Date de sortie : 28 novembre 2009 (Royaume-Uni), 21 octobre 2010 (France)
Réalisateur : Peter DeLuise
Acteurs principaux : Robin Dunne, Erica Durance, Julian Sands, Katharine Isabelle
Genre : Aventure, fantastique
Nationalité : Canadien
Compositeur : Darren Fung
Téléfilm canadien initialement nommé La Créature de Sherwood, cette version de Robin des Bois tente une incursion fantastique avec le mystère entourant un dragon servant le shérif de Nottingham, incarné par le (pas du tout) terrifiant Julian Sands (Arachnophobie, Le Fantôme de l’Opéra, Le Médaillon). Terriblement classique, il met en scène le jeune Robin voyant son père se faire tuer, et revenant plus tard pour se venger du shérif en en profitant pour voler quelques pièces aux riches histoire d’en donner aux pauvres. Il ne le fait en réalité qu’une seule fois de tout le film, tandis que Will l’Écarlate refuse. La forêt cache une partie sombre à travers un portail menant vers un nouveau peuple à l’apparence presque fantomatique, dont est issue une mystérieuse femme.
Interprétée par Katharine Isabelle (Insomnia, le téléfilm Carrie de 2002, Freddy contre Jason), elle présente une apparence chétive et innocente tandis qu’elle peut se changer en dragon à des conditions pas vraiment claires, et avec des effets spéciaux dignes du Cobaye. La créature ressemble à une sorte de raptor avec des ailes, est incapable de cracher du feu et se forme avec une technique à peine plus convaincante que celle de Mortal Kombat Destruction Finale. Elle parvient tout de même à provoquer quelques blessures avec ses griffes (on repassera sur l’effet de rouge pour imiter le sang), et même une jolie fatality où elle emmène un personnage dans les airs avant de le trancher en deux avec ses dents.
Jouée par Erica Durance (L’Effet Papillon 2, Smallville), Marianne n’est au moins pas prise pour une femme faible avec sa façon de se battre, son combat au bâton contre Robin au bord d’une rivière étant d’ailleurs un sympathique clin d’œil. Mais le plus beau reste que cette chère Erica avait aussi joué dans l’adaptation du jeu vidéo House of the Dead, où Uwe Boll avait littéralement empilé les clichés les uns sur les autres avec tout ce qu’il ne faut pas faire quand on fait du cinéma. Si on est loin d’une catastrophe de réalisation, ce téléfilm reste largement dispensable et se regarde surtout comme une simple curiosité parmi les très nombreuses adaptations de la légende de Robin des Bois.