaud, les vautours scrutant dans le ciel le moindre cadavre à grignoter. Mais ce ne sera pas tout. Vous devrez faire face aux changements de temps avec entre autre, d’impressionnantes et très réalistes tempêtes de sables. Des tempêtes pouvant durer jusqu’à 15 minutes montre en main. Un conseil : vous abriter le plus rapidement possible. Lors de ces tempêtes, des débris peuvent vous heurter vous ou votre véhicule et provoquer de gros dégâts. Mais il y a aussi les orages avec la foudre qui frappera pratiquement toujours là où vous vous trouvez. Attention là aussi aux dégâts. Le résultat est vraiment époustouflant mais aussi très stressant. Quand vous vous trouvez au beau milieu de nulle part, sans aucun abri en vu et que l’orage éclate, vos nerfs seront mis à rude épreuve. Rajoutons aussi à cela les pirates du désert qui, comme les vautours scrutant le ciel, trouveront n’importe quelles opportunités pour vous déposséder de vos biens mais aussi aux survivants.
C’est ainsi que vous ne serez pas à l’abri d’agressions et de car jacking pendant vos promenades quotidiennes. Fort heureusement, votre allié Chumbacket est là pour vous aider et réparera aussi votre voiture en route lorsqu’elle aura essuyé pas mal de dégâts. Vous pourrez par ailleurs récupérer des éléments de voitures de pillards que vous aurez détruites mais aussi pourchasser des convois appartenant au grand méchant. Par la même occasion, vous pourrez aussi semer la zizanie sur la map en provoquant Scrotus. Comment ? En détruisant les emblèmes du scélérat dispersés un peu partout sur la carte mais aussi en détruisant les biens de Scrotus « détruire ses ressources en eau potable ou en essence, détruire des camps, etc..»
Votre voiture est votre ami
Votre voiture sera petit à petit transformée en vraie machine de guerre et vous permettra d’avoir la balle dans votre camp lorsque de méchants pillards tenteront de vous faire sortir de la route. Choc frontaux, chocs latéraux, usage du fusil à pompe pour exploser les pneus ou le moteur de vos assaillant, usage d’un harpon, seront les diverses possibilités qui s’offriront à vous pour vous montrer qu’on ne vous vole pas ! Lors de ses courses poursuites, le visuel et la mise en scènes sont époustouflantes et ne seront pas sans rappeler Fury Road. Cascades garantis ! Du coté de la prise en main des véhicules, pas de problèmes à signaler, les commandes répondes bien, pas de difficultés mais un petit temps d’adaptation pour réussir à manier correctement et habilement votre véhicule. Comme je vous le disais, Chumbacket vous aidera à construire une voiture de rêve en récupérant ca et là des morceaux de ferrailles et autres éléments d’épaves de voitures dispersés sur la carte. Dès le début, on vous demandera de choisir entre différents châssis pour styliser votre voiture « Dans votre refuge, un petit garage est là pour permettre à Chumbacket de s’atteler à la tache. Vous aurez vous aussi votre travail à faire en plus de rechercher les éléments pour transformer votre véhicule. Du coté de l’option customisation de votre véhicule, rien de bien difficile, tout est indiqué et on vous aide afin que vous ne soyez pas perdu dans le processus. Vous pourrez optimiser votre véhicule avec pas mal de gadgets « nitro, pare-buffle, piques en métal sur le devant de votre véhicule, entre autre » mais aussi changer la suspension de vos pneus, améliorer votre moteur. Une implication personnelle sera demandée. Plus vous prendrez de temps pour parfaire votre véhicule, moins vous aurez de soucis sur la route. Toutes ses améliorations seront là pour dissuader les pillards de tenter de faire un voyage gratuit sur le toit de votre voiture « oui certains pillards ne se gêneront pas pour monter sans invitation sur votre voiture ».
Bienvenu dans le désert
Une réalisation très propre avec de très rares soucis de caméra, on arpente avec grand plaisir cette gigantesque carte et profitons des magnifiques paysages « des dunes, des lacs acides, des montagnes, des anciens bâtiments industriels » proposés dans cet open world. Car oui, vous allez où bon vous semble et faites dans l’ordre que vous voulez les missions principales et quêtes secondaires qui sont nombreuses. De quoi passer des heures et des heures à débloquer de nouveaux trophées, de nouveaux objets, de nouvelles compétences, etc. Pour ceux qui désirent se rendre plus rapidement à tel ou tel endroit, est disponible le déplacement rapide. Vous sélectionnez le lieu où vous souhaitez aller sur la carte et appuyez sur une touche pour que votre personnage se déplace instantanément à cet endroit. Autre point: le réalisme. Lorsque votre personnage tombe d’une grande hauteur, il peut se casser la jambe et boiter pendant quelques temps. Pour les scènes de combats, des hématomes peuvent être visibles lorsque vous encaissez les coups. L’action se déroulant en plein désert, votre personnage, quand il sera à pied, aura bien du mal à sprinter en montant par exemple sur des dunes. Pareillement, en voiture, les montées de cotes seront difficiles ainsi que les sauts qui feront des petits dégâts à la suspension de vos pneus. Pas de panique : Chumbacket est là ! Il vous suffira de vous arrêter n’importe où pour que votre allier répare tout ca. Dans ce désert immense, vous ne risquerez pas de vous perdre. Comme pour GTA, une petite carte est visible sur l’écran à coté de la jauge de vie et de votre gourde. Pour l’agrandir, vous n’avez qu’à appuyer sur la touche pavé tactile au milieu de votre manette. Du coté de la musique, de la tension et du dynamisme, qui permet de donner du dynamisme aux scènes de poursuites à voiture et autre scènes d’action. Certes, ce ne sera pas autant de qualité que la bande originale des films et on n’aura pas la chance de retrouver notre cher guitariste au lance flamme « bien que certains ennemis appelé les Aboyeurs lui ressemble un peu » mais la musique est potable.
Parce que des points négatifs, il y en a…
Coté points négatifs, vous vous apercevrez très vite que la touche croix sert à bons nombres d’actions « fouille de corps, interagir avec tel ou tel élément, dialoguer avec les personnages, éliminations lors de combats au corps à corps ». Au début ca passe, au fur et à mesure, ca devient redondant car il vous faut maintenir cette même touche pour effectuer chaque action citée. Pourquoi ne pas juste appuyer sur la touche croix ? On ne sait pas. Autre problème, dans le jeu, vous aurez la possibilité d’enflammer des barils d’essence « qui vous servirons aussi à remplir le réservoir de votre voiture ». Petit problème, la touche pour enflammer le bidon est la même. Prenez donc garde à ce que vous faites et regardez attentivement les inscriptions en bas de votre écran lorsque vous aurez le bidon en main. Un seul problème au niveau de la prise en main de votre personnage et elle est quelque peu lassante. Tout d’abord, le personnage est un peu rigide dans certains de ses mouvements. Mais, rien de bien méchant ou de déstabilisant. Le seul point sur lequel j’ai buté c’est sur la touche de saut « qui ne sert strictement à rien ». Max ne peut pas grimper sur des objets sans y être invité par la touche croix. Vous pourrez faire de petits sauts de 15cm environ mais qui ne seront d’aucune utilité. Pour le moment, pas de missions répétitives à signaler mais on se doute que certaines missions secondaires seront similaires au fur et à mesure que vous évoluerez dans le jeu. Je pense aussi que le fait de vouloir se concentrer sur le nettoyage des régions occupées par les pillards risque de peut être provoqué de la lassitude par la suite. Que peut-il bien se passer après ? Toujours est-il que de nettoyer les régions, terminer les quêtes secondaires et principales vous demanderont de nombreuses heures de jeu.
Vous contrôlez Max
Du coté des commandes, Max peut faire des roulades sur la coté gauche et droit, sprinter, se battre à main nue ou avec les pieds, esquiver, contrer des attaques, enter dans son véhicule ou dans celui d’un autre. Rien ne vous empêche de sprinter quand vous faites face à un ennemi et de charger votre attaque pour le mettre KO en un seul coup de point. C’est d’ailleurs, très plaisant ! Vous pourrez par ailleurs utiliser divers objets trouvés sur votre chemin et qui vous seront d’une grande utilité : votre gourde, votre lampe torche, votre pistolet fusée de détresse, votre paire de jumelle « pour repérer les snipers, campements et autres menaces ».
Des améliorations du personnage seront disponibles « compétences aux combats au corps à corps », tout comme une amélioration de son équipement « blouson, protège poignets, ceinture de munitions, apparence de la tête de Max, fusil « qui fait d’ailleurs des ravages sur vos adversaires », outils ». Il vous suffira simplement d’utiliser la touche option et voir les différentes options qui s’offriront à vous :Biographies des personnages rencontrés, des lieux des ennemis, des outils et des armes, l’option garage, les statistiques de votre partie « défis, capacités débloquées, etc.. » , les éléments à récupérer dans votre quête « reliques ornements de capot, etc.. ». De plus, comme pour Batman Arkham Knight, un mode capture vous permettra d’enregistrer des captures écran et des clips vidéos pendant votre partie. De quoi réaliser de jolis petits clips de manière stylisée. Un journal de bord tenu par Max vous récapitulera les évènements qui se sont déroulés depuis le début de votre partie ainsi que les rencontres que vous avez faites.
Pour conclure
Si comme moi, vous êtes un Mad Max addict, ce jeu est fait pour vous. Ceux qui ne connaissent pas les films ne risquent pas d’être mis à l’écart puisque l’introduction du jeu nous explique l’intrigue et nous présente notre personnage principal. Rendant brillamment hommage aux premiers films et au dernier opus en date, Mad Max le jeu a su garder l’esprit des longs métrages. Du coté de notre personnage principal, que ce soit Mel Gibson ou Tom Hardy, aucun ne prête ses traits au personnage mais en le regardant de plus prêt, on pourrait penser que Gibson et Hardy ont fusionnés en une seule et même personne. Personnage qui garde cependant son caractère qui lui ne change pas. Solitaire, calme mais rentrant dans une rage folle lorsqu’il s’attaque aux pillards, Max est toujours se pilote exceptionnel à la vie sociale complexe. Cette folie présente dans les films est là. Conduite nerveuse, scènes d’action et de combats brutaux défoulant « vous pourrez charger vos coups », l’aspect de survie bien ressentis dès les premières minutes, du Mad Max pur et dur. Les courses poursuites sont endiablées et rythmées tout comme les combats au corps à corps dynamiques et réalistes « qui ne seront pas s’en rappeler la saga des Batman Arkham dont Mad Max s’inspire grandement».
En voyant la taille immense de la map, on est vraiment bien content de posséder un véhicule car c’est grand, TRÈS grand. De plus les couleurs chaudes viennent ponctuer le tout afin de vous montrer le climat chaud dans lequel vous évoluerez. Pas grand-chose à dire du coté du scénario qui n’a jamais vraiment été le point fort des films mais il y a par contre une vraie volonté de réaliser une mise en scène digne des films hollywoodien. On en prend plein la vue. Une modélisation des personnages très bonne « même si elle ne révolutionnera pas le genre », un vrai souci du détail au niveau des vêtements, décors, objets. Même s’il emprunte pas mal d’éléments des jeux Batman, Max Max est complet, fun, un coté déjanté et excentrique des personnages, des répliques cultes, prenant, passionnant « d’autant plus pour les fans des films », une bonne gestuelle des personnages « même s’ils paraissent rigides parfois », un jeu qui vous donne envie de scruter les moindres recoins de la carte afin de débloquer de nouvelles aptitudes. L’esprit Mad Max est bien présent. Une belle surprise pour cette rentrée 2015.