Albator, Corsaire de l’Espace de Shinji Aramaki
Fiche Technique:
Réalisateur: Shinji Aramaki
Casting: Shun Oguri, Haruma Miura, Yû Aoi, Arata Futura, Ayano Fukuda, Toshiyuki Morikawa, Maaya Sakamoto et Miyuki Sawashiro
Budget: 30 000 000$
Date de sortie cinéma: 25 décembre 2013
Genre: Animation, Aventure, Science-Fiction
Nationalité: Japonais
Durée: 1h55 min
Synopsis: 2977. Albator, capitaine du vaisseau Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais reste insaisissable. Le jeune Yama, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition Gaia afin de défendre sa planète d’origine, la Terre.
Après plus de 30 ans d’absence, que ce soit sur grand écran et à la télévision (petite exception car quelques minis OAV qui ne sont que des remontages de la série animée). Albator est enfin de retour sur grand écran. Le long métrage est produit par le studio Toei Animation qui met à disposition du réalisateur, un budget colossal de 80 millions de dollars.
Au final que vaut cette réadaptation du célèbre pirate de l’espace ? Véritable renaissance ou gâchis total ?
Albator, tel le Phoenix qui renaît de ses cendres
Malgré quelques imperfections (notamment au niveau du scénario et des retournements de situation), cet »Albator, Corsaire de l’espace » est une réussite. Réalisé par Shinji Aramaki à qui l’on doit: Halo Legends, Appurushîdo, Appleseed Alpha et Appleseed Ex Machina. C’est donc un réalisateur spécialisé dans l’animation et c’est clairement un atout en faveur du long métrage.
Tout d’abord ce que l’on constate, c’est que Shinji Aramaki abandonne le design assez des personnages d’Appleseed Ex Machina pour faire avec une animation 3D assez proche dans de Final Fantasy VII: Advent Children, un photo-réalisme tout bonnement sidérant, rendu possible grâce à une technologie développée depuis près de 10 ans. On comprend mieux l’engouement qu’a fait preuve James Cameron sur l’affiche du film: » épique et visuellement sans précédent ». Contrairement à ses dire sur Terminator Genesys, cette fois il dit la vérité.
Le batailles spatiales sont parmi les plus dantesques qu’il met été donné de voir sur grand écran. Tout y est démesuré, on se demande comment l’Aracadia (le vaisseau d’Albator) arrive à battre tous les vaisseaux qui lui font obstacle. La direction artistique est tout simplement sublime, le film regorge de couleurs, tout est lumineux. L’animation 3D des personnages est tout bonnement bluffante, jamais on va vu des personnages en images de synthèses aussi bien modélisés. On voit très bien tous les traits du visage (mention spécial aux personnages d’Albator et du général Ezra).
Comme il est dit ci-dessus, une des plus grandes qualités du long métrage est sans aucun doute, son ambiance graphique. un véritable space opéra aux séquences de combat tout bonnement dantesques, qu’il s’agisse des batailles spatiales, des affrontements au corps à corps. Le spectacle se pare de grands moments qui participent au véritable but du projet : déclarer sa flamme au mythe Albator dans ses meilleurs moments. Car si l’intrigue générale, parfois à la limite du compréhensible tant s’y enchaînent des retournements de situation, trahisons et retournements de situations. Le scénario tient tout de même la route, le véritable sujet est bien Albator en tant que mythe et symbole.
Pour conclure, le pirate le plus charismatique de l’espace ne pouvait rêver mieux comme renaissance. Dommage que le scénario sois par moments prévisibles, mais cette légère anicroche n’entache en rien ce long métrage qui vous fera passer un excellent moment que vous soyez un fan de la première heure ou un néophyte.