Spider-Man Homecoming de Jon Watts
Fiche Technique:
Réalisateur: Jon Watts:
Casting: Tom Holland, Michael Keaton, Robert Downey Jr, Zendaya, Marisa Tomei, Martin Starr, Jacob Batalon, Laura Harrier et Jon Favreau
Budget: 175 000 000$
Date de sortie cinéma: 12 juillet 2017
Genre: Action, Aventure
Nationalité: Américain
Durée: 2h13 min
Synopsis: Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui.
Après son entrée dans le MCU (Marvel Cinematic Universe) au milieu de Captain America : Civil War l’année dernière, le nouveau Spider-Man incarné par Tom Holland arrive dans sa première aventure solo. Fruit d’un accord entre le studio Marvel et Sony, qui possède les droits du personnage, Spider-Man : Homecoming de Jon Watts, avec notamment Michael Keaton en Vautour, est donc très attendu. Le nouveau reboot de l’homme-araignée fera t-il mieux que les Amazing Spider-Man avec Andrew Garfield, dont les suites avaient été annulées après la sortie compliquée du deuxième épisode ? Le spectre de la trilogie bien-aimée de Sam Raimi plane t-il encore sur la franchise ?
Toujours plus cool Spider-Man. Exit la première trilogie de Sam Raimi, par moment très sombre et axée sur la psychologie tortueuse du personnage incarné par Tobey Maguire. Homecoming relance la franchise en se basant sur l’un des éléments les moins reluisants du diptyque mal-aimé The Amazing Spider-Man, à savoir la volonté de Marvel-Sony de rendre le personnage plus cool via l’interprétation d’Andrew Garfield. Il s’agissait d’harmoniser le ton avec les blockbusters solaires que Disney produit à la chaîne, d’Iron Man à Captain America, dont les personnages viennent ici jouer un rôle plus ou moins lointain, mais néanmoins important dans la construction du personnage de Spider-Man en quête de re-« père ».
Homecoming va donc encore plus loin en réduisant l’âge de l’homme-araignée, pour en faire le parangon du gamin sympa mais passe-partout, dont le seul copain est un geek obèse. Nouvelle mascotte de la saga, Tom Holland, plus un Spider-boy qu’un -man, est un choix évident. Dynamique, charismatique, il est irréprochable dans ses baskets d’apprenti super-héros dont la visibilité s’est faite sur… YouTube. Avec sa bouille de fils d’à côté, il a tout d’une idole de cour de récréation. Un petit charme juvénile et un petit côté tête-à-claque inhérents à son bel âge. Il est impossible que, dans l’approche d’identification voulue par les producteurs, les spectateurs milléniaux ne le considèrent pas comme le choix le plus approprié pour leur génération prompte au dégagisme ambiant.
Ce nouveau volet d’une saga récente qui renaît de ses cendres pour la 2e fois en moins de 5 ans (le premier Amazing Spider-Man était sorti en 2012 !) est loin de la médiocrité et de la fadeur des deux films de Marc Webb. On avait d’ailleurs touché le fond avec le volet 2 (2014). Ce nouveau départ est même un teen movie parfaitement potable dans ses très (trop ?) nombreuses scènes lycéennes, puisque l’essentiel du film tourne autour de la fête de fin d’année, ce Homecoming qui s’affiche fièrement dans le titre. On pense même à Breakfast Club de John Hugues, lors des scènes d’heures de retenue. Toutefois, en bon film pour ados qu’il est, avec flirt, relations compliquées avec les adultes et sa sempiternelle quête de la figure paternelle, le blockbuster super-héroïque, lui, reste à l’état d’embryon et ne démérite pas dans un genre assumé, la comédie d’aventure à la Amblin Entertainment.
Spider-Man a donc été adopté par les Avengers. Suite à un accord entre les studios Marvel et Sony officialisé en février 2015, l’homme-araignée a pu retrouver une nouvelle impulsion, avec Tom Holland (The Impossible, Lost City of Z) pour prendre le relais de Tobey Maguire et Andrew Garfield. De quoi organiser une reconstruction de la marque après les sorties compliquées de The Amazing Spider-Man et sa suite The Amazing Spider-Man : Le destin d’un héros : si le box-office a été a priori honorable (environ 757 millions pour le premier et 708 pour le deuxième, pour des budgets autour de 250 millions), il n’a pas été à la hauteur des films de Sam Raimi, côté critique et public (entre 783 et 890 millions de dollars). Les plans de suites et spin-off ont donc été annulés, après avoir été annoncés en fanfare.
Le Spider-Man nouveau est donc arrivé : plus jeune, plus drôle, plus vif, plus cool et plus que jamais décidé à s’incruster à la grand fête des super-héros avec Iron Man, Captain America et compagnie. Spider-Man : Homecoming le hurle dès son introduction qui renvoie directement au premier Avengers et à Civil War. Le message est clair, impossible de le rater.
Le film entier est d’ailleurs construit sur son rapport à l’univers des Avengers : du grand méchant Vautour (Michael Keaton) aux motivations de Peter Parker, Homecoming mise sans détour sur la familiarité et la parenté pour s’imposer comme une nouvelle pierre à l’édifice Marvel, et comme une évidence pour les fans. A ce titre, le blockbuster remplit sa mission, et pourra sans effort contenter le public visé.
Homecoming a la décence de ne pas remettre en scène des moments qui seraient devenus presque parodiques après avoir été filmés par Sam Raimi et Marc Webb. Pas de flashback pour la morsure de l’araignée ou la mort de l’oncle Ben, mentionnés au détour d’une scène, ou d’explication sur la toile mise au point par le petit génie : Spider-Man affrontera bien entendu des épreuves pour devenir un meilleur super-héros et un meilleur individu, mais le film tente d’explorer de nouveaux territoires.
Le Homecoming du titre a ainsi un double sens. D’un côté, cette soirée qui réunit les anciens et nouveaux étudiants dans les lycées et collèges américains rappelle que Spider-Man en est à sa troisième version au cinéma, avec cet étrange sentiment de familiarité et nouveauté parfaitement assumé ici. De l’autre, il installe clairement le blockbuster dans un cadre de teen movie revendiqué dès les premières minutes, où la logorrhée de Peter Parker envahit l’écran et occupe tout l’espace.
Avec sa voix fluette, ses yeux écarquillés et sa vivacité, Tom Holland apporte ainsi une énergie nouvelle au personnage. Plus crédible qu’Andrew Garfield en ado, il propulse l’homme-araignée dans un amusant univers de teen movie qui correspond plus à un film avec Michael Cera qu’à une superproduction parrainée par Iron Man. C’est ce qui donne une force au film, qui se démarque clairement des versions de Marc Webb et Sam Raimi.
Et Spider-Man : Homecoming a la bonne idée d’assumer pleinement cette nouvelle direction légère. Le réalisateur Jon Watts (Clown, Cop Car) s’intéresse plus à ces adolescents qu’au cahier des charges du blockbuster, et apporte nettement plus de cœur à leurs aventures dans les couloirs du lycée qu’aux grands séquences d’action. C’est grâce à cette dynamique que le film intègre naturellement le MCU : le fameux humour de Marvel passe par cette bande de stéréotypes attachants, traités avec suffisamment de tendresse et de bienveillance pour permettre à la machine de tourner.
Du meilleur ami complice à la belle fille du lycée, en passant par la petite rebelle cynique qui offre une flopée de punchlines, Homecoming s’amuse avec les clichés. Le nouveau modèle de la tante May, passée de Rosemary Harris à Marisa Tomei, est évoqué plusieurs fois avec humour, tandis que Peter Parker lutte pour apprendre à maîtriser son costume high tech créé par Tony Stark (avec la voix de Jennifer Connelly). Même Tony Stark, mis au premier plan de la promo, occupe au final une place modérée dans le récit (contrairement à un Happy Hogan trop présent). Les ficelles sont classiques, mais le film n’en abuse pas. A défaut d’être follement étonnant de ce côté, Homecoming est efficace, bénéficiant même parfois d’un très bon sens du timing comique.
En revanche, le film brille moins dès qu’il entre sur les terres du blockbuster. Lorsque l’action et les effets spéciaux reviennent au premier plan, Homecoming séduit moins. Pire : il n’est pas à la hauteur du cahier des charges, et n’a pas grand chose à défendre. La faute d’abord à un manque d’inventivité et d’audace dans le spectacle, avec une poignée de séquences à effets qui se révèlent trop ordinaires pour emporter ou impressionner. L’une des scènes les plus spectaculaires sera peut-être celle du ferry, montrée dans la promo : elle est certes efficace, mais souffre de la comparaison évidente avec celle du métro dans Spider-Man 2 de Sam Raimi.
Et c’est là que Spider-Man : Homecoming illustre une grande problématique du film de super-héros : inventer et réinventer l’action, reproduire une formule qui marche tout en y apportant quelques éclats pour rayonner. Alors que le genre occupe une place massive sur le marché, avec un embouteillage dans les salles, le spectateur est saturé d’images d’explosion, de destruction et de courses poursuites. Pour impressionner, il est donc vital d’offrir quelque chose de neuf, à un niveau ou autre. En ça, le nouveau Spider-Man ne satisfait pas véritablement.
Ce n’est d’ailleurs pas anodin si l’intrigue du Vautour est liée à la récupération de déchets laissés par les Avengers après leurs triomphes : en tant que troisième version de l’homme-araignée, incorporée pour d’évidentes raisons commerciales dans le MCU, le film de Jon Watts est un recyclage clair, composé en trop grande partie d’éléments considérés comme sûrs et stables. Et s’il n’a rien de honteux, l’antagoniste incarné par Michael Keaton n’a au final rien de bien mémorable, malgré une petite astuce qui redynamise la dramaturgie dans la dernière partie.
Mais au-delà du manque d’originalité dans la chorégraphie de l’action, et d’une pauvreté globale en terme de spectacle hollywoodien, Spider-Man : Homecoming surprend par sa fadeur. Avec sa photographie plate et son montage qui déraille dès que l’action s’emballe, le film ne laisse aucune empreinte de cinéma sur la rétine. Alors que Doctor Strange a en partie masqué sa formule classique par une poignée d’images saisissantes, que Les Gardiens de la galaxie a apporté un arc-en-ciel de couleurs jusque dans sa promo, avec un Thor : Ragnarok qui se place clairement dans sa lignée, Homecoming semble bien éteint. De là à dire qu’il s’agit de l’un des films Marvel les moins excitants visuellement, il n’y a qu’un pas.
Que Jon Watts n’offre aucune véritable idée de mise en scène n’aide pas. Lorsqu’il s’amuse avec un gros clin d’œil au teen movie culte des années 80 La Folle journée de Ferris Bueller, il y aura un plan du film de John Hughes sur un téléviseur, pour mieux indiquer le sens de la lecture au public. Lorsque l’action se déplace dans les airs quand Spider-Man affronte le Vautour, elle devient illisible, avec des images confuses et un montage indigeste qui dénotent au milieu d’un film sinon très carré. Le réalisateur semble finalement bien plus à l’aise lorsqu’il filme son héros courir dans les jardins, saluer des inconnus et effrayer malgré lui deux enfants, que lorsqu’il le met en scène en tant que véritable super-héros, solennel et hollywoodien.
C’est d’autant plus dommage que le film amuse souvent et bénéficie d’un rythme solide. La plupart des gags fonctionnent bien, les acteurs (et notamment les jeunes) apportent une certaine fraîcheur comparés aux stars du MCU, et le scénario balaye joyeusement d’un revers de la main quelques motifs banalisés du genre, notamment en ce qui concerne l’identité secrète de Peter Parker (voir l’ultime seconde du film). Par ailleurs, le design des armes conçues par le Vautour semblait promettre des couleurs bienvenues dans cet univers urbain bien pâle, mais elles resteront bien mineures dans l’action malgré la foule de noms jetés au visage du spectateur curieux.
Arrive donc le refrain trop habituel qui en ravira certains, et en exaspérera d’autres : Spider-Man : Homecoming est un blockbuster classique qui assure le service sans trop se mouiller, avec la ferme intention de rentrer dans le droit chemin du MCU pour suivre la direction plébiscitée par le public. C’est à la fois sa force (le film est parfaitement calibré pour être un succès en salles, et installer une nouvelle franchise en charmant un public probablement plus jeune) et sa faiblesse attendue (le film est en grande partie une photocopie, sans identité claire et satisfaisante). Difficile de le détester, et encore plus de l’adorer.
Spidey, que l’on ne prend pas encore au sérieux chez les Avengers, ou du moins que Tony Stark relègue souvent à son quartier et à sa chambre d’ado, apprend seul avec son gestionnaire de costume, l’A.I. Karen, la gestion de ses pouvoirs. En parfait stagiaire des Stark Industries, redevable au milliardaire à qui il voue un culte, il attend désespérément que son smartphone retentisse pour qu’on lui demande, après les cours, de rejoindre le consortium de super-héros dans une nouvelle mission casse-cou.
Décrit joyeusement comme un pur trublion de la génération selfie (voir le home-made movie de Tony Parker diffusé en prémice qui renvoie à son casting dans Captain America : Civil War), l’ado-araignée doit se trouver, seul, une quête pour faire ses preuves. Entre le braquage du coin de rue et le sauvetage d’une poignée de potes dans un ascenseur fou, les scénaristes ne lui donnent pas encore d’adversaires destructeur à sa taille pour soutenir la comparaison avec la surenchère d’effets spéciaux des offres alternatives.
Aussi, au niveau de l’action, Homecoming est franchement en-dessous du tout-venant, probablement victime d’un méchant vieillissant, le Vautour, joué par Michael Keaton, vilain récurrent du comics, qui n’est pas encore le bad guy qu’il pourra devenir par la suite. Le combat final est plus de l’ordre de l’épreuve parfaitement inoffensive que du déchaînement pyrotechnique à l’œuvre chez Snyder par exemple.
Sans aucun enjeu psychologique et sur un terrain d’action ultra limitée, Spider-boy ne démérite pas pour autant et réussit son pari de renouvellement aux yeux des plus jeunes, en s’assumant sans honte en comédie cool pour les moins de 20 ans. On ne lui reprochera pas, mais on fera preuve d’un enthousiasme limité. En fait Sony nous a montrés il y a peu, que le film le plus cool de l’été était issu de son propre catalogue. Il s’agit d’un certain Baby Driver d’Edgar Wright. Les plus de 20 ans feront leur choix en tout état de cause.
La seule chose qui sauve Homecoming est sa légèreté parfois délicieuse et sa candeur assumée, qui trouvent ici un souffle plus honnête grâce à un cadre plus amusant que la plupart des autres films Marvel. De ce côté, le film tire le meilleur de la formule du MCU, dont l’humour est devenu la marque de fabrique. Il lui fallait au moins ça pour contrebalancer la mollesse au niveau du spectacle.
CONCLUSION : Adopté par Marvel, Spider-Man est plus jeune, plus vif, plus cool : la nouvelle version du super-héros amuse et séduit par sa légèreté et son énergie de teen movie. C’est là que le film marque le plus de points, puisqu’il n’offre rien de bien fameux et mémorable côté spectacle, la faute à un manque cruel d’inventivité et une mise en scène terne.
» Spider-Man Homecoming concrètement il a servit à quoi dans le MCU ? »
Spider-Man Homecoming est le 16ème film du Marvel Cinematic Universe qui a envahit nos écrans il y a presque 10 ans. Suite à un deal fait avec »Sony Pictures », Marvel Studios et Disney ont enfin put mettre la main sur le tisseur de toile, pour l’intégrer au fameux MCU.
Après avoir fait une apparition très remarqué dans Captain America: Civil War l’année dernière, le Spider-Man desormé interprété par Tom Holland a droit à son aventure solo au sein du Marvel Cinematic Universe (MCU pour les intimes). Le film est réalise par Jon Watts, un metteur en scène, qui vient du cinéma indépendant, il a réalisé deux films: Cop Car (un thriller) et Clown (un film d’horreur). Le reste du film se compose de Michael Keaton dans le rôle du Vautour, Robert Downey Jr en Iron Man bien sûr, Jacob Batalon en Ned le meilleur ami de Peter, Laura Harrier en Liz, Zendaya pour jouer Michelle et Jon Favreau qui reprend son rôle de Happy Hogan. Donc au final il vaut quoi ce nouveau reboot de l’homme-araignée ?
Bon je ne vais pas vous le cacher, le MCU commence doucement mais sûrement à me saouler et ce n’est pas cette nouvelle ittération de notre tisseur de toile qui va me réconcilier avec cet univers cinématographique, loin là.
Tout d’abord le début du film, du moins ses 20 premières minutes commencent vraiment très bien. Le film nous fait un flashback des événements de »Civil War » où on voit Peter surexcité à l’idée de faire partie des Avengers. On le voit filmer tout ce qui se passe avec son téléphone jusqu’au fameux moment où Iron Man fait appel à lui dans la fameuse bataille de l’aéroport. On sent dès les premières minutes, que Jon Watts tente des choses dans sa mise en scène, il aurait été assez original de voir beaucoup de séquences du long-métrage filmé en mode »Selfie ».
Car on ne va pas se cacher Jon Watts est très limité au niveau de sa réalisation. À part une séquence où l’on voit le visage de Peter divisé en deux avec son masque et bien sûr les 10 premières minutes. Si on va voir un film Marvel, c’est avant tout pour se divertir. Malheureusement le film n’est pas divertissant pour un clou. Lesdites scènes d’action sont vraiment moues. Aucune scène d’action véritablement marquantes. Pire, le film respire un peu trop l’hommage aux anciens films au niveau de ses scènes d’action. La scène de l’ascenseur: la mort de…. dans Amazing Spiderman 2, la scène du Ferry: le duel Octopus Vs Spidey dans Spider-Man 2, la conversation entre Peter et le Vautour dans le hangar: la tentative de tuer Spider-Man de la part du Bouffon Vert à la fin du 1er Spiderman. le fameux combat final entre Spidey et le Vautour, qui est censé être le point d’orgue du film est comme les précédentes scènes d’action: ce combat est mou. En plus il se permet d’être mal filmé et éclairé (car la scène se déroule de nuit).
Autre défaut assez récurrent: la surabondance de personnages secondaires. Les personnages secondaires sont pour la plupart inutiles. On pense notamment au »love interest » de Peter: Liz. Malgré toutes les déceptions que lui inflige Peter, mais non pour les besoins du scénario elle le pardonne toute le temps. Le personnage de Michelle, elle aussi ne sert à rien pourtant la bonne interprétation de Zendaya. Flash Thompson est surement le pire, dans les anciens films ce personnage qui n’était présent que pendant les premières minutes des films (que ce soit les films de Raimi ou Webb).
Mais dans ce film, il est trop présent et est maintenant devenu un geek qui fait chier un autre geek, donc en bref ce personnage c’est un gros: NON. Tante May, quant aux précédentes versions ne sert vraiment à rien. Son personnage est présent très peu de temps dans le film. On sent que le personnage est dans le film, juste pour dire: vous avez vu, on respecte les anciens films en mettant ce personnage (même si son personnage ne sert à rien).
Même si le long-métrage n’est vraiment pas vraiment bon, il ne figure pas parmi les pires films du MCU, comme peuvent l’être: L’incroyable Hulk, Thor 2. Le film possède des qualités indéniables qui malheureusement ne contrebalancent pas défauts. Le casting du film est une belle réussite. On retient surtout, Tom Holland qui est vraiment super bon dans le rôle de Peter Parker et de son alter-égo: Spider-Man, Robert Downey Jr qui n’est pas aussi présent que la promotion le laissait penser, mais qui assure comme toujours dans le rôle de Tony Stark/Iron Man. Marisa Tomei est assez juste, dommage que son personnage de Tante May soit aussi inexistant et peu intéressant. Mais l’acteur et le personnage que l’on retient, c’est bien sûr: Michael Keaton alias le Vautour. Enfin dans le MCU, nous avons un bon antagoniste, avec de réelles motivations et qui fait ses activités criminelles pour sa famille. Et que dire de son armure, qui pue littéralement la classe.
Conclusion: En bref beaucoup de bruit pour pas grand chose. Spider-Man: Homecoming est un film sans réels enjeux, aux effets spéciaux parfois prévisibles et voyants (avec 175M$ de budget c’est un comble), aux personnages secondaires inutiles, et aux scènes d’action vraiment mollassonnes. Seul le casting assure, notamment Tom Holland et bien sûr Michael Keaton.
https://www.youtube.com/watch?v=mJQ4u-kXoGc