Date de sortie 28/06/2023 Au cinéma
Durée (02h34)
Titre original Indiana Jones and the Dial of Destiny
Réalisé par James Mangold
Avec Harrison Ford , Phoebe Waller-Bridge , Mads Mikkelsen , Antonio Banderas , John Rhys-Davies , Toby Jones , Boyd Holbrook , Shaunette Renée Wilson , Thomas Kretschmann , Olivier Richters , Ethann Isidore , Mark Killeen , Martin McDougall …
GenreAction, Aventure
Nationalité États-Unis
Musique John Williams
Pour une dernière virée
Synopsis
1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé docteur Jones, professeur d’archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles.
Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée…
Il y a déjà 15 ans, nous laissions Indy à son mariage avec Marion et on pensait que s’en était peut-être fini avec l’aventurier sauf qu’il fallait qu’il revienne une dernière fois avec le studio Disney qui détient désormais la franchise. Si la Paramount est toujours derrière le studio, elle n’a pas le premier mot loin de là. Ce n’est plus Steven Spielberg non plus a la réalisation même s’il reste producteur ainsi que George Lucas, c’est James Mangold qui prend donc les commandes et c’est loin d’être un manche, on lui doit Logan ou encore Le Mans 66 deux films qui on étaient très bien accueillis. Cependant, c’est la première fois qu’un réalisateur autre que Steven Spielberg prend les commandes de la franchise et c’est une sacrée responsabilité pour le réalisateur. Harrison Ford malgré son âge reprend le rôle pour la dernière fois et on ressent bien la fatigue du comédien. Déjà que dans le film précédent ce n’était pas évident, on ressent encore plus que tout ça n’est plus de son âge. Depuis le film précédent, les choses ont changé pour Indy, il est vieux, mais vit avec le poids du deuil depuis la mort de son fils unique et ce décès la séparer de Marion. On voit bien que ce film est définitivement la fin pour Indy et puis c’est un film qui nous fait repenser parfois avec nostalgie aux premiers films.
Il y a bien longtemps de cela, Indiana faisait équipe avec son ami Basile Shaw obséder par le cadran de la destinée détenu par Jurgen Voller un nazi. C’est lors de l’une de leurs aventures après de nombreuses péripéties que Shaw et Indy trouvent l’objet détenu toujours par Voller qui a des projets bien précis. C’est après une longue confrontation avec les nazis, que Basile et Shaw réussissent à s’emparer de l’objet et quitte les lieux rapidement. En 1969 Indy est un vieil homme qui s’apprête à partir en retraite après des années d’enseignements au Hunter Collège. Il reçoit alors une visite inattendue celle de Helena Shaw la fille de Basile, dont son père est désormais décédé cette dernière désire savoir où se trouve le cadran afin de poursuivre les recherches de son père. Cependant, Voller est encore en vie et compte bien retrouver le mystérieux objet et il fera tout pour arriver à ses fins. Klaber un de ses hommes n’hésitera pas à tuer deux enseignants du Hunter au sein de l’établissement. Indy avait pris les précautions, il y a bien des années en cachant le cadran dans l’établissement qu’il montre a Helena, mais cette dernière s’en empare et fuit de l’établissement quant aux hommes de Jurgen, ils capturent Indy afin de savoir où se trouve le cadran.
Helena compte bien retrouver les restes du cadran pour l’assemblée et le faire fonctionner et ainsi prouver que son père disait vrai. Indy toujours aussi débrouillard arrive à échapper aux hommes de Jurgen et se met à la poursuite de Helena, de New-York en passant par la Grèce Indy découvrira que son ami avait peut-être raison sur le pouvoir de cet objet. Si le succès du précédent film n’avait pas été au rendez-vous James Mangold, ne le laisse pas de côté puisque si Indy est un vieillard, il est aussi un père meurtri, car il a perdu son fils et les passages ou il en parle dégage beaucoup d’émotion cette mort a entraîné sa séparation avec Marion. Cependant, la réalisation de ce nouvel Indiana Jones n’est certes pas mauvaise, mais on voit que Steven Spielberg n’est plus aux commandes. Le film livre de belles séquences en surfant quelques fois sur la nostalgie des films précédents. Une mise en scène qui fait des efforts, mais il faut avouer que le rajeunissement d’Indy ne passe pas le résultat est assez médiocre surtout que tout ça est en guise d’ouverture du film. Le film possède également trop de longueurs inutile surtout dans la première partie du film. La deuxième partie du long-métrage est plus maîtrisée et dispose de séquences intéressantes.
L’écriture du long-métrage dispose de choses importantes, dont le passé d’Indy meurtri par la mort de son fils mort au combat. Ce dernier n’était pas capable de consoler Marion et elle lui en veut, c’est pour cette raison qu’ils ne sont plus ensemble. La séquence sur le bateau où il parle de son fils à Helena est pleine d’émotion et la voix française de Richard Darbois retranscrit parfaitement cette émotion. L’intrigue concernant le cadran de la destinée est aussi maîtrisée un volet ou les nazis sont encore au cœur du récit. Après les extraterrestres dans le film précédent, c’est le voyage dans le temps qui est abordé ou l’on verra l’importance du cadran surtout à la fin du film. Jess Butterworth, John-Henry Butterworth, David Koepp et James Mangold sont au scénario du film. Il était risqué d’aborder le voyage dans le temps, car ce n’est pas forcément évident, mais le sujet est plutôt bien abordé sans en faire des tonnes. Mais l’écriture s’attarde sur des choses inutiles et donc il y a des longueurs que l’on remarquera surtout dans la première partie. On voit que parfois Harrison Ford a du mal à tenir le rythme et vu son âge ce n’est pas étonnant, mais malgré tout le comédien reste investi dans ce rôle.
C’est dans le traitement d’Indy qu’il y a le plus d’efforts, pour ce qui est de Helena son personnage reste intéressant, elle veut prouver que son père avait raison puis Indy est son parrain, car le père de cette dernière était aussi un ami très cher. Si les nazis sont moins mis en avant leur traitement les concernant est important surtout quand le récit s’intéresse à Jurgen Voller. C’est une dernière aventure pour Harrison Ford qui fait ses adieux à ce rôle emblématique, on reverra avec joie John Rhys-Davies dans le rôle de Sallah. Phoebe Waller-Bridge joue Helena Shaw la fille de Basile qu’interprète Toby Jones. Mads Mikkelsen est le grand méchant nazi Jurgen Voller. Boyd Holbrook et Antonio Banderas complètent aussi le casting du film. John Williams revient à la musique du film et c’est une joie d’entendre à nouveau le célèbre thème du film. Indiana Jones et le cadran de la destinée de James Mangold rend hommage à la franchise et ce n’est pas toujours réussi, mais le film reste cependant un film d’aventures imparfait mais divertissant.
Bande annonce