Sortie 27 décembre 2006
Durée 1h 36min
Genre Science fiction, Romance, Fantastique, Drame
De Darren Aronofsky
Avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn, Mark Margolis, Alex Bisping, Cliff Curtis, Ethan Suplee…
Nationalité Américain
Musique Clint Mansell
A la recherche de la vie
Synopsis
The Fountain raconte le combat à travers les âges d’un homme pour sauver la femme qu’il aime.
Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l’immortalité.
Aujourd’hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi.
Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l’espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire.
Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques – le guerrier, le scientifique et l’explorateur – parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l’amour, la mort et la renaissance.
Réalisateur de génie Darren Aronofsky, signe en 2006 The Fountain sans doute l’un de ses films les plus complexes après Pi. Parmi sa filmographie, on y trouve de vraies pépites, la claque Requiem for dream, The Wrestler ou encore le thriller Black Swan avec Natalie Portman. Avec The Fountain ,Darren Aronofsky signe un film des plus touchants de sa carrière, l’histoire d’un homme qui voyage à travers les âges pour sauver la femme qu’il aime. Le film est beaucoup plus complexe qu’on peut l’imaginer, il ne faut rien louper et même en suivant on peut perdre le fil avec toutes ces époques. Dans son film Aronofsky aborde les thèmes comme : la vie et la mort ou encore le deuil. Loin de son rôle de Wolverine, Hugh Jackman livre ici sa meilleure prestation où il joue trois hommes à travers trois époques, une performance inoubliable pour le comédien.
Le film débute au XVIe siècle en Espagne, où un conquistador entre en guerre contre les Espagnols afin de poursuivre sa quête, celle de trouver la fontaine de jouvence qui offre l’immortalité. Un astronaute au XXVIe siècle, voyage à travers l’espace et tente de prendre conscience des mystères qui le rongent depuis si longtemps. Le film se concentre surtout à notre époque, et à Thomas Creo ,un scientifique qui recherche sans relâche ce qui pourrait sauver sa femme, d’un terrible cancer. Le film est splendide sur de nombreux points, tout d’abord la photographie de Matthew Libatique qui offre de magnifiques couleurs à ce long métrage si particulier et original en son genre. Darren Aronofsky impose un style particulier à son film, dans une mise en scène soignée. Le réalisateur assure, met en scène une oeuvre complexe ,mais tellement belle, les scènes où Thomas Créo qui cherche un remède pour sa femme ,sont particulièrement poignantes. The Fountain est un splendide récit sur la recherche de la vie, avec une fantastique photographie ce qui fait aussi toute la beauté de ce film. Avec The Fountain, Darren Aronofsky signe l’un de ses meilleurs films, une expérience cinématographique fantastique qui laisse perplexe et émerveillé.
Darren Aronofsky et Ari Handel, sont à l’écriture de ce fabuleux scénario, où les scénaristes assurent une écriture soignée avec des personnages fort intéressants, qui, à travers les âges, n’ont qu’un seul et ultime but. Le film est aussi une histoire d’amour ,une romance sans clichés habituels. C’est traité intelligemment ,sans tomber dans un film mièvre insupportable. Le casting s’offre Hugh Jackman interprétant plusieurs rôles une performance incroyable ,de même pour Rachel Weisz toujours aussi charmante et touchante. Un couple amoureux fou pour une histoire toute aussi touchante. On retrouve aussi au casting Ellen Burstyn, que Aronofsky avait dirigé dans Requiem for a dream. Complètent le casting : Mark Margolis, Ethan Suplee et Stephen McHattie. La musique de Clint Mansell, musicien attitré de Darren Aronofsky, s’accompagne ici de Kronos Quartet et Mogwai un groupe de Post-Rock ambiant. Des scores magnifiques, fort émouvants, qui font leur effet. Le film a déjà quatorze ans, et reste toujours une oeuvre aussi intéressante, belle et contemplative avec un récit d’une grande beauté.
Bande annonce