Wonder Woman de Patty Jenkins

Fiche Technique:

Réalisatrice: Patty Jenkins

Casting: Gal Gadot, Chris Pine, Connie Nielsen, Robin Wrigth, Danny Huston, David Twelis, Elena Anaya, Lucy Davis et Said Taghmaoui

Budget: 120 000 000$

Date de sortie cinéma: 7 juin 2017

Genre: Action, Aventure, Fantastique

Nationalité: Américain

Durée: 2h21 min

Synopsis: C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s’écrase sur l’île paradisiaque où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

 

Avant de devenir Wonder Woman, Diana, princesse des Amazones, habitait une île paradisiaque mais isolée, et s’entrainait pour devenir une guerrière puissante. Lorsqu’un pilote américain échoue sur l’île et raconte qu’un conflit massif déchire le monde extérieur (la 1ère guerre mondiale), Diana, convaincue de pouvoir mettre fin à cette menace, décide de quitter l’île et participer à cette « guerre pour mettre fin à toutes les guerres ». Luttant aux côtés des hommes, Diana découvrira l’étendue de ses pouvoirs… et sa véritable destinée.

Exit les excès de pessimisme et le sérieux pesant des adaptations de DC Comics par Zack Snyder (ici co-scénariste).

Dans Wonder Woman, The Dark Knight ne sert plus de modèle, il a été remplacé par l’esprit fun de ses concurrents de Marvel, pour mieux faire chavirer le spectateur des multiplexes qui a reçu de façon contradictoire les efforts récents de Warner dans le film de super-héros, Man of Steel, Batman v. Superman ou Suicide Squad.

Esthétiquement, les premiers pas cinématographiques en solo de Wonder Woman conservent toutefois l’empreinte esthétique froide de ses prédécesseurs sans l’emphase mélancolique, voire défaitiste, des récentes adaptations de DC.

Les ambitions de Wonder Woman ont été revues et corrigées. Le drame s’est mué en divertissement romanesque où l’humour est exaltant, sans jamais tomber dans le pataud et la parodie. Toujours charmant, le couple que forment à l’écran Gal Gadot et Chris Pine fonctionne à merveille. Est-ce parce que le super-héros est ici une femme ? En tout cas, n’en déplaise à l’audience mâle habituelle, la romance occupe une place centrale dans ce récit d’aventure peu farouche où les enjeux centrés sur l’amour assumeraient presque jusque dans le cliché la part féminine du film.

Oui, Wonder Woman se bat, mais contre la guerre, pour mieux protéger les plus faibles. Si elle chevauche sa monture comme une fougueuse guerrière, en bonne Amazone qu’elle est, elle fond aussi devant le premier enfant venu et offre son cœur au premier homme qu’elle rencontre. On a vu plus progressiste comme peinture de la femme.

On pense souvent au premier Captain America. Comme dans ce dernier, la trame s’achève à notre époque contemporaine, mais se situe intégralement durant un conflit daté du siècle dernier, en l’occurrence ici la Première Guerre mondiale contre la seconde dans le blockbuster avec Chris Evans. Loin d’être une idée ringarde, cela donne à l’histoire un petit côté désuet, auquel Warner est habitué : Le Roi Arthur, Sherlock Holmes, Tarzan, Les Animaux Fantastiques, Skull : Kong Island…

Forcément, faute de nouvelles technologies omniprésentes, les destructions sont moins massives que dans la plupart des blockbusters estivaux (l’assaut porte sur un village belge et non contre des mégalopoles américaines) et c’est tout le film qui est moins spectaculaire. L’action est un peu poussive pour un spectacle de 2h20 et, au vu des effets spéciaux assez flous, on parvient à s’en passer allègrement.

En réduisant Wonder Woman à un pur pop-corn movie qui n’a d’intérêt que dans un cadre collectif de franchise, Warner en a forcément abîmé l’intensité psychologique. Le résultat n’est pas mauvais, mais dans la lignée du tout-venant de chez Marvel : c’est fun, drôle, très sympa. Rien d’autre. La mise en scène de Patty Jenkins (Monster, avec Charlize Theron) est assez illustrative, et aime donner dans le kitsch. Mais il serait vain d’achever ce papier sans évoquer le charisme de l’actrice Gal Gadot.

En-dehors de la fadeur des canons de beauté des jeunes actrices américaines de son époque, la comédienne israélienne est l’atout majeur de cette grosse production. Elle impose sa fraîcheur et un sens inné du second degré, avec aisance, à mille lieues de son personnage stoïque dans Batman v. Superman. Cette Wonder Woman convaincante semble être née pour le rôle.

Pour résumer ce film : Gadot, Gadot, Gadot !!! A Star is born. Rien que pour elle…

Note attribuée

 

 

Après un Batman vs Superman qui a divisé la critique, et un Suicide Squad raté, le DCEU continue dans sa lancée. Wonder Woman met en scène une femme aux extraordinaires pouvoirs, avec à la réalisation Patty Jenkins. On avait déjà eu un aperçu de l’heroine dans Batman vs Superman, ce qui était intéressant. Ce film centré sur le personnage nous permet de découvrir qui elle est, notamment à travers son passé qui remonte assez loin dans l’histoire.

Diana est une amazone, un monde ou ne vivent que des femmes, lorsqu’un homme arrive dans leur monde par erreur… Or, ses ennemis Allemands le suivent car ils sont en pleine guerre. Un conflit s’engage entre les Amazones et les Allemands, qui entrainera la mort de nombreuses personnes. Diana décide de quitter son monde pour partir en guerre avec cet homme (Le capitaine Steve Trevor), et ainsi combattre Ares, le dieu de la guerre. Beaucoup moins sombre que Batman vs Superman, Wonder Woman est un divertissement honnête qui permet de connaître le personnage. La mise en scène est très efficace, mais il y a neanmoins quelque chose qui ne va pas : ce sont ces excès de  »ralentis » qui sont très abusifs, surtout dans la première partie du film. Des ralentis qui gâchent un peu le plaisir. Néanmoins, le film dispose d’effets spéciaux plutôt respectables, qui offrent un spectacle avec des séquences assez impressionnantes. On retiendra la scène sur le champ de bataille, qui rappelle quelques films de guerre : on voit dans cette scène une certaine maîtrise de la part de la réalisatrice. La scène finale aussi reste grandiose, avec ce combat entre l’amazone et le grand méchant. Grâce à ce film, le DCEU remonte la pente après la catastrophe que fut Suicide Squad. En effet, ce Wonder Woman, dernier venu de l’écurie, est déjà un succès.

 

Au scénario, Allan Heinberg, qui gère plutôt son écriture : le lien qui uni Diana et Steve est touchant, on voit que la jeune femme ressent beaucoup de choses pour Steve. Ce Wonder Woman est aussi une histoire d’amour, d’une certaine manière, car dans son écriture, elle réunit ces deux personnages, et le scénariste se concentrent beaucoup sur cette relation qui prend de l’importance. Le récit principal, quant à lui, est très intéressant car ce dernier nous permet vraiment de découvrir Wonder Woman, que nous connaissions très peu : maintenant, c’est chose faite. Ce qui est dommage, c’est que le méchant du film est trop rapidement démasqué, on le découvre beaucoup trop tôt, selon moi en tous cas. Sinon, c’est un méchant intéressant, plus travaillé que ceux de chez Marvel, ça c’est certain. Au casting, Gal Gadot, qu’on prend beaucoup de plaisir à voir, mais on retrouve aussi Chris Pine dans le rôle de Steve, puis Said Taghmaoui le comédien Français qui refait surface et assure très bien. On retiendra aussi Connie Nielsen et Robin Wright, qui livrent de très bonnes prestations. Il ne reste désormais plus qu’à attendre Justice League, qui sortira en fin d’année. Wonder Woman prouve que le DCEU peut réserver de bonnes surprises.

Note attribuée:

 

 

Wonder Woman à la rescousse du DCUE.

Wonder Woman est le 4ème du DC Cinematic Universe et est réalisé par la réalisatrice Patty Jenkins. Il arrive après les films Man of Steel en 2013 de Zack Snyder, Batman V Superman en 2016 et toujours réalisé par Snyder et enfin Suicide Squad en août 2016 de David Ayer.

Ce long-métrage centré sur la princesse Amazone, a la lourde tâche de remettre l’univers cinéma de DC sur de bons rails après l’échec ‘’relatif’’ de BVS (que j’ai personnellement adoré que ce soit dans sa version cinéma ou extended cut), et l’échec critique de Suicide Squad (qui pour le coup les a vraiment mérités ses critiques plus que négatives).

Comme il est précisé un peu plus haut, le long-métrage est réalisé par Patty Jenkins, qui est surtout connue pour nous avoir offert le film Monsters en 2003 avec Charlize Theron. Cette réalisatrice devait à la base réaliser le seconde volet de Thor pour Marvel (car l’actrice Nathalie Portman avait grandement insisté auprès de Marvel pour qu’il l’engage). Mais suite à des divergences artistiques, elle préféra claquer la porte. C’est là que Warner entre en jeu et repêcha la réalisatrice. Donc au final que vaut-il ce Wonder Woman ? Réussite ou flop ?

Et bien c’est un grand OUI !!!! Wonder Woman est belle est bien la réussite que l’on attendait, mais qui bien sûr n’est pas parfait. En tout cas Patty Jenkins prend une belle revanche sur Marvel Studios avec ce film, car Warner a eu raison de placer leur confiance dans cette réalisatrice.

Etant un très grand fan des personnages de DC Comics, j’aime beaucoup le personnage de Batman. Wonder Woman est un personnage dont je connais très peu de choses. Je l’ai principalement vu dans la série animée de mon enfance ‘’Justice League’’ et quelques OAV de la ligue des justiciers. Après avoir vu deux bandes annonces du film, j’étais plus intrigué qu’existé. Je n’attendais vraiment rien de ce film et que fut ma surprise en sortant de la salle.

Une des grandes qualités de ce film est bien entendu son casting. Gal Gadot est vraiment la nouvelle Wonder Woman, elle interprète à la perfection toutes les facettes du personnage. Que ce soit sa naïveté, son tempérament de guerrier, et sa volonté de préserver la paix. Le reste du casting est vraiment irréprochable, Chris Pine est excellent en Steve Trevor, ainsi que le reste du casting tel que notre petit français national : Said Tagmaoui. En ce qui concerne les méchants Danny Huston qui interprète le général Ludendorff, il livre une prestation convaincante sans pour autant être du niveau d’une Gal Gadot ou d’un Chris Pine. Elena Anaya qui prête ses traits pour le personnage D’Elisabeth Moreau aka Docteur Poison est elle aussi en dessous des deux acteurs principaux sans pour autant livrer une mauvaise prestation.

Les personnages sont dans leur ensemble correctement développés, en tout cas pour la plupart. Notre Amazone est bien sûr celle qui bénéficie du plus grand temps de développement, car on passe une bonne demi-heure à la connaitre. Nous la suivons quand elle n’est encore qu’une petite fille, jusqu’à son âge adulte sur l’île de Amazones. Son côte naïve en énervera surement plus d’uns, car Diana s’émerveille sur presque tout ce qu’elle voit. Mais cet aspect du personnage est totalement justifié, car elle n’avait jamais quitté l’île de Tesmiscilia. Steve Trevor est vraiment attachant, car à contrario des films habituels, c’est lui qui joue le rôle de la demoiselle en détresse (du moins lors de la scène de la ruelle). Du côté des antagonistes, ils ne bénéficient pas d’un développement

conséquent, pour que l’on comprenne leurs motivations (du moins pour nos deux antagonistes principaux).

Wonder Woman est avant tout un divertissement, le film remplit parfaitement son cahier des charges. On retiendra surtout la scène du No Man’s Land (qui pour ma part ma scotché à mon siège). Cette scène est vraiment d’une puissance, car on sent la détermination de Diana pour prendre cette position aux allemands. Bien sûr le film n’est pas sans défauts. On retiendra surtout quelques effets spéciaux un peu cheap et un message de fin un peu nié et des antagonistes vraiment en retrait.

En conclusion je vous encourage à aller voir Wonder Woman. C’est un honnête divertissement qui vous fera passer un bon moment, que vous soyez fans de l’univers que Warner et DC mettent en place ou un simple spectateur venu se divertir devant un bon film.

Note attribuée

 

 

 

DC frappe fort avec Wonder Woman pour cet été 2017. Moins d’un an après la sortie de Suicide Squad, un film qui a été mitigé aux niveau des critiques, autant celles de la presse que celles des spectateurs, la franchise sort ce Wonder Woman que les fans attendaient. Il faut dire que DC ne cesse de diviser les foules, en témoignent leurs récentes adaptations (Man of Steel, Batan vs Superman, Suicide Squad). Alors, que vaut la nouvelle adaptation DC ?

Wonder Woman est un bon film de la franchise. Très bon même. Gal Gadot incarne réellement son personnage, avec un naturel monstrueux. Le rôle semble avoir été taillé sur-mesure pour elle, ou bien est-ce elle qui a été faite pour ce rôle ?! Patty Jenkins, quant à elle, gère bien ses acteurs, sa mise en scène. Bref, que ça soit les acteurs ou lea réalisation, tous semblent assurer. Wonder Woman serait-il un film sans défaut ?
Non, ce film n’est pas exempt de défaut. Le principal, c’est la longueur. La première partie sur l’île est extrêmement intéressante, émouvante. S’en suit une longue seconde partie dans laquelle notre héroïne découvre le monde moderne. C’est de cette partie que je parle, qui traîne en longueur et qui est sans grand intérêt et surtout sans aucune action. Enfin, la troisième partie est riche en action et en rebondissements, en combats épiques, une fin sublime. Oui, si la seconde partie avait été un peu racourcie, alors je n’aurai pas vu de défauts à ce film.

Wnder Woman est donc pour moi la claque de DC, se positionnant après de bons films de DC qui ne sont pas appréciés à leur juste valeur (oui, Man Of Steel, Batman vs Superman, Suicide Suad, c’est de vous que je parle). Un très bon divertissement, tant visuel que filmique.

 

Note attribuée : 

Bande annonce


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valentin pejoux
Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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