Alien Covenant de Ridley Scott
Fiche Technique:
Réalisateur: Ridley Scott
Casting: Khaterine Waterson, Michael Fassbender, Danny McBride, Billy Crudup, James Franco, Demian Bichir, Callie Hernandez, Carmen Ejogo, Amy Seimetz, Noomi Rapace et Guy Pearce
Budget: 110 000 000$
Date de sortie cinéma: 10 mai 2017
Genre: Science-Fiction, Epouvante-Horreur, Action
Nationalité: Américain
Durée: 2h02 min
Enfin, mon attente de l’année est là ! Cinq ans après un Prometheus pas parfait en 2012, Ridley Scott nous livre enfin une suite. Il faut dire que Papy Scott nous aura fait attendre. Du coup, exit le projet de Blomkamp (pour le moment) : Ridley Scott veut garder la main sur sa saga pour en approfondir les origines. Dans Prometheus, beaucoup de questions étaient sans réponses : ici nous ne les avons pas toutes, mais une bonne prtie, et une fin qui laisse entrevoir forcément une suite, ce qui n’est pas une surprise. Un nouveau volet dans lequel Scott tente de renouer avec ses fans depuis la déception qu’était Prometheus. Mais il y a toujours les mécontents qui cataloguent le film dans la catégorie remake, alors que ce nouveau volet livre quelques nouveautés pour justement éviter d’entendre les gens aigris dire qu’il s’agit d’un remake. En effet, la plus grande nouveauté de cette saga reste les « Néomorphes », proches des xénomorphes mais un brin plus agressif. La méthode de contamination est d’ailleurs intéressante. Alors ce nouvel Alien est-il mieux ou pire que Prometheus ?
Retour au sources avec le thème de la saga qui revient, mais pas que… Le Covenant est vaisseau Weyland/Yutani en partance pour la Planète Oregae-6, planète habitable pour l’homme. Des colons sont donc envoyés avec 15 membres d’équipage pour diriger tout ça, dont Walter, androide chargé de la surveillance du vaisseau durant le sommeil de stase des passagers. Un incident force Walter a réveiller rapidement les 15 membres de l’équipage, dont le commandant brûle dans son cryo-tube. Un incident qui pertrbe Daniels, sa petite amie. Plus tard, il capte un signal venu d’une autre planète qui s’avère habitable, comme Origae-6. L’équipage décide de s’y rendre, car le voyage est moins long (il reste encore 7 ans pour se rendre sur Oregea-16 et un sommeil de stase est donc obligatoire). Daniels reste cependant contre l’idée, car cette dernière n’a pas été étudiée, mais ils y vont tout de même. Cette planète peu accueillante semble renfermer des secrets, et cette dernière est plus dangeureuse qu’ils ne l’auraient pensé. En effet, deux membres semblent être contaminés par une sorte d’agent patogène qui se sont introduits l’un par l’oreille et l’autre par une narine. Un agent patogène extrêmement virulent, puisque ce dernier se développe rapidement en une créature très agressive, « un néomorphe » proche d’un xénomorphe. L’un sort de l’une des victimes par le dos, et l’autre par la bouche, autant vous dire que c’est gore mais jouissif : la scène du labo restera la plus terrifiante. Un homme vient a leur secours, quand ces derniers sont attaqué par des Néomorphes. Le nom de cet homme ou plutôt Androide est David, rescapé de l’expédition Prometheus. C’est donc a partir de là que le lien avec son prédecesseur ce fait : on apprend ce qu’est devenue Elizabeth Shaw, et on sait également qu’ils sont sur la planète des ingénieurs, tous morts pour des raisons obscures. Le déroulement des choses va être terrifiant pour les protagnistes. La scène d’intro nous présente un Peter Weyland plus jeune, et un David tout juste conçu, bref… Je n’en dirai pas plus a ce sujet. En tous cas, ce nouvel opus est plus gore que Prometheus, et donc les scènes sont plus mémorables.
Ridley Scott frappe fort niveau visuel. Une fois de plus, Dariusz Wolski est à la photopgraphie, le même qui avait signé la photographie de Prometheus. Eblouissant on peut dire, offrant une planète inquiétante. Dans sa mise en scène, Ridley Scott prend son temps à mettre l’intrigue en place pour céder à la terreur bien plus tard. Même si le xénomorphe et le néomorphe prennent place, dans ce nouvel opus, David est celui qui prend une bien plus grande place au coeur de l’intrigue. Tout concorde avec Prometheus, et David montre vraiment qui il est. La rencontre entre David et Walter est très intéressante, car Walter est le bien et David le mal. Ainsi, David se prend pour un dieu, mais un dieu destructeur. La religion prend une place importante, mais c’est une menace, car le dieu que prétend être David est dangereux comme la religion est un danger à notre époque. Un thème que retranscrit très bien Ridley Scott, de façon intelligente. Le film recèle de scènes mémorables et horrifiques, comme la naissance du néomorphe qui sort du dos, déchirant la colonne vertébrale, avec un labo devenu une piscine de sang. L’horreur est parfaitement retranscrite à l’écran où Scott nous replonge avec la terreur d’antan, mais n’égalant pas la qualité du Huitième passager. L’apparition du xénomorphe est également plaisante : il est un peu différent des précédents mais toujours aussi beau. Même si ce dernier est beau, les effets CGI le mettent mal en valeur dans certaines scènes et c’est dommage. Certains personnages sont stupides, prenant des décisions sans réfléchir, mais moins stupides que Prometheus. Et les personnages sont plus intéressants aussi. Même si le film corrige les quelques incohérences de Prometheus, il en reste encore qui seront peut être corrigées dans le prochain volet.
Etant donné le scénario catastrophique pour beaucoup dans Prometheus, Ridley Scott change de scénaristes, ne participant pas lui-même à l’écriture. Cette fois il s’agit de John Logan, Dante Harper, avec des collaborations de Jack Palgen et Michael Green. Un récit plus cohérent, où l’écriture est bien maîtrisée, malgré quelques maladresses, mais avec plein de bonnes idées quand même. Dans Prometheus, c’est au niveau des personnages que l’écriture avait le plus de défauts. C’est beaucoup mieux ici, même si il y a des lacunes, car si certains personnages sont encore stupides, les scénaristes s’en sortent quand même mieux. Daniels, Oram, Tennessee et David/Walter sont les personnages les mieux écrits, et dégagent de vraies émotions. Un scénario qui prend bien le temps de nous expliquer le pourquoi du comment. Evidemment ce n’est pas parfait, mais ça reste un très bon film où Scott inclut de la nouveauté pour ne pas nous servir la même soupe. Au casting, la jolie Katherine Waterston en Daniels, Michael Fassbender dans un double rôle (celui de David et Walter). On retrouve aussi Billy Crudup, Danny McBride ou encore Demian Bichir. De très bonnes prestations, dans l’ensemble. A la musique, Jed Kurzel reprend parfaitement le théme d’Alien, pour notre plus grand plaisir, et compose de plus de belle partitions très agréables. L’aventure est loin d’être terminée, puisque Papy Ridley Scott planche sur le scénario de la suite, sur les écrans en 2019, dont le tournage débutera dans un peu plus d’un an. Pour conclure, Ridley Scott réussit son retour avec la, saga Alien, en incluant de la nouveauté et un peu de nostalgie : malgré ses quelques défauts, Alien Covenant reste un très bon film de S.F.
» Quand le mythe de Prométhée rejoint celui de Frankenstein de Mary Shelley, du big bang métaphysique naît une suite intelligente à Prometheus qui s’impose comme l’un des trois meilleurs segments de la saga Alien, malgré un casting peu marquant qui abîme le souvenir du film. »
Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s’échapper.
Vendu ou plutôt attendu comme un prequel de Alien, le retour de Ridley Scott au film de science-fiction, Prometheus (2012), avait divisé le public qui voulait s’accrocher à la nostalgie d’un thriller horrifique avec entité extra-terrestre, comme au bon vieux temps du Huitième passager. Ridley Scott n’avait pas vraiment cela en tête et préféra jeter des pistes métaphysiques sur la création de l’homme dans un space-opéra visuellement pimpant, mais peu axé sur la peur originelle.
Toutefois le relatif échec récent de Life, d’origine inconnue, qui n’offrait rien d’autre qu’un efficace Alien bis, avec la naissance d’une bestiole parasite avide d’humains à bord d’une station spatiale, a démontré qu’en 2017, les attentes sont peut-être plus élevées de la part d’un public qui a à peu près tout vu dans le genre.
Prometheus 2 est donc devenu Alien Covenant, du nom du vaisseau spatial vedette du film, qui parcourt l’univers afin de coloniser une planète lointaine, avec pas moins de 2000 colons à son bord. Le titre est plus vendeur, et corrobore la place grandissante de la créature infernale, vue seulement en toute fin de Prometheus, dans ce nouvel épisode de cette saga longue de 4 décennies. Covenant est la synthèse parfaite entre l’esprit de Prometheus dans ses implications philosophiques, et celui d’Alien, premier du nom, dans son incursion dans l’épouvante de couloir où le monstre n’a jamais été aussi beau, fluide, voire protéiforme.
L’inattendu guette toujours dans Covenant et au fur et à mesure que Ridley Scott déploie le script de Dante Harper et John Logan, les pistes se révèlent innombrables et passionnantes, éteignant les craintes des premières scènes, visuellement peu remarquables si on les compare à l’emphase éblouissante de Prometheus dans ses premiers instants. Toutefois, une fois que l’intrigue se pose sur une planète inconnue (à la façon de Kong : Skull Island, avec son île auréolée d’orages spectaculaires), lieu essentiellement végétal où toute vie organique semble avoir été éradiquée, le thriller prend, l’action bondit et les créatures interviennent. Moins comme des monstres maléfiques que comme de sublimes créatures pathétiques, hybrides d’un fantasme, ou plutôt d’une obsession sur la création.
Démarre alors une variation passionnante sur le mythe de Frankenstein ou – l’on se refusera à paraphraser le film, autant le découvrir par soi-même -, l’androïde tue le père à sa façon, ce créateur indigne qui déçoit l’adolescent qui s’émancipe, pour épouser, avec un déterminisme certain, les travers de l’humain, dans sa volonté paradoxale d’échapper à toute ressemblance.
Quid de l’Alien dans tout cela ? Une créature macabre, prédatrice infernale, sous différentes formes qui percute à chacune de ses nombreuses apparitions. La démarche de Ridley Scott est de rendre un hommage sans pareil au père fondateur Hans Ruedi Giger, décédé en 2014 dont l’art est célébré dans des compositions et des croquis dantesques qui donnent une belle légitimité à ce projet.
Alien Covenant est-il un grand film pour autant ? Dans la faiblesse de son casting, notamment, dans le premier rôle, le choix incompréhensible de la comédienne Katherine Waterson, déjà très médiocre dans Les Animaux Fantastiques, on répondra sans hésitation par la négative.
Le jeu est inexorablement moyen, plus proche de la série B que du blockbuster à la Prometheus où Noomi Rapace, Charlize Theron et Idris Elba offraient de l’incarnation à l’épopée. Ici, même Michael Fassbender, dans un double rôle d’intelligence artificielle, paraît fragile.
Ceci et quelques petites bévues de script, qu’on tolère mal dans des productions aussi cossues, diminuent l’impact final de Covenant qui, nonobstant, demeure une sacrée virée dans l’espace. Ridley Scott n’a pas perdu de sa superbe pour filmer beau et pour inoculer le virus de la peur.
Il le fait avec brio, élevant ce numéro, aussi défectueux soit-il, parmi les meilleurs épisodes de la saga Alien, dont on peut avoir du mal à digérer les épisodes 3 et 4, et autres spinoffs de série B. Une curiosité à voir donc.
Je n’ai pas énormément de chose à dire sur Alien Covenant, enfin si, j’ai trop de choses à dire, une tonne de choses à dire, à détailler ect… Comme ça se bouscule dans ma tête, je vais tâcher de faire simple… J’ai adoré Alien Covenant !!!!! Il n’est pas parfait, bien au contraire, il est bourré de défauts et d’incohérences scénaristiques (surement un héritage de Prometheus), et même si Ridley Scott n’est pas remonté dans mon estime après ce film (je n’ai toujours pas digéré son Robin des Bois et Exodus), mais WOAH, ça fait un sacré moment que je n’avais pas été autant fasciné par un film au point qu’il me hante l’esprit (a par pour Mad Max Fury Road, sauf que pour lui c’était l’extase totale). Papy Scott a réalisé un film qui divisera, c’est certain, mais qui ne nous laissera pas indifférent. La photographie est sublime, chaque plan est peint comme un tableau, les décors sont splendides, les effets spéciaux…. Personnellement je ne les ai même pas remarqués tellement le film est proche du photoréalisme. Les acteurs sont pour la plupart excellents, mention spéciale a Katherine Waterson, Danny McBride est surtout Michael Fassebender qui crève littéralement l’écran. Certaines idées de mise en scène sont plutôt bien trouvé (la vue subjectif des Xenomorphes). Le nouveau bestiaire de créatures est fascinant et les thématiques abordés sur les mythes est les croyances (que Prometheus avait déjà abordé mais maladroitement) apportent un tout autre point de vue sur la saga et la conception mémé des Xenomorphes, apportant ainsi une toute nouvelle approche à ce monstre mythique de l’histoire du Cinéma.
Alien Covenant ne répond malheureusement pas à toutes nos questions, mais nous avons suffisamment d’éléments et d’information pour nous faire une idée de la direction qu’a choisie Ridley Scott pour ce prequel. Pour moi, Scott a réalisé un film bien plus important qu’il n’y paraît !!!!!!
Alien Covenant est loin d’être mon film préféré de 2017, mais c’est surement le film qui va faire couler le plus d’encre ! Sans l’applaudir des deux mains, je dis tout de même chapeau à Papy Scott.
‘’ Alien Covenant : une excellente suite à Prometheus mais qui n’est pas sans défauts. ’’
Comme je le précise ci-dessus, ce film est la suite de Prometheus sorti en 2012. Cette suite se passe 10 ans après les événements de Prometheus (si ma mémoire est bonne). Nous suivons l’équipage du vaisseau Covenant qui vole dans l’espace en direction de la planète Oriega-6, pour la coloniser à l’aide des 2000 colons présents à bord du vaisseau en bio-stase.
Pour faire simple j’ai beaucoup aimé ce film et ce pour plusieurs raisons. Quand Prometheus était sorti, Scott nous a survendu le film, en nous disant littéralement : ‘’ vous allez vous chier dessus en regardant ce film ‘’. Cette phrase justifie assez bien Alien Covenant. Le Papy Scott s’est lâché au niveau du gore dans ce film. On retiendra surtout l’éclosion du néomorphe dans la colonne vertébrale d’un des personnages. Dans cette scène en particulier, le sang coule en abondance et sur un décor blanc (ce qu’il est malin ce Ridley Scott pour faire couler des litres de sang ^^). On retrouve aussi l’un des thèmes phares de la saga qui est celui du ‘’ viol ‘’, car dans le film, Scott nous montre beaucoup de plans ou le xénomorphe s’introduit dans l’intimité de nos personnages comme la scène de la douche par exemple.
Là où les bandes-annonces me faisaient un peu peur, car le film semblait grandement s’inspirer de la trame du premier film Alien sorti en 1979. Et bien en fait, cet Alien Covenant n’a de ‘’ remake du premier Alien ‘’ que les 15 premières minutes, lorsque l’équipage du Covenant reçoit une transmission inconnue. Dès que nos personnages mettent les pieds sur cette mystérieuse planète, on sent qui y a un truc qui cloche. Durant toute l’exploration on se sent mal, l’atmosphère est pesante. Et comme le souligne très bien le personnage joué par Katherine Waterson, il n’y a aucun bruit, aucune forme de vie sur cette planète. Ce qui renforce l’atmosphère pesante tout le long du film.
Alien Covenant contrairement à son prédécesseur arrive très bien à entretenir le mystère autour de l’univers Alien. Le long-métrage de Ridley Scott nous donne enfin quelques réponses à nos questions tout en posant de nouvelles questions, qui je l’espère trouveront réponses dans les futures suites que Scott prévoit de faire dans les années à venir.
Là où le film m’a agréablement surpris, c’est dans le traitement de ses thèmes philosophiques. Le personnage de David fait littéralement penser au docteur Frankenstein, il a dépassé sa condition d’être cinétique pour devenir un dieu. Comme l’explique très bien la première scène film. David dit à son créateur, ‘’ moi je ne veillerais jamais contrairement à vous ‘’.
C’était attendu, mais c’est à souligner. Le film est beau voire même magnifique. Les plans dans l’espace sont sidèrent de réalisme. Les scènes où nos personnages débarquent sur la planète sont juste magnifiques. On sent que Scott et son équipe ont tourné en décors réels (En Australie pour être plus précis), tout ceci est aidé par la photographie de Dariusz Wolski est tout simplement bluffant. Au niveau de la réalisation, on sent que c’est du Ridley Scott. Les plans larges pour montrer la beauté des décors par exemple. On notera une petite fulgurance de réalisation, notamment avec ce plan en vue subjective du xénomorphe.
Bien sûr le film n’est pas parfait. Les personnages ne sont pas du tout attachants dans leur ensemble, sauf les personnages de David et Walter. Ils ne sont définis que par le fait qu’ils sont tous en couple. On retrouve aussi des brides de la connerie des personnages de Prometheus, car ceux de Covenant ne sont qu’un poil plus intelligent. Car encore une fois, nos personnages prennent des décisions quelque peu invraisemblables (on pense notamment au personnage de Oram joué par Billy Crudup qui est d’une stupidité sans nom, en bref tu ma déçut Dr Manhattan, ceux qui ont vu Watchmen comprendront ^^).
Pour conclure je dirais qu’Alien Covenant ma véritablement conquit. C’est le Prometheus que j’aurais voulu voir il y a 5 ans.