Date de sortie 2018 en DVD (2h 01min)
De Panos Cosmatos
Avec Nicolas Cage, Andrea Riseborough, Linus Roache, Olwen Fouéré, Ned Dennehy, Richard Brake, Bill Duke…
Genres Action, Thriller
Nationalités Américain, Belge
Musique Johann Johannsson
Nicolas Cage a la vengeance dans la peau…
Synopsis
Pacific Northwest, 1983. Red Miller et Mandy Bloom mènent une existence paisible et empreinte d’amour. Quand leur refuge entouré de pinèdes est sauvagement détruit par les membres d’une secte dirigée par le sadique Jérémie Sand, Red est catapulté dans un voyage fantasmagorique marqué par la vengeance, le sang et le feu…
Le réalisateur Panos Cosmatos, nous fait découvrir son cinéma qui n’est pourtant pas son premier c’est assez expérimental et on pourrait lui donner un tas de qualifications tellement il est étrange. Avec Mandy le réalisateur s’essaie à un style, qui ne plaira pas à tout le monde il y a des énigmes que nous pose sa caméra avec des plans qui semblent vouloir dire des choses mais on ne sait pas trop quoi. Le film nous fait découvrir un couple, qui vit dans les bois, un peu plus loin il y a une secte, ou le gourou qui dirige cette secte se nomme Jeremiah. Puis tout ce qu’il désire, il l’obtient, et son dernier souhait et d’avoir cette femme qui habite un peu plus loin dans la forêt avec son mari. Tout doucement après ça, il y a un malaise qui s’installe choquant, violent et assez culotté Mandy en marquera certains, tandis que d’autres détesteront le long-métrage. Car avec ce film, il est sur que le réalisateur part dans tous les sens et ose tout…ou presque.
L’homme est le plus grand des monstres, c’est aussi ce que l’on pourra retenir de ce film un homme Red Miller et sa femme Mandy vivent dans une belle et grande maison en pleine forêt. Sa femme semble préoccupée, elle semble aussi avoir des blessures du passé. Il y a des visions, ou des rêves qu’elle fait des choses étranges et même morbides et effrayantes. S’agit-il d’énigmes, que le réalisateur nous montre avec ces étranges images? Toujours est-il, que ces images font partie d’elle du moins, c’est ce que je pense. Son mari parle peu, mais il aime sa femme et elle aussi l’aime en retour. Pourtant il y a quelque part, une secte avec un gourou du nom de Jeremiah qui un jour en balade en voiture aperçoit, cette femme Mandy et il fait savoir à un de ses fidèles qui la veut. Son fidèle se rend devant la maison de Mandy et son mari, et fait appel à d’étranges bikers pour les aider à les kidnapper. Le couple et alors réveiller par les ravisseurs, elle se retrouve attachée dans sa cuisine, et lui attaché devant sa maison avec des barbelés. Sa femme est attachée et on lui injecte, un sérum et le venin d’un insecte. Elle rencontre le gourou, qui parle longuement et elle se met à rire de lui ce qui le met hors de lui. Elle est alors mise dans un sac attaché en hauteur, et brûlé devant son mari désemparé, le gourou plante une lame au mari et s’en va avec ses fidèles. Avec douleurs et difficultés, Red réussira à se libérer, observant le visage de sa femme en cendres. Viens alors l’heure de la vengeance, ou le film n’emprunte pas le chemin de la simplicité, car il gardera ce qui fait son charme. Cependant même si le film était violent, dans sa première partie la deuxième l’est plus encore. Red veut exécuter tout d’abord, ces bikers et qui sont bien plus ça.
Mandy est un film, qui semble possédé deux mondes celui du bien et du mal. Quand Red s’en va en quête de vengeance, le monde ou il va, semble vraiment différent. On verra d’ailleurs, qu’à la photographie, une lumière rouge jaillit, quand les bikers apparaissent même les fidèles ont peur d’eux. On se demandera même, si ces bikers sont humains ceux qui parlent ont une voix grave ou alors grogne. On ne voit jamais les visages, ils sont des monstres à leur apparence mais aussi dans leurs actions. C’est donc a eux, que s’attaquera le mari en premier, alors qu’un ami lui avait dit qu’il mourrait face à eux, l’homme a plus de haine qu’on ne le pense. Le film part, dans une violence inouïe, ou Red qui a tout perdu se perd dans une vengeance pleine de violence où il tuera tous ceux qui ont été mêlé à la mort de sa femme dans cette secte. On découvre durant la quasi-totalité du film, un Nicolas Cage au visage couvert de sang, la folie dans les yeux ce n’est plus le même homme. Red a réveillé un monstre, qui était en lui. C’est bien de cela, que le traite: les monstres, qui nous habite. Il y a celui en sommeil comme Red, et celui comme le gourou et ces étranges bikers. Le film met mal à l’aise, dans sa mise en scène elle est malsaine, avec cette ambiance plus que glauque. Le réalisateur réussi a imposé, un style ou le spectateur ne sera pas à son aise. Un exercice de style intéressant, ou chaque plan et chaque scène portent son intérêt. On notera aussi que Elijah Wood, est à la production du long-métrage. Pour le scénario le réalisateur Panos Cosmatos et Aaron Stewart-Ahn, une écriture ambitieuse et pourrait-on également aussi dire « osé ». C’est une écriture, qui créé un univers assez barré ou l’on est dans deux mondes, et l’on distingue très bien tout cela. Des idées scénaristiques, avec des développements sur les personnages maîtrisés on retiendra Red bien entendu, mais aussi Jeremiah deux personnages a l’approche intéressante. Le film nous permet de découvrir un Nicolas Cage, qui choisit un rôle qui le change et livre une prestation surprenante. Même si elle est peu à l’écran Andréa Riseboroug, crève l’écran. On pourra retenir aussi, Linus Roach qui est effrayant et convaincant en Jeremiah. Mandy est un film déroutant, et qui est une expérience pleine de surprises, et auquel on adhère au délire…ou pas.
Bande annonce