Date de sortie 21 janvier 1987 (1h 36min)
De David Cronenberg
Avec Jeff Goldblum, Geena Davis, John Getz, Leslie Carlson, George Chuvalo, Joy Boushel, Michael Copeman …
Genres Epouvante-horreur, Science fiction, Fantastique
Nationalités Américain, Britannique, Canadien
Musique: Howard Shore

L’homme insecte est un monstre

Synopsis

Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la « téléportation », qui consiste à transporter la matière à travers l’espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s’aperçoit pas qu’une mouche fait partie du voyage.

 

La Mouche de David Cronenberg est le remake d’un film d’horreur sorti en 1958, une réalisation de Kurt Numann avec David Hedison, adaptée de l’oeuvre de George Langelaan. En 1986, David Cronenberg réalise le remake de ce film avec en tête d’affiche Jeff Goldblum, qui débute ici sa carrière de comédien. C’est un film culte du réalisateur, un film du genre qu’on peut vraiment nommer dans la catégorie « horreur ». David Cronenberg, ce n’est pas n’importe qui quand même ! Même si maintenant ses films sont moins marquants, ils restent intéressants dans leurs contextes. La Mouche reste cependant un film majeur dans sa carrière de réalisateur. David Cronenberg est un réalisateur qui touche a tous les genres, La Mouche a 31 ans cette années et les effets-spéciaux sont encore hyper-réalistes. David Cronenberg livre une oeuvre horrifique dérangeante. Il ne faut pas retenir de cette oeuvre, que son côté horrifique car il bien plus bien plus qu’un simple film d’horreur.

J

En 1986 sortait La Mouche, de David Cronenberg, film d’épouvante sur un homme biologiste qui après un incident se transforme lentement en mouche. Ce film est certes un remake, mais il marqua à sa façon son histoire dans le cinéma de genre. Ici, nous avons le personnage de Seth Brundle, un biologiste travaillant avec une brillante équipe, qui décide de travailler seul pour mettre au point une invention qui pourrait être une grande avancée. Cette invention pourrait révolutionner le monde de la téléportation. Ses premiers essais s’effectuent sur un primate, mais hélas l’expérience échoue. Après de nouveaux calculs, il décide d’être cobaye de sa propre machine. Lors du transfert de la téléportation, une mouche est entrée dans le téléporteur et il fusionne avec l’insecte.

A la sortie de l’appareil, il semble tout à fait normal même si sa force est un peu décuplée. Mais au fil des jours, il change : il est plus agressif et change physiquement. Il découvre plus tard que lors de son expérience, il est entré en une mutation avec une mouche et qu’il se transforme, lui-même en mouche. Plus les jours passent, plus il devient une abomination. Sa petite-amie essaie de l’aider, mais ne peut pas vraiment quelque chose pour lui. L’évolution de la transformation de l’homme en monstre est très bien retranscrite à l’écran. L’évolution lente nous permet bien de voir la transformation de Seth jusqu’à devenir méconnaissable. La mise en scène de David Cronenberg décrit un homme avec un avenir tout tracé qui devient quelque chose d’abominable. Ce sont les dernières minutes du film qui seront les plus épouvantable, où l’homme fait place au monstre : ici, Seth n’est plus… C’est une chose prête a tuer. Le film de Cronenberg recèle de scènes marquantes. Le film ne se concentre pas seulement sur la transformation physique, mais aussi mentale de Seth Brundle, car en effet il devient de plus en plus agressif, ce qui effraie son entourage.

Le film séduit par son climat, où l’on sait que le réalisateur nous réserve de l’horreur : on se demande jusqu’où ira la transformation de Seth. On sait aussi que Seth est condamné, et qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. Seth Brundle était un homme tout ce qu’il y avait de plus normal, mais le film nous montre ce que la science peut faire, bien que la téléportation ne soit pas vraiment une invention à laquelle l’homme s’intéresse. Cette oeuvre de fiction de David Cronenberg met aussi en scène la relation entre Seth et Veronica, une relation assez étrange où la jeune femme court un danger en poursuivant sa relation avec lui. Ce film n’est pas a classer directement dans la case, épouvante/horrifique, car il possède aussi un côté thriller. Le film a beau avoir plus de 30 ans, il reste une référence, et reste marquant pour de nombreuses scènes.

Revenons désormais sur l’adaptation, et d’où vient le film de Cronenberg… Tout d’abord, La Mouche noire est une nouvelle de George Langelaan, adaptée en film en 1958 par Kurt Numann. Le film était bien différent de celui de Cronenberg : la machine de téléportation était bien dans le récit, sauf que l’homme avait une tête de mouche à la sortie de l’engin, et la mouche avait une tête d’humain. Histoire d’avoir un récit moins ‘kitch’, le réalisateur David Cronenberg réécrit à sa façon, le récit pour sa version un brin plus horrifique. Au scénario, il n’est pas seul, il est accompagné de Charles Edward Pogue et George Langelaan (auteur du livre).

L’oeuvre de Cronenberg est plutôt marquante, et le récit captivant car en effet les détails de la transformation de Brundle sont parfaitement retranscrits. Les personnages sont différents de l’oeuvre de 1958, puisque dans la version de Cronenberg, le protagoniste principal est Seth Brundle. Un personnage extrêmement bien écrit, on le découvre comme un homme parfaitement normal évoluant à l’état de monstre ressemblant de près à une mouche. La transformation finale est d’ailleurs époustouflante, et horrible : il crache une sorte de liquide blanc acide. La vision du film de Cronenberg est un brin plus réaliste, même s’il s’agit d’une pure fiction. Un film qui aura fait connaître Jeff Goldblum, ou encore Geena Davis, pour un film qui reste une référence du genre. En 1989 Chris Wallas réalisa la suite avec Eric Stoltz dans le rôle principal (il joue Martin Brundle, fils de Seth, qui sera victime de l’invention de son père). Pas mauvais, mais moins bien que son prédécesseur, car ce n’est pas Cronenberg à la réalisation et ça se voit. Un film qui aura marqué les années 80, où Cronenberg avec sa réalisation bien à lui aura donné une autre dimension au genre horreur/épouvante.

  

Relecture: David

 

Bande annonce


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Orel
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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